Microsoft s'offre SwiftKey

C'est la petite surprise de ce début de mois de janvier, même si elle sera passée inaperçue chez certains. Microsoft s'est offert SwiftKey, une acquisition qui devrait rapidement profiter aux divers smartphones et tablettes de la marque. Mais peut-être pas uniquement...

Si vous ne connaissez pas SwiftKey, sachez qu'il s'agit à l'origine d'une application Android, puis iOS, créé par une petite start-up du même nom. Cette app est en fait un clavier entièrement personnalisable (skin, temps d'appui nécessaire pour faire apparaître les caractères spéciaux, rôle de la touche Espace, etc), dont l'intérêt principal est sa capacité à vous corriger mais surtout à prédire ce que vous allez dire... et donc à vous suggérer plusieurs mots, qui peuvent s'insérer automatiquement en appuyant simplement sur la touche Espace. Enfin, tout cela dépend de vos réglages et une fois qu'on s'y est habitué, l'app devient vite un essentiel pour tout utilisateur de smartphone.

La petite société a annoncé le 3 février, via son blog, qu'elle avait accepté une offre de rachat de Microsoft.

La mission de Microsoft est de donner à chaque personne ou chaque organisation le pouvoir de faire plus. Notre mission est d'améliorer les interactions entre les gens et la technologie. Nous pensons que c'est la combinaison parfaite, et nous pensons que rejoindre Microsoft est la prochaine bonne étape de notre voyage.

On imagine tout de même que le joli chèque qu'a du proposer Microsoft n'y est pas étranger, mais la bonne nouvelle pour la petite société, c'est qu'ils pourront désormais compter sur les fonds abyssaux du géant américain pour peaufiner sa technologie, notamment en termes d'intelligence artificielle. Parmi les derniers projets de SwiftKey, on compte notamment SwiftKey Neural Alpha, une application clavier basée sur un réseau neuronal artificiel, et non plus des algorithmes prédéfinis. La technologie pensée et conçue par la petite entreprise britannique pourrait avoir de multiples utilisations, et notamment dans le jeu vidéo.

Dans un premier temps, on imagine surtout que cet achat permettra à Microsoft d'équiper ses différents Lumia d'un clavier intelligent, mais il est possible que le savoir de SwiftKey soit à termes utilisé plus amplement, et pourquoi pas jusque sur Xbox. Les applications étant pratiquement infinies, on ne peut que spéculer et attendre les premiers résultats de cette nouvelle collaboration.

Un roman pour Quantum Break

C'est un secret pour personne, Quantum Break base une grosse partie de sa communication sur le cross-media, à savoir que le jeu sera accompagné d'une série TV. Les deux seront liés d'une manière ou d'une autre, avec des éléments de l'un ayant des répercutions dans l'autre. Le concept est intéressant mais plutôt dangereux, et l'on attend encore de voir à quoi cela ressemblera.

Mais pour continuer sur ce thème, on a appris récemment que le jeu de Sam Lake sera également accompagné d'un roman, sobrement intitulé Quantum Break : Zero State. C'est son auteur, Cameron Rogers, qui l'a dit sur [ https://twitter.com/Cam_Rogers/status/694674468770226176 Twitter].

Le bonhomme n'est pas très connu mais s'était fait remarquer avec son premier roman, The Vampires, ou encore The Music of Razors. Comme il l'explique dans son tweet, Rogers travaille sur Quantum Break depuis un petit moment puisqu'il avait intégré l'équipe de scénaristes du jeu. Il connaît bien le jeu, le voir aux commandes d'un tel roman n'a rien de surprenant. Reste à voir ce que cela donnera. Selon lui, le roman mêlera « de l'action à la Jason Bourne et des voyages dans le temps ».

Pour l'instant on ne sait absolument rien du scénario de ce roman, si ce n'est qu'il s'inscrira dans la réalité temporaire d'une des timelines créées par les différents voyages dans le temps de Quantum Break. Espérons que le tout restera cohérent puisque comme chacun sait, il n'y a rien de plus casse-gueule que le concept de voyage dans le temps, lorsqu'il s'agit de construire un scénario cohérent.

Des jeux et applications Hololens en fuite ?

Oh la belle surprise. Alors que Sony, HTC et Oculus VR tartinent l'actualité avec leurs casques de réalité virtuelle, il y a un dernier larron qui reste étrangement discret. C'en est presque suspect. En présentant à l'E3 2015 son HoloLens, Microsoft avait suscité plusieurs réactions : de l'emballement, de l'indifférence, et beaucoup d'interrogations. Réalité augmentée versus réalité virtuelle, qui aura le dessus ? Quels seront les applications ? Est-ce seulement compatible avec le jeu vidéo ? N'est-ce pas trop limité ? Bref, tant de questions qui ne trouveront pas de réponse avant des mois, sinon des années.

Mais alors que tout le monde mange des pâtes en espérant se payer un jour un Oculus Rift, Microsoft est victime de fuite et oh, magie, trois titres liés à HoloLens sont apparus sur le Windows Store. Une découverte signée Neogaf, et relayée par Xboxygen.

La première, HoloStudio, laisse peu de doute quant à son utilité. Il s'agit manifestement d'une application de bureautique, ou de création. Peut-être une application permettant de monter des vidéos en réalité augmentée ? Quoi qu'il en soit, ce n'est pas la première fois que Microsoft utilise le terme « studio » pour l'un de ses logiciels.

