Avant d'amorcer sa mutation dans les années 2000, la saga Fallout était un RPG au tour par tour, situé dans un univers post-apocalyptique. Après un premier épisode paru en 97, c'est en 98 qu'est publié Fallout 2, sorte d'aboutissement de l'épisode orignal et vraie référence pour les amateurs de culture post-apo.
Si l'on peut considérer Fallout 2 – à juste titre - comme une version 1.5 du premier opus, il est difficile de passer sous silence le fait que ce deuxième volet fait tout mieux que son prédécesseur. Carte plus vaste, système de jeu libéré de certaines contraintes pénibles et surtout immense liberté de choix donnant la sensation au joueur d'être un électron libre dans un univers complètement fou sont autant d'arguments faisant de Fallout 2 l'épisode le plus complet de la saga. Si le titre n'est pas exempt de défauts, son écriture au cordeau, la pertinence de son système de karma et la maturité de son propos – tantôt dramatique, tantôt cynique, souvent hilarant – rattrapent les menus écueils de l'un des RPG dotés d'un des plus forts potentiels de rejouabilité à ce jour.
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Un trailer de Fallout 2.