Issu d’un environnement difficile, 50 Cent a bâti sa renommée sur sa musique, y ajoutant une carrière d’acteur entamée au milieu des années 2000. Ce côté touche-à-tout, il va également le matérialiser avec deux jeux, Bulletproof et Blood on the Sand, respectivement sortis en 2005 et en 2009. Et si le premier n’a pas fait date, le deuxième a le mérite d’assumer le second degré de son scénario. 50 Cent y campe évidemment son propre rôle et démarre l’aventure en se produisant en concert au moyen-orient. Rien de bien étonnant pour l’instant, sauf quand il réalise in-game que l’organisateur du dit-concert n’est pas capable de le payer. S’ensuit un improbable retournement de situation qui voit le chanteur être réglé via… un crâne orné de diamants, qu’il va, ô surprise, se faire dérober dans la foulée, enclenchant le point de départ d’une folle aventure. Armés jusqu’aux dents, lui et l’un des membres de sa clique vont alors partir en chasse de l’auteur du larcin dans un TPS au style bourrin assumé, transformant Fifty en héros de film d’action à la gâchette compulsive. Un choix qui sied finalement plutôt bien à l’homme, mais reste quand même une version très fantasmée et improbable de lui-même.
Vous reprendrez bien un peu du trailer de lancement ?