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Page Dossier SteamOS : les yeux plus gros que le ventre ?
SteamOS : les yeux plus gros que le ventre ?

Annoncé en grande pompe en septembre 2013, puis lancé quelques semaines plus tard en bêta, SteamOS est donc le système d’exploitation chouchou de Gabe Newell, par opposition à celui de Microsoft, qu’il semble exécrer. Il est basé sur un noyau Linux (distribution Debian), et entend se poser comme le parfait écrin pour profiter de son environnement Steam dans un salon… Problème : entre les ambitions affichées et la réalité, il y a comme qui dirait un gouffre pour le moment.

Avant de commencer à développer un argumentaire que vous sentez déjà à charge, signalons à toute fins utiles que le système d’exploitation de Valve n’est pas encore finalisé, et dans la mesure où l’éditeur en dit très peu sur le développement de son bébé, difficile de dire, parmi les manques que nous allons citer, ceux qui seront comblés ou non d’ici quelques mois. Cependant, force est de reconnaître que le chemin paraît encore bien long avant la maturité, et cela, malgré le soin apporté à certains aspects, comme l’accessibilité. De base, même pour une personne qui n’est pas familiarisée avec un univers Linux pourtant régulièrement dépeint comme hermétique aux profanes, SteamOS se montre à la fois très simple à installer, et très agréable à utiliser.

SteamOS : les yeux plus gros que le ventre ?SteamOS : les yeux plus gros que le ventre ?

Sur nos deux PC de tests, très différents d’un point de vue hardware, la procédure a ainsi été un succès : quelques fichiers à copier sur une clé USB, que l’on utilisera comme support bootable ensuite. Et une trentaine de minutes plus tard, l’interface SteamOS apparaît, prête à enregistrer les identifiants de notre compte Steam. Une fois connecté, la navigation au sein des différentes sections du système est un modèle d’ergonomie, et l’on passe avec aisance de la consultation de notre timeline Twitter à l’exploration de notre bibliothèque de jeu, le tout sur un fond de musique que l’on aura lancé au préalable. Seul bémol sur cet aspect ergonomie : l’édition de texte se fait pour le moment via un clavier virtuel peu pratique, au lieu du système disponible sous Steam en mode Big Picture sur Windows, qui utilise plutôt élégamment les possibilités du pad Xbox 360. Quoi qu'il en soit, et indéniablement, les structures de base sont bien là… Malheureusement, derrière, c’est le niveau des fonctionnalités qui fait encore cruellement défaut.

Un catalogue de jeux qui manque de sex appeal

Commençons par le plus important : la gestion de l’aspect vidéoludique. A l’évidence, et si l’on se base sur les souvenirs que nous avions de la compatibilité Linux des jeux Steam il y a un ou deux ans, Valve a fait un travail de lobbying qui reste impressionnant, avec plus d’un millier de titres aujourd’hui compatibles, soit un bon quart de son catalogue global. Toutefois, difficile de ne pas voir ce chiffre comme une sorte de trompe l’œil lorsque l’on regarde les choses de plus près. Concrètement, seuls 81 jeux sur notre catalogue qui en comprend 272, sont jouables en local. En vérité, la grande majorité des jeux SteamOS font partie du répertoire « indé », et s’il n’est pas question de minimiser la qualité de ces derniers, on ne peut nier qu’ils n’ont pas forcément le même pouvoir d’attraction que de bons vieux blockbusters vis-à-vis du grand public. Par ailleurs, si l'on parle de jeux triple-A, il faut intégrer que faire le choix de SteamOS implique de se limiter à un portail unique, les passerelles vers Uplay ou Origin n'existant que sous Windows. De même, si quelques jeux d'envergure sont bien présents, ils arrivent bien souvent avec un temps de retard non négligeable sur la plateforme de Valve.

SteamOS : les yeux plus gros que le ventre ?

Enfin, sur la question des performances, il est toujours compliqué d'essayer de trouver des éléments de comparaison directs entre des systèmes aussi différents que SteamOS/Linux et Windows. Mais si l'on considère ce dossier disponible sur le site Phoronix, et qui se propose de faire un état des performances des pilotes proposés par NVIDIA et AMD sur l'OS libre, l'ambiance est plutôt morose. Les pilotes AMD offrent ainsi régulièrement de piètres performances sur les jeux modernes, et dans les comparatifs proposés, la Radeon R9 290 se retrouve au niveau des produits d'entrée ou de milieu de gamme concurrents (GTX 750 Ti, GTX 960). Quant à NVIDIA, sa GeForce GTX 780 Ti n'affiche pas plus de 36 FPS en moyenne sous Civilization, et 44 FPS sous Bioshock Infinite en 2560x1600, là où la plupart des benchmarks Windows avec cette même carte et cette même résolution dépassent allégrement la bare des 100 FPS.

Un catalogue léger, des jeux qui débarquent parfois longtemps après leur arrivée sous Windows, et avec des performances discutables… Que l’on soit un habitué de l’univers PC ou console, tout cela a un goût de trop peu, sans aucun doute. Un sentiment qui ne va aller qu’en s’amplifiant, si l’on se penche sur la partie multimédia, un aspect au combien important pour un module qui entend intégrer nos salons. Sur ce plan, la seule application disponible consiste en un lecteur de musique, dont les fonctions couvrent à peine les besoins de base, comme en témoigne l’absence de barre de lecture, d’avance rapide ou de système d’égalisation. A côté de cela, ne cherchez pas de modules de gestion des formats photo ou vidéo : ils n’existent pas. Bien sûr, il est possible, comme sous Windows, d’installer le logiciel Kodi pour permettre aux utilisateurs de SteamOS de gérer leur bibliothèque multimédia.

SteamOS : les yeux plus gros que le ventre ?SteamOS : les yeux plus gros que le ventre ?

Mais son installation nécessite alors de plonger dans l’univers des lignes de commande propre à Linux, un univers qui aura tôt fait de décourager les profanes, notamment parce que de nombreux tutoriels disponibles sur la toile ne sont pas aussi exhaustifs dans la description du processus d’installation qu’il le faudrait. Un refrain que l’on chantera également pour la partie rétrogaming. Même si l’émulation des vieilles consoles reste possible sous Linux, on regrettera le peu de variété de l’offre, la complexité absolue des procédures d’installation, et le manque d’ergonomie de l’ensemble, puisqu’à titre d’exemple, le frontend mGalaxy (voir la partie du dossier dédiée à Windows) n’a pas d’équivalent sous l'OS libre.

Système d’exploitation cherche maturité… Désespérément

Reste la possibilité de streamer des jeux PC, bien réelle et qui fonctionne plutôt bien, pour peu que l’on dispose à la fois d’une machine hôte puissante (pour gérer les ressources liées au lancement du jeu et à l’envoi du flux vidéo lui correspondant), et d’un réseau local solide. Toutefois, difficile d’imaginer que ce seul argument soit suffisant pour justifier l’achat d’une machine se réclamant d’une utilisation vidéoludique et qui sera au minimum facturée autour des 500€. Au final, que dire… SteamOS a clairement été pensé, et bien pensé, pour représenter l’interface idéale pour une utilisation de salon, mais ses fonctionnalités restent pour le moment trop limitées pour lui permettre de séduire un large public. Et on en vient à se demander si à force d’avoir voulu offrir à tout prix un environnement libre et ouvert aux développeurs, Gabe Newell n’en a pas oublié les consommateurs, qui eux, se retrouvent avec un système par trop limité sur de nombreux aspects.

NOTRE AVIS SUR STEAMOS EN QUELQUES MOTS

POINTS POSITIFS :

  • Une ergonomie globalement réussie
  • Un système gratuit
  • Le streaming local fonctionne bien

POINTS NEGATIFS :

  • Un catalogue de jeux finalement assez pauvre
  • La gestion de l'édition de texte reste sommaire
  • Trop peu de fonctions multimédia intégrées
  • Applications vidéoludiques annexes (rétrogaming) limitées et compliquées à mettre en oeuvre
Commentaires
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Annal Annal
MP
Niveau 10
le 24 juil. 2015 à 10:47

Tant que Nvidia et AMD ne feront pas des bons pilotes pour distributions Linux, les performances resteront mauvaises. :(

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