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Test Wildstar

Wildstar présente sa nouvelle mise à jour : L'Energie de la Matrice Primaire

7 571 vues
Profil de mrderiv,  Jeuxvideo.com
mrderiv - Journaliste jeuxvideo.com

Oyez Oyez, voici venir un nouvel arrivant dans l’impitoyable arène du MMORPG moderne. Un lieu où règne une concurrence absolue, où les plus faibles ne font pas long feu face à un public toujours plus exigeant. On s’accorde à dire que pour résister à la bataille, les participants doivent revêtir leurs meilleurs atours. A l’heure du tout free-to-play, Wildstar, tout comme le récent TESO, décide d’aller à contre-courant de la tendance en optant pour un système hybride à mi-chemin entre l’abonnement mensuel et l’achat de temps de jeu directement via de l’argent virtuel. Si pour s’en sortir la plupart des MMO espèrent susciter l’adhésion des joueurs en mettant en avant un univers connu ou un gameplay “novateur”, Wildstar annonce la couleur en proposant dès sa sortie un background original accompagné d’un contenu très étoffé tant en matière de PvE que de PvP. Le titre de Carbine arrivera-t-il à convaincre sur le long terme un public attendant chaque nouvelle sortie de MMO avec impatience pour s’y désintéresser à peine quelques mois plus tard ?

Wildstar

Se lancer dans le test d'un MMORPG n'est pas chose facile, surtout quelques jours à peine après sa sortie. Soyons clairs, entre les bêtas fermées et ouvertes, mon expérience sur le jeu remonte maintenant à presque deux ans. Toutefois, il serait imprudent de prétendre dresser si tôt un bilan définitif du jeu. Ce test, tout comme celui de TESO fera l’objet de mises à jour au cours des prochains mois. Ceci afin de coller à la nature évolutive propre aux MMO et nous laisser le temps de voir si ces premières impressions se confirmeront sur la durée. La réaction classique du joueur confronté à Wildstar pour la première fois pourrait se résumer à cette simple phrase “Ah, mais ça ressemble à World of Warcraft ton truc là non ?!”. Visuellement parlant, les deux titres empruntent la voie d’un style cartoon exacerbé et partagent effectivement une ambition commune : fidéliser le joueur en lui proposant un contenu riche et efficace à tout moment. Pari réussi ?

L'appel de Nexus

Wildstar
Toi, oui toi ! As-tu fait ton Chua de race ?
Tous les regards sont tournés vers Nexus, planète sauvage fourmillant de reliques anciennes à découvrir. Les Eldans, ces vieux malins, n’ont rien trouvé de mieux à faire que de disparaître mystérieusement en laissant derrière eux les fragments d’une technologie hyper évoluée. Il n’en fallait pas plus pour attirer les colons de toute la galaxie. D'un côté, les Exilés y voient la promesse d’une nouvelle terre d’accueil, de l’autre, le Dominion une conquête supplémentaire à ajouter à son plan expansionniste. Le joueur peut au choix incarner l’une des 8 races disponibles à travers ces deux factions. Déjà, le character design très cartoon des personnages donne le ton. Certains semblent tout droit tirés de productions Disney ou de films d’animation à l’esprit déjanté. Entre le côté Flower Power des Aurins avec leurs pâquerettes dans les cheveux ou les mignons scientifiques / sociopathes Chuas, Wildstar mise une grosse partie de sa réussite sur l’humour et l’autodérision.

Wildstar
Explorateur, une vocation rêvée pour les Indiana Jones en herbe.
Si le choix des classes reste plutôt basique (Guerrier, Toubib, Rôdeur, Esper, Ingénieur et Arcanero), une nouvelle donnée fait tout de même son apparition dans le processus de création de personnages : les vocations. Vous aimez farfouiller tous les recoins d’une zone, bondir frénétiquement dans des Jumping Puzzles, choisissez la voie de l’explorateur. Attiré par les secrets des Eldans, la voie du scientifique est faite pour vous. Envie d’aider votre prochain en construisant tout plein de stations de buffs, choisissez celle du Colon. Bien loin d’être reléguées à de simples activités annexes, les vocations s’intègrent de façon naturelle à la progression. Elles ajoutent encore du contenu au grand nombre d’activités proposées par le jeu. Dommage que l’on ne puisse en choisir qu’une seule par personnage. D'un côté, cela poussera les plus acharnés à recommencer l’aventure avec un ou plusieurs rerolls.

