Quand Schmalz et Bleszinski ont créé Unreal ils ne s'attendaient peut être pas à ce qu'il révolutionne à la fois la scène du FPS mais aussi leur société : Epic MegaGames. C'est la grande aventure du shareware qui a donné naissance à Epic, Tim Sweeney développant une véritable passion pour cette mode où les développeurs proposaient leurs jeux dans une version gratuite, une démo le plus souvent, qui pouvait par la suite via un simple contact moyennant un paiement devenir un jeu complet. Il faut dire que le courrier postal marchait à fond à cette période.
En lançant Epic, Sweeney voulait rivaliser avec les barons du milieu, ID Software en tête. Et c'est dans cette émulsion constante, née de la scène démo de la fin des années 80 où les programmeurs se faisaient la guerre par démos interposées afin de sortir celle qui ferait le plus cracher les tripes des machines de l'époque, qu'Unreal est né.
Car en plus d'être un jeu marquant, Unreal est aussi devenu l'emblème technologique d'Epic. Son moteur l'Unreal Engine en découle directement et aujourd'hui Epic en est à la quatrième itération de cet objet technologique sur cette génération de machine. Avec Doom en ligne de mire, Unreal plonge les joueurs dans un monde futuriste où la première rencontre avec le monde extraterrestre Nali est un véritable enchantement pour les joueurs.
Avec son scénario simple mais son multi séquençage au niveau des environnements de jeu que le joueur pourra parcourir, Unreal développe une narration et une progression qui pouvait enchanter les inconditionnels de SF.
Dans la peau du prisonnier 849 ; les joueurs affrontent les redoutables Skaarjs et les mercenaires ayant asservis le peuple pacifique Nali sur la planète Na-Pali aux richesses minières alléchantes. Un grand moment de jeu vidéo, d'autant que la série se poursuivra avec les itérations "Tournament" de la série, cette fois-ci plus enclines à être jouées en ligne.