CONNEXION
  • RetourJeux
    • Tests
    • Soluces
    • Previews
    • Sorties
    • Hit Parade
    • Les + attendus
    • Tous les Jeux
  • RetourActu
    • Culture Geek
    • Astuces
    • Réalité Virtuelle
    • Rétrogaming
    • Toutes les actus
  • RetourHigh-Tech
    • Actus JVTECH
    • Bons plans
    • Tutoriels
    • Tests produits High-Tech
    • Guides d'achat High-Tech
    • JVTECH
  • RetourVidéos
    • A la une
    • Gaming Live
    • Vidéos Tests
    • Vidéos Previews
    • Gameplay
    • Trailers
    • Chroniques
    • Replay Web TV
    • Toutes les vidéos
  • RetourForums
    • Hardware PC
    • PS5
    • Switch
    • Xbox Series
    • Overwatch 2
    • FUT 23
    • League of Legends
    • Genshin Impact
    • Tous les Forums
  • PC
  • PS5
  • Xbox Series
  • PS4
  • One
  • Switch
  • Wii U
  • iOS
  • Android
  • MMO
  • RPG
  • FPS
En ce moment Genshin Impact Valhalla Breath of the wild Animal Crossing GTA 5 Red dead 2
Page Dossier Au Clair de la Tech : Des évolutions à venir du côté de la profondeur des couleurs et de la connectique
Au Clair de la Tech : Des évolutions à venir du côté de la profondeur des couleurs et de la connectique

Depuis plus de vingt ans, l’encodage des couleurs pour les images numériques grand public se fait majoritairement avec 8 bits par canal (couleurs 24 bits en RVB, ou 32 bits avec une couche de transparence sur 8 bits).

Si depuis quelques années les calculs en interne peuvent se faire sur 10 bits, pour plus de précision, le rendu final est encore effectué en 8 bits et le gros des écrans grand public affichent donc eux aussi sur 8 bits, même s’il a existé des écrans bas de gamme ne gérant que 6 bits (les 8 bits sont alors « émulés » soit en modulant les couleurs des pixels adjacents, soit en faisant « osciller » la couleur du pixel autour de sa couleur théorique). Une évolution importante est toutefois en train de se mettre en place : l’arrivée de la HDR (High Dynamic Range) sur les produits grand public, notamment la nouvelle génération de Blu-ray et de TV. En HDR, la principale évolution est l’encodage des couleurs sur 10 bits par canal, comme c’est déjà le cas sur certains produits professionnels depuis quelques années. Couplé à une augmentation de la luminosité du blanc et à une baisse de celle du noir, cet encodage plus précis des couleurs va permettre de produire des images aux couleurs plus riches et contrastées, avec beaucoup de détails à la fois dans les zones sombres et dans les zones claires.

Au Clair de la Tech : Des évolutions à venir du côté de la profondeur des couleurs et de la connectique

Du côté des écrans haut de gamme, on voit aujourd’hui de plus en plus de modèles supportant les couleurs sur 10 bits, mais il est important de noter que pour profiter pleinement du HDR il faut que l’écran dispose d’un « local dimming » (rétroéclairage dont l’intensité peut varier localement) avec de nombreuses zones, sans quoi il faudra soit sacrifier les zones claires, avec un rétroéclairage trop faible, soit sacrifier les zones sombres, avec un rétroéclairage trop fort. En pratique, les bénéfices du HDR seront donc réservés dans un premier temps aux TV les plus haut de gamme, même si les écrans informatiques (généralement dépourvus de local dimming) seront techniquement compatibles. Et il faudra sans doute attendre la percée des écrans OLED pour vraiment en profiter pleinement (l’écran OLED de Dell atteint un taux de contraste statique de 400 000:1, contre 1000:1 à 4000:1 pour la plupart des écrans LCD). Le HDR nécessitera aussi d’utiliser des cartes graphiques compatibles et des connectiques de dernière génération.

La connectique, justement, voilà un autre domaine où le numérique a amené beaucoup de complexité… Il y a 20 ans, tous les écrans informatiques grand public se branchaient en VGA, et il n’y avait donc pas particulièrement de question à se poser pour la compatibilité de l’interface. Avec le numérique, il existe trois grandes familles de connectiques, toutes déclinées en plusieurs versions…

1. DisplayPort / 2. HDMI / 3. DVI Dual Link

Au Clair de la Tech : Des évolutions à venir du côté de la profondeur des couleurs et de la connectique

Aujourd’hui en nette perte de vitesse, le DVI (Digital Visual Interface) est la connectique numérique historique. Dotée d’un connecteur encombrant et très limitée en définition (1920x1200 à 60 Hz sur un seul lien, 2560x1600 à 75 Hz sur deux liens), elle est conservée aujourd’hui essentiellement pour des questions de compatibilité, mais n’évolue plus.

Petite sœur du DVI, la norme HDMI (High-Definition Multimedia Interface), actuellement en version 2.0a, en reprend l’encodage vidéo, mais a ajouté de nombreuses fonctionnalités supplémentaires au fil des versions : audio (bidirectionnel depuis le HDMI 1.4), CEC (HDMI 1.2a), couleurs 10, 12 ou 16 bits (HDMI 1.3), 3D (HDMI 1.4), Ethernet (HDMI 1.4), HDR (HDMI 2.0a). Son connecteur est bien plus compact que le connecteur DVI, ce qui facilite son intégration et son branchement. Initialement limité à 1920x1200 à 60 Hz, comme le DVI, le HDMI est monté en définition au fil des versions, avec 2560x1600 à 75 Hz à partir de la version 1.3 et 4096x2160 à 60 Hz en version 2.0. Étant utilisé à la fois dans le milieu informatique et dans le monde de la TV, le format HDMI est aujourd’hui une interface incontournable sur un écran, la seule par exemple qui permette d’utiliser un écran à la fois pour un ordinateur et une console de salon.

Sa principale concurrente est l’interface Display Port, qui en est à la version 1.3. Ses caractéristiques sont globalement assez proches : c’est une interface audio et vidéo, son connecteur est de taille similaire à celui du HDMI, et il propose lui aussi des fonctionnalités avancées, comme le passage d’un canal Ethernet, etc… Ses origines informatiques (il provient du VESA, un organisme qui regroupe les principaux constructeurs d’ordinateurs, de cartes graphiques et d’écrans) lui donnent toutefois quelques avantages par rapport au HDMI : support d’un canal USB (qui peut par exemple permettre de connecter un écran et sa webcam intégrée via un seul câble), bande passante plus élevée (5120x2880 à 60 Hz avec le DP 1.3), possibilité de connecter plusieurs écrans à un seul port (via chaînage ou hub) ou à l’inverse, un seul écran à plusieurs ports (pour disposer d’une plus grande bande passante)… Il permet en outre d’utiliser G-Sync et FreeSync, qui ne sont pas encore officiellement supportés en HDMI. C’est donc l’interface à privilégier sur un écran de joueur, mais mieux vaut éviter les écrans ne proposant que le DisplayPort, car il n’est utilisé quasiment que par les ordinateurs et n’est pas présent sur tous les ordinateurs, même récents.

Commentaires
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.
kalabe kalabe
MP
Niveau 5
le 12 févr. 2016 à 12:41

Bon résumé des différentes technologies GG :-)

Lire la suite...
Sommaire Dossier
  • Au Clair de la Tech : La dalle, élément central de nos écrans
  • Au Clair de la Tech : De l'importance de la fréquence de rafraîchissement
  • Au Clair de la Tech : Tout est affaire de synchronisation
  • Au Clair de la Tech : Des évolutions à venir du côté de la profondeur des couleurs et de la connectique
La vidéo du moment