Du contenu, partout, tout le temps

Wildstar
La rencontre avec les employés de Protostar est un grand moment d'humour déjanté.
Qu’on se le dise, le plus gros défi pour un joueur un tant soit peu bercé dans le MMO sera de s’ennuyer au cours de la progression. N’ayons pas peur des mots, Wildstar propose le leveling le plus agréable et abouti qu’il nous ait été donné de voir depuis quelques années. Il y a des choses à faire partout et tout le temps. Tandis que la tendance actuelle du genre lorgnerait vers le sandbox (on laisse les joueurs créer leurs propres contenus en leur proposant des outils adaptés), Carbine fait le pari d’emprunter la voie du Theme Park. Pour les néophytes, sachez que le terme caractérise les MMO proposant une foule d’activités dirigistes produites par les développeurs. Visiter le environnements du jeu revient à se balader dans un immense parc d’attractions débordant d’activités amusantes à découvrir. De nombreuses zones déclenchent des petits événements sous forme de défis à remplir dans un temps limité pour espérer empocher une récompense. Il en résulte un plaisir de tous les instants rarement atteint dans les productions récentes du genre. Le tout est agrémenté de déplacements dynamiques à base de sprints et de doubles sauts dont on usera et abusera. On aurait aimé bénéficier d'une interface de suivi de quêtes un peu moins fouillis, mais ce défaut peut être corrigé en installant quelques add-on, une fonctionnalité très encouragée par les développeurs.

Wildstar
Les Infocubes, la plus grande base de données de tout Nexus.
On rit souvent devant les situations ou les dialogues farfelus des PNJ rencontrés. Entre le tempérament hilarant des Chuas ou les dialogues sarcastiques des membres de Protostar, le jeu bénéficie d’une écriture agréable, souvent drôle et teintée de cynisme. Cette dernière parvient même à faire passer la pilule d’objectifs de quêtes ne brillant pourtant pas toujours par leur originalité. Néanmoins, Carbine a eu l’excellente idée d’aller à l’essentiel en matière de textes de quêtes. Jamais un PNJ ne vous bassinera avec des tartines de texte pour vous envoyer massacrer trois pauvres loups dans les sous-bois. A la manière d’un Twitter, le jeu va droit au but, il ne dépasse que rarement les 4 ou 5 lignes de dialogues. Cette concision ne fait toutefois aucun mal au développement du background puisque le monde regorge de secrets à dénicher. Entre les Infoscubes, les ouvrages à collectionner et le codex accessibles à tout moment via l’interface, Nexus offrira tous ses secrets à quiconque prendra le temps de s’y intéresser.

Pimp my class

Wildstar
Le système de progression des talents permet de booster certaines de vos capacités.
Wildstar souhaite fournir le plus d’outils possible pour modifier la manière de jouer sa classe. Le but est d’éviter de frustrer le joueur en le cantonnant à un seul rôle. On reste bien sûr assez loin de l’aspect couteau suisse des personnages de Guild Wars 2 ou de la liberté laissée dans la création de build d’un The Elder Scrolls Online. Toutefois, le jeu ne tombe pas pour autant dans les stéréotypes habituels. Un ingénieur pourra ainsi servir de dps ou de tank, alors qu’un Toubib aura toute une panoplie à disposition pour effectuer de lourds dommages à l’adversaire. Cette volonté de ne pas enfermer le personnage dans un archétype immuable se traduit par le choix laissé au joueur quant à l’évolution de ses aptitudes et capacités. Celles-ci sont réparties en onglets selon leur utilité en combat, entre dégâts purs et soutien. Les amoureux d’optimisation et de theory crafting auront de quoi bidouiller des tas d'archétypes via l’interface des AMP, sortes de sphériers des compétences passives du jeu.

