Longtemps attendu par les fans comme un épisode charnière des jeux Alien, Alien : Isolation est la proposition de Sega aux amateurs du film de Ridley Scott paru en octobre 2014. Avec son aspect de survival intergalactique, le jeu ne se joue pas comme comme un bête shooter traditionnel.
Ce qui frappe dès les premières minutes de jeu, c'est le soin apporté à cette ambiance si particulière que les films ont su véhiculer dès le premier épisode. C'est d'ailleurs le premier Alien qui a servi de terreau matriciel à la création du jeu, Tobias Kleanthous (programmeur du jeu) a d'ailleurs révélé que le jeu a été designé pour reproduire l'exacte échelle des décors du film de Scott.
Vous voilà plongés en 2137 dans la peau d'Amanda Ripley la fille d'Ellen Ripley incarnée sur les écrans par Sigourney Weaver, à la recherche de la boîte noire du Nostromo. Direction la station Sebastopol, en orbite autour de la géante gazeuse KG348. Et c'est sur la pointe des pieds que les joueurs évoluent dans le jeu de The Creative Assembly. Entre le jeu d'infiltration et le Survival Horror, Alien Isolation tire parti des ficelles de l'univers noir d'Alien.
Entre sentiment claustrophobe, paranoïa aiguë, et survie malaisée, Alien Isolation plonge l'utilisateur dans un cauchemar dense où l'aspect labyrinthique des déambulations d'Amanda sont organisées au rythme des matériaux qu'elle peut récupérer dans son environnement direct afin de crafter armes et outils, tout est basé sur une traque infernal ou le chassé devient le chasseur et inversement.
Avec ses twists, sa difficulté qui aura rebuté pas mal de joueurs et certains bugs corrigés depuis, Alien Isolation n'a pas su de suite drainer dans son sillage tous les louanges. Mais force est de constater que le jeu de The Creative Assembly a su proposer une expérience pour le moins incarnée à tous les joueurs du monde. Un jeu au tempérament lourd et asphyxiant, et une balade inoubliable dans les méandres de la peur. Un FPS qui ne s'en donne pas l'air mais qui a tout du trip réussi.