Le second nom, Fragments, est bien connu des joueurs Xbox qui se renseignent dans l'ombre, à la recherche de la moindre rumeur. Nos Sherlock Holmes en herbe savent probablement déjà que la marque Fragments a été déposée par Microsoft en décembre dernier. Le document en attestant fait comprendre qu'il s'agit bel et bien d'un jeu, ou en tout cas d'un logiciel lié au jeu vidéo. Ce qui n'a finalement rien de bien exceptionnel. Ce qui a fait tiquer les plus perspicaces, c'est que Microsoft avait déjà mentionné ce Fragments il y a déjà un an, dans une vidéo de promotion de HoloLens. Dans une interface à la Windows Phone, on voyait Fragments trôner aux côtés de FaceBook, Skype, et le défunt Internet Explorer, entre autres. C'est la seule chose vraiment cohérente que l'on peut tirer de ce début de non-communication sur HoloLens. Bien entendu, à l'heure où vous lirez ces lignes, les fiches ont disparu du Windows Store, et Microsoft n'a fait aucun commentaire.

On termine sur la troisième et dernière annonce, peut-être la plus existente. Young Conker, c'est son nom, est manifestement un jeu vidéo et l'on ne serait pas surpris de voir revenir l'écureuil le plus vulgaire de tous les temps. Cela étant, le jeu porte le T de Teen, ce qui laisse présager que le sel (sans jeu de mots) du jeu original devrait manquer à l'appel. À l'époque, Conker's Bad Fur Day avait reçu un joli M, pour Mature. Le niveau de "mouif" est à son maximum.

Quand Aaron Greenberg s'emballe

Actuellement, le jeu pour lequel je suis le plus enthousiaste, c'est Quantum Break. C'est à 100 % le genre de jeu auquel j'aime jouer. Quantum est en passe de devenir un jeu incroyable, avec une grande histoire, beaucoup d'innovation. Et pas seulement dans sa partie narrative, mais aussi dans son gameplay. Il est différent et c'est génial d'avoir un TPS aussi fun.

Ces mots ne viennent pas de la bouche d'un des marketeux de Remedy Entertainement, mais de celle d'Aaron Greenberg, qui dans la hiérarchie des vendeurs de rêve occupe la première place chez Microsoft. Le sieur Greenberg étant responsable du marketing de la division Xbox de Microsoft, il est normal que le bonhomme soit tout excité à l'idée qu'une nouvelle exclusivité vienne s'ajouter à la ludothèque de la Xbox One. Il faut dire que la sortie approche (5 avril 2016), et forcément, chez Xbox, on met le paquet sur la comm'.

Le bonhomme poursuit :

Je crois que tout ce qui est contrôle du temps, tout ce qu'ils ont créé autour du bullet-time et la manière de le faire évoluer, les séquences filmées... tout ça change le jeu, et a un impact sur lui. Je crois qu'il va coller les joueurs à leurs écrans, et ils vont aimer ça. Ça sera magique pour eux. C'est le titre que j'attends le plus, pour pouvoir enfin m'asseoir et passer des heures et des heures à jouer.

On attendra de voir, donc, même si les premières impressions sur le jeu laissent penser qu'en effet, le titre de Remedy a du potentiel. Il faut dire que le studio avait largement marqué les joueurs avec Alan Wake, paru en 2010 sur Xbox 360. Le jeu devrait proposer des scènes d'action très intenses, et on compte sur Sam Lake, le créateur de Max Payn, pour proposer des fusillades haletantes. En attendant, on modérera son enthousiasme en se rappelant que mine de rien, le jeu a changé plusieurs fois de visage et que le développement n'a manifestement rien eu d'une sinécure.

Source : IGN

Star Wars Episode I : Racer revient... sur Halo 5

Star Wars Racer, ça vous parle ? Sorti en 1999 sur Nintendo 64 et PC, Racer faisait partie de la myriade de titres estampillés Star Wars sorti autour de l'arrivée en salle sombre de La Menace Fantôme. Et s'il sort autant du lot, c'est probablement parce que contrairement aux autres, c'était un bon jeu. Et un sacré bon, même ! L'impression de vitesse, la bande-son, les circuits... Il y avait tout dans Racer et c'est sans doute pour cela qu'il a tant marqué les esprits.

Et pendant que certains seraient prêts à vendre père et mère pour obtenir une version HD du jeu, puisque c'est la mode, d'autres utilisent leurs petites mains et leur talent pour bricoler des solutions de secours.

Comme CaptainDireWolf, un fan de Halo, qui s'est amusé à recréer, via le mode Forge du jeu, une carte Star Wars Episode I Racer. Et plus précisément la course de la Bounta. Le bonhomme a réussi à reproduire avec une certaine fidélité les portions les plus marquantes de la course, ainsi que l'intégralité des pods aperçus dans le jeu original. Pour les faire voler, une solution toutes bêtes : greffer les éléments à un Ghost, le véhicule flottant des Covenants.

Le résultat est franchement amusant, mais si vous désirez vous y essayer, prenez garde : il n'y a pas de point de respawn et la carte ne permet finalement que de tourner sur le circuit. Les tours ne sont pas comptés, il faudra le faire vous même ! Pour récupérer cette carte, il suffit d'ajouter CaptainDireWolf à vos amis Xbox Live, et une fois sur Halo 5 : Guardians, d'aller jeter un œil à son partage de fichiers.