Un système de combat de Chua

Wildstar
Il faudra jouer du clavier pour échapper à certains effets de contrôle.
La pierre angulaire d’un MMORPG est son système de combat. Wildstar opte pour une barre d’action à emplacements limités sur laquelle on placera au choix des capacités à débloquer et à améliorer au fil des 50 niveaux. Leur répartition en plusieurs catégories (assaut, soutien, hybride, etc.) annonce la couleur : le système de jeu se base sur une sainte trinité classique Tank / Heal / Dps s’accordant à merveille avec l’orientation PVE hardcore du jeu. Qu’on se le dise une nouvelle fois, le titre de Carbine ne compte pas révolutionner le genre. Il tente et parvient à tirer le maximum dans l’utilisation de mécanismes éprouvés depuis des années. Ça tombe plutôt bien puisque la trinité est l’une des caractéristiques originelles du MMORPG à avoir été la plus remise en question ces derniers temps. Pas d’expérimentations douteuses ici, le schéma est classique et fait du bien. Dès les premières heures de jeu, les combats brillent par une fluidité exemplaire. Jouer à Wildstar provoque une agréable sensation de contrôle total de son personnage en parfaite adéquation avec l'exigence requise par les combats.

Un Télégraphe pour vous m'sieur !

Wildstar
Ce bison ne semble pas très futé...
Entre tradition et modernité, le jeu opte pour des combats dynamiques avec ou sans ciblage. Wildstar n’est pas de ces MMO se jouant un café dans la main tout en regardant votre épisode hebdomadaire des déboires de Tyrion Lannister. La raison porte le nom de Télégraphes. Même si le principe d’indications au sol est loin d’être novateur, il sert ici de base au système de combat. Pour faire simple, chaque capacité (alliée ou ennemie) dessinera son aire d’effet sur le terrain. Et croyez-moi, il ne fait pas bon rester dans les zones rouges sous peine de voir sa barre de vie fondre à vitesse grand V. Entre la course, le sprint et les esquives, il existe heureusement une belle palette d’outils pour échapper aux télégraphes. Durant les premiers niveaux les zones rencontrées restent basiques, de simples cercles ou de bêtes lignes droites. Néanmoins, elles se complexifient au fil de la progression pour atteindre des schémas beaucoup plus pernicieux sur les créatures plus puissantes dans les donjons et dans les raids.

Raid is (not) Dead

Wildstar
Voici Gueule d'acier, un World Boss disponible assez tôt dans le jeu.
Ces mécanismes dévoilent tout leur potentiel durant les phases de jeu en groupe. Rares sont les MMO à pouvoir se vanter de proposer autant de contenu instancié dès la sortie : donjons à parcourir à 5 joueurs, aventures disposant de nombreux chemins dépendant de votre voie. Wildstar dispose aussi de deux raids destinés aux plus acharnés des joueurs de haut niveau. Avis aux vieux briscards nostalgiques, ces raids sont accessibles à des groupes de 20 ou de 40 joueurs. Oui, 40 joueurs vous avez bien lu ! Alors que la plupart des productions récentes délaissent ce modèle au profit de formats plus intimistes (25 joueurs tout au plus), Carbine débarque avec une formule résolument old-school. Pas de fausses promesses d’accessibilité ici, la philosophie des raids se résume en un mot : hardcore. Oubliez les groupes pick-up et les stratégies élaborées à la va-vite, ce contenu s’adresse exclusivement aux guildes les mieux préparées. Au programme de ces instances : boss titanesques et télégraphes psychédéliques transformant certaines rencontres en simili Shmup tant les effets à éviter s’annoncent nombreux. Les vétérans du MMO devraient y trouver leur compte. Ce n’est pas pour rien que de nombreux anciens joueurs de WoW, nostalgiques de l’époque Vanilla placent beaucoup d’espoir dans le contenu HL de Wildstar. La seule inconnue à l’heure actuelle reste la capacité du jeu à offrir une lisibilité suffisante aux joueurs perdus entre plusieurs dizaines de télégraphes et effets de sort à l’écran.

Walatiki Baboune !

