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Page Dossier Oblivion, une superproduction
Oblivion, une superproduction

Un retour aux sources

Nous sommes donc début 2003, le minitel meurt à petit feu en France, tandis que Kill Bill, le nouveau film de Tarantino débarque dans les salles obscures. Les joueurs se délectent de la seconde et dernière extension de Morrowind et dans l’ombre, les petites mains du studio Bethesda s’activent déjà depuis plusieurs mois. En effet, pendant qu’une partie de l’équipe travaillait sur Tribunal et Bloodmoon, l’autre commençait doucement à poser les bases de ce qui deviendra le quatrième opus.

Oblivion, une superproduction
Ted Peterson, un des pères de la série

Bethesda se donne les moyens et recrute plusieurs nouveaux talents, mais également deux anciens partis à la sortie de Redguard, Kurt Kuhlmann et Bruce Nesmith. Le quatrième opus sonne également le retour de Ted Peterson, l’un des trois pères de la série. Il ne sera pas un employé direct de Bethesda, mais reprendra l’écriture de certains livres. Première chose, l’équipe va passer en revue tous les épisodes de la saga et en prendre le meilleur. L’objectif est de réaliser « le RPG de la prochaine génération », ni plus, ni moins. Un vieil adage qui avait fait la force de Daggerfall ressurgit alors, « Vivre une autre vie, dans un autre monde ». Lentement, les idées s’imbriquent afin de former une base, The Elder Scrolls IV devra proposer un univers plus grand et vivant que celui de Morrowind, mais également plus centré sur les personnages non-joueurs et la quête principale.

L’équipe de développement utilise le même moteur graphique que pour Morrowind, mais dans une version fortement améliorée. Désormais baptisé Gamebryo, ce dernier utilise les dernières technologies, dont le Havok, le Speedtree et le FaceGen, une énorme avancée pour l’époque. À partir de 2004, les choses s’emballent et des rumeurs commencent à circuler autour du jeu, notamment à cause d'une offre d’emploi émanant de Bethesda et précisant qu’une connaissance des Elder Scrolls est un plus. Forcément la communauté a senti le coup venir et le 12 juillet 2004, la filiale de Zenimax sort de son silence et confirme officiellement le développement du prochain Elder Scrolls, avant de dévoiler le sous-titre Oblivion deux mois plus tard.

Oblivion, une superproductionOblivion, une superproductionOblivion, une superproduction

Les mois passent, les premières images sortent, on apprend que le jeu est prévu sur PC et Xbox 360 et une sortie pour l’hiver 2005 est alors avancée. Hélas, connaissant les habitudes de la firme de Weaver, le développement avance plus lentement que prévu et un report est annoncé. The Elder Scrolls IV : Oblivion sortira finalement le 21 mars 2006.

Oblivion, une superproduction

L’histoire du jeu

Oblivion, une superproduction
Ce cher Uriel Septim VII tirera sa révérence dans cet opus

L’histoire commence en l’an 433 de la troisième ère, soit six ans après la fin des évènements de Morrowind et prend place dans la province centrale de Tamriel, Cyrodiil. L’Empereur Uriel Septim VII, encore lui, est bien embêté, ses trois fils ne sont pas mariés. Geldall, Ebel et Enman sont rapidement suspectés par les habitants du Troisième Empire de Cyrodiil d’avoir été remplacés par des daedras, des créatures immortelles possédant, entre autres, le pouvoir de changer de forme. Cette imposture serait un résidu du complot organisé par le mage Jagar Tharn il y a plus de trente ans, relaté dans The Elder Scrolls : Arena, le tout premier jeu de la série.

Tamriel est toujours en mouvement et cette période n’échappe pas à la règle, de nombreux peuples sont en conflit ou tout du moins en mouvement. Les Argoniens rentrent les uns après les autres en Argonie, les territoires des Khajiits sont menacés et dans l’ombre se trame un plan maléfique organisé depuis un moment par la secte des Dagonites…

C’est dans cet univers instable que votre avatar devra évoluer. Une fois n’est pas coutume, vous commencez en prison, mais pas dans n’importe quelle cellule. Il y a dans celle-ci un passage secret que l’Empereur Uriel Septim VII en personne souhaiterait emprunter, il a de gros ennuis puisqu’une secte du nom de l’Aube Mythique est à ses trousses. Mais Uriel a eu une vision, il vous a vu dans un de ses rêves et vous fait comprendre à demi-mot que vous êtes l’élu. Il vous invite donc à le suivre dans sa cavale, mais sera bien vite assassiné par une lame de l’Aube… Avant de mourir, votre Empereur vous confiera l’Amulette des Rois et une mission, retrouver son fils caché, Martin. Pourquoi lui ? Car ses trois enfants légitimes ont également été tués par la secte et que l’Empire de Cyrodiil a besoin d’un nouveau leader.

Oblivion, une superproduction

Malheureusement pour vous, après avoir tué l’Empereur, la secte de l’aube ouvre les portes de l’Oblivion. Une autre dimension abritant le chef des Dragonites, Mehrunes Dagon, ayant pour plan d’envahir Tamriel. Vous partez donc à la recherche de Martin, avec dans votre poche la précieuse amulette des Rois…

Le gameplay

Oblivion, une superproduction
La région de Cyrodiil, terrain de jeu d'Oblivion

Oblivion suit les standards de la série, c’est un RPG offrant un monde ouvert d’une taille deux fois plus importante que celui de Morrowind, 57 km² contre 24 km². Encore une fois la liberté est incroyable, on aura vite fait de mener notre petite vie et d’oublier la quête qui nous est confiée. Se lancer dans une carrière de gladiateurs ou partir faire la tournée des centaines de donjons disponibles sont tout à fait possible sans faire avancer l’intrigue principale.

Le système de création de personnages est encore une fois très complet avec, au menu, 10 races, 21 classes de base et bien évidemment la création de classes introduite dans Daggerfall. Un concept hérité de Morrowind signe son retour, les signes astrologiques. Si l’on rajoute les 21 compétences augmentables, le système permet une spécialisation très poussée, tout en restant abordable au néophyte.

Oblivion, une superproduction

Les néophytes, parlons-en justement. Ces derniers ne sont décidément pas oubliés dans ce quatrième opus puisqu’un système de guidage digne d’un GPS est proposé. Plus besoin de partir à la recherche de PNJ aux noms bien vagues, votre prochain objectif est désormais affiché sur la carte. Cela fut critiqué par un bon nombre de puristes, la recherche faisant partie du charme de la série, on a vite l’impression de jouer les garçons de course. Tout cela contribue à rendre le jeu plus linéaire pour ceux qui n’osent pas s’affranchir de la quête principale.

Le système de combat a été revu et rendu plus dynamique. Le maniement des armes est plus fluide et précis, des combos sont désormais possibles. L’intelligence artificielle est elle aussi plus réactive et efficace, capable d’élaborer des stratégies et de surprendre le joueur. L’interface est cette fois-ci sujette à débat. Ayant été conçue pour console, la résolution et la maniabilité sont très moyennes sur PC… Deuxième point qui a fait couler beaucoup d’encre, le level scalling, c’est-à-dire le fait que les monstres adaptent automatiquement leur niveau au vôtre.

Oblivion, une superproductionOblivion, une superproductionOblivion, une superproduction

Les graphismes

Oblivion représentera sûrement la plus grande réussite de la série en termes de graphismes. Le titre deviendra LA référence du domaine pendant quelque temps. La végétation est dense et envoûtante, cela est en grosse partie dû à la technologie SpeedTree. En ce qui concerne les personnages, Elder Scrolls fait ici un gros pas en avant et propose des visages beaucoup plus crédibles que ceux de Morrowind, même si parfois un peu étranges, et jouissant d’une animation faciale complète.

Oblivion, une superproductionOblivion, une superproduction

La technologie Havok offre une physique convaincante et permet de manipuler les objets librement. Bref, le moteur graphique fait plaisir et reste agréable aux yeux encore aujourd’hui. La critique ne manquera pas de le rappeler. Dans notre test, Aiste va même jusqu'à dire que « Oblivion dépasse amplement le cadre de la simple "performance" visuelle ». Le tout est un peu gourmand à sa sortie et nécessite donc une configuration musclée, mais c’est justifié.

Epilogue

Comme prévu, Oblivion est une franche réussite, surpassant même Morrowind en termes de notation. Le titre affolera les agrégateurs en atteignant entre 93% et 94% en fonction des plates-formes. Couplé à une attente grandissante au fil des mois, le jeu se vendra très bien et ce, malgré l’exclusivité temporaire de la Xbox 360 du côté des consoles. On parle aujourd’hui de 3,5 millions d’exemplaires vendus.

La plupart des critiques s’accorderont à dire qu’il s’agit du chapitre ultime de la série. Là où Morrowind était très bon, Oblivion repousse les limites et atteint l’excellence. Les quelques blâmes seront surtout dirigés vers l’interface et la simplification de la progression dans le jeu. Les outils de création seront également très bien accueillis par la communauté qui continue à faire vivre le jeu encore aujourd’hui.

Oblivion, aidé de quelques mods graphiques

Oblivion, une superproductionOblivion, une superproduction

Afin de profiter encore un peu du succès de son dernier-né, Bethesda va travailler et sortir deux extensions qui seront encore une fois plutôt bien reçues par les joueurs et la critique. Tout comme à l’époque de Morrowind, une partie de l’équipe travaille sur ces dernières, tandis que l’autre travaille sur un autre projet, mais cette fois-ci il ne s’agit pas d’un Elder Scrolls

Franck et Aiste testent Oblivion

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Commentaires
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lotro__ludo lotro__ludo
MP
Niveau 9
le 07 juin 2015 à 17:19

C'est celui que je prefere, loin devant skyrim.

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Sommaire Dossier
  • La fondation de Bethesda
  • Les prémices d’une licence culte, The Elder Scrolls : Arena
  • Daggerfall, la version ultime du premier opus
  • The Elder Scrolls entre dans le troisième millénaire : Morrowind
  • Oblivion, une superproduction
  • L'épisode ultime, Skyrim
  • Une nouvelle expérience, The Elder Scrolls Online
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