Beaucoup crieront au scandale, car Dishonored n'est pas à proprement parler un FPS traditionnel. Il est bien plus nuancé que ça et assemble tel un patchwork de différentes sensibilités la toile de fond de son gameplay. Entre le jeu d'infiltration et le jeu d'aventure, Dishonored a beaucoup fait parler de lui. D'abord parce que c'était une production française et secondement parce qu'il a été reconnu unanimement comme un des meilleurs, si ce n'est le meilleur jeu de 2012.
Joué de manière bourrine Dishonored peut être considéré comme un FPS atypique, le jeu laisse la possibilité à ses utilisateurs de le jouer de différentes manières, même si pour prendre le plus de plaisir le jeu propose différentes mécaniques de jeu qui le feront passer sous le radar. Dans la ville de Dunvall à l'aspect steampunk bien marqué, Corvo Attano est en proie à un complot qui pourrait le faire passer pour un assassin. Direction artistique au top, gameplay ingénieux, fluidité de déplacements optimale, précision du jeu redoutable, Dishonored est un soft admirable qui contextualise de la meilleure des manières ses redoutables charmes.
En plus de proposer un gameplay calibré, Dishonored n'oublie pas d'octroyer des pouvoirs sympathiques à son héros. Ces pouvoirs apportent une surcouche à l'univers du titre parmi eux on retrouve à titre d'exemples: la Possession donne la capacité de contrôler des humains ou des animaux, le Pli Temporel de stopper l'écoulement du temps ou la Vision des Ténèbres de voir les mobs à travers les décors (c'est d'ailleurs ce qui peut singulariser l'approche du jeu au niveau de l'infiltration). Avec son scénario et une histoire addictive, Dishonored ravit par ses intentions tant il arrive à maîtriser avec force l'environnement de jeu du soft. Une vraie pépite, d'autant qu'elle est désormais trouvable dans Definitive Edition sur les machines actuelles.