Wildstar
Le PvP s'annonce technique et gratifiant pour les équipes soudées.
Ce souci de lisibilité pourra aussi en gêner certains en PvP. Pour le joueur novice, les affrontements en champ de bataille à 10 contre 10 peuvent très vite tourner à la bouillie d’informations affichées sur l’interface. Pour ses grands débuts, le jeu offre deux Battlegrounds basés sur des mécanismes classiques du genre : un mode capture de drapeaux (en l'occurrence un masque dans le temple de Walatiki) ainsi qu’un capture de points. Les batailles se révèlent assez prenantes et plus techniques que ce que l’explosion visuelle d’effets à l’écran peut laisser supposer. Carbine a encore de la route à faire pour arriver à clarifier le tout, mais l’amusement est bien présent. Les grosses structures orientées PVP semblent d’ailleurs y trouver leur compte. Je pourrais aussi évoquer les Warplots, ces immenses champs de batailles théâtres de l’affrontement de deux équipes de 40 joueurs niveau 50, mais il est encore trop tôt pour en parler puisque rares sont les personnages à avoir atteint ce niveau à l’heure où j’écris ces lignes.

Un Chua artistique qui divisera

Wildstar
Les voyages en Holo-taxis seront l'occasion d'entendre le chauffeur raconter sa vie... quel plaisir.
Comment parler de Wildstar sans évoquer son style graphique. Soyons clairs, la patte cartoon ne plaira pas à tout le monde. Certains clament même haut et fort que le jeu ressemble à un bête clone artistique de World of Warcraft. Les développeurs ne vont pas me simplifier la tâche puisque les 17 membres fondateurs de Carbine sont effectivement d’anciens employés de chez Blizzard ayant tous travaillé sur WoW Vanilla. Mais au-delà de ses apparentes similitudes avec le style "Azerothien", Wildstar pousse le style cartoon dans une tout autre sphère. C’est bien simple, le jeu ressemble à un dessin animé du samedi matin ; le genre de cartoons barrés appréciés par les petits et les grands enfants que nous sommes. Ce choix graphique accouche de personnages à la dégaine loufoque dotés d’animations convaincantes. Quant aux environnements, ils n'hésitent pas à utiliser une palette de couleurs acidulées. Le tout forme un univers riche et cohérent n’ayant pas peur de tourner en ridicule même le plus épique des moments. Les amateurs d’humour à la Pixar ou de séries comme Ratchet & Clank ou Jak and Daxter seront ravis de retrouver cet esprit farfelu. Rarement un MMORPG aura été si furieusement déjanté dans son écriture. On en redemande.

Wildstar
Tu ne me laisses pas le Chua, je quitte cette planète !
Le jeu utilise un moteur graphique propriétaire permettant d’afficher un rendu fluide et convaincant sur la plupart des machines un tant soit peu "gamer". Toutefois, l’optimisation reste encore à travailler pour les configurations plus modestes. Ces dernières semblent peiner à afficher un rendu fluide dans les environnements chargés de détails (en Capitales par exemple). Du côté des points à améliorer, on pourra aussi citer quelques éléments de l’interface. Cette dernière a su évoluer dans le bon sens depuis les premières bêtas mais quelques menus mériteraient encore un petit coup de polish comme les AMP, l'artisanat ou le suivi des quêtes. Du côté de la bande-son et du doublage, c’est pour le moment un sans-faute. Les thèmes musicaux restent bien en tête et s’accordent même quelques moments de grâce (mention spéciale au thème de la Cathédrale de la lumière côté Dominion). Le doublage en français nous a convaincus de par sa capacité à respecter l'humour des dialogues remplis de jeux de mots et de références à la pop culture.

Craft & Co

Wildstar
L'interface d'artisanat demandera quelques sessions afin de révéler toutes ses subtilités.
Tout l'enjeu pour un MMO est de rendre ses professions suffisamment intéressantes en termes de progression mais aussi en termes d'objets fabriqués. Il faut que le joueur ait le sentiment que ce qu’il vient de créer lui sera utile. La méthode de récolte des composants (plantes, mines, reliques) ne diffère pas foncièrement des classiques du genre mais réserve quelques agréables surprises comme des gisements vivants de minerai ou encore drones de combat apparaissant aléatoirement durant la prospection en archéologie. L’artisanat s’inscrