Note de la rédaction
Spécifications | |
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Technologie de touche | Mecanique Cherry MX Red / Black / Brown / Blue |
Rétroéclairage | Oui, RGB |
Raccourcis multimédia | Oui |
Raccourcis macro | Non |
Anti-ghosting - Prise en compte simultanée des touches | Oui, N-Key |
Connectique requise | 2 ports USB |
Port(s) USB | Oui |
Fréquence d'interrogation max. | 1000 Hz |
Port(s) audio | Non |
On a beau essayé à chaque nouveau test de périphérique de se remettre dans un état d’esprit neuf, il est des éléments de design dans ce domaine, qui une fois que l’on y a gouté, font perdre toute leur saveur à ce que la concurrence pourrait proposer en retour. Par exemple, il nous est devenu très difficile de quitter le confort et la douceur du repose-poignets du BlackWidow Chroma V2, sans éprouver un petit pincement au cœur, et la qualité de cet attribut est de fait la première chose que l’on examine maintenant sur un nouveau clavier à tester. Manque de chance pour le Flare d’Asus : son repose-poignets est des plus classiques (et des plus durs). Reste à savoir si on doit lui en tenir durablement rigueur ? Allez… Esprit neuf, esprit neuf, esprit neuf…
Vous l’aurez compris, le repose-poignets du dernier clavier Flare de la marque Asus RoG ne sera pas forcément son atout majeur, par rapport à ce que certains concurrents proposent aujourd’hui. Nous citions ainsi Razer et son BlackWidow V2 un peu plus haut, mais Logitech a également entériné le choix d’un confort plus affirmé pour le repose-poignets de son G513, et à ce titre, la marque taiwanaise aurait clairement pu mieux faire. Toutefois, pour continuer sur cet aspect, sa mise en œuvre n’en est pas moins maitrisée : l’utilisateur dispose ainsi d’une base parfaitement ajustée pour une frappe confortable, fixée par un duo de pattes en plastiques, et stabilisée par 4 larges patins antidérapants.
D’un point de vue plus général maintenant, il faut bien reconnaitre que les équipes d’Asus RoG ont particulièrement soigné l’esthétique de leur produit : des key caps au toucher très agréable à la superbe robe grise offrant des alternances de textures très légèrement granuleuses d’un côté et brossées de l’autre, le Flare respire le positionnement haut de gamme, et inspirera sans aucun doute de l’envie dans les yeux des personnes qui vous verront le manipuler au quotidien. On note que la réussite de ce design est par ailleurs plutôt bien mise en valeur par le large choix d’effets RGB disponibles, applicables à la fois pour chaque touche individuellement, et au travers de deux bandes latérales et d’une pièce de plexis que l’on viendra insérer dans un logement en haut à droite. Par défaut, cette dernière propose le logo de la marque taiwanaise en transparence, mais l’utilisateur pourra la remplacer par un autre élément illustré à sa convenance (à cet effet, un second plexiglas vierge est livré avec le clavier). En prime, le câble est solide et tressé, les assemblages et ajustements des différentes parties du Flare sont irréprochables… Bref, c’est un produit élégant à tous points de vue.
Quant à savoir si l’élégance se marie judicieusement avec une ergonomie et des fonctionnalités bien pensées, ce sera le cas, même si pour le coup, Asus n’a pris aucun risque particulier. On retrouve ainsi sur le Flare les mêmes atouts que sur de nombreux claviers concurrents, à commencer par un système anti-ghosting qui couvre 100% des touches, couplé à un système N-Key rollover. En outre, le Flare propose des commandes dédiées pour déclencher certaines fonctions multimédia (réglages du volume, gestion de lecture audio ou vidéo), pour désactiver à la volée la touche Windows, ou encore pour modifier l’intensité du rétroéclairage, jusqu’à l’éteindre si on le souhaite.
Fonctionnalités toujours, avec la mise à disposition, sur la tranche arrière, d’un port USB 2.0 (il faut donc deux ports USB libres sur la carte mère pour brancher le périphérique). En revanche, on ne trouvera pas de connectique audio. En ce qui nous concerne et à choisir, nous préférons largement l’USB à l’audio, mais chacun jugera cet argument selon ses préférences personnelles.
Enfin, sur la technologie de frappe, Asus joue là encore la sécurité, avec la possibilité de marier son clavier avec toute une gamme d’interrupteurs Cherry MX : le Flare est ainsi commercialisé en MX Red, Blue, Black ou Brown… La base, comme diraient certains. Au chapitre des regrets, Asus aurait peut-être pu proposer des références d’interrupteurs moins conventionnels, des MX Silver ou MX Silent par exemple. De même que l’usage veut maintenant que l’on propose un outil pour retirer les key caps ainsi que quelques pièces de remplacement texturées : ce ne sera pas le cas ici.
Technologies de touches, design, ergonomie, confort de frappe, on n’oublie rien ? Houla, mais si ! Il reste à discuter d’un point toujours sensible chez RoG, à savoir, la suite logicielle. En effet, si le Flare dispose de nombreuses combinaisons de touches pour gérer en direct ses macros, ses profils résidant en mémoire (au nombre de 6), ou demander une éventuelle remise à zéro aux paramètres d’usine, il profite également d’une suite logicielle, baptisée RoG Armoury. Soyons honnêtes, on est loin des interfaces très visuelles et très accessibles des suites Logitech, Roccat ou Razer. L’ensemble est austère, très austère, et pas dénué d’éléments critiquables : par exemple, la modification de la luminosité du rétroéclairage via la touche clavier correspondante ne rafraîchit pas l’affichage de cette valeur en temps réel sous Armoury. Impossible non plus, de synchroniser le rétroéclairage de notre carte mère RoG avec celui du Flare, cet aspect n’étant visiblement pas ou mal mutualisé. Et LiveUpdate, le système de mise à jour du clavier, plante de temps en temps, sans que l’on comprenne vraiment pourquoi… Au moins se consolera-t-on en se disant que les services essentiels seront assurés, notamment la possibilité de réassigner les fonctions de l’intégralité des touches. D’autre part, cette gestion logicielle restera souvent optionnelle, tant les commandes dédiées et les combinaisons claviers suffiront pour configurer le périphérique dans la majorité des cas de figure.
Que retenir au final de ce nouveau modèle de clavier RoG ? Qu’il s’agit d’un gars sûr, qui se montrera efficace dans l’adversité, face à des hordes d’ennemis, et charmant en temps de paix, porté par un design très réussi. Cela étant dit, est-il le compagnon que l’on vous conseillerait en priorité pour un tarif proche des 175€ ? Il y a débat. Le BlackWidow V2 ou le K95, tous deux plus aboutis à notre sens, gardent notre préférence, mais ils restent un poil plus chers en moyenne. Il y a aussi le nouveau G513 de Logitech, mais notre verdict reste en délibéré sur ce produit. Sans doute la partie software devra être le plus gros chantier d’Asus RoG prochainement, si la marque veut vraiment positionner ses produits de manière plus tranchés.
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Points forts
- Une finition qualitative, rehaussé par un ensemble RGB complet
- Confortable et agréable au quotidien
- Des interupteurs qui ont largement fait leurs preuves
- Possibilité de réassigner toutes les fonctions des touches
- Présence d'un port USB
- Présence de touches multimédia dédiées
- De nombreuses options de réglages à la volée (profils, macros)
Points faibles
- Une suite logicielle très austère, et pas dénuée de bugs
- Les repose-poignets rigides, c'est so 2017
- Pas de key caps de remplacement pour les touches "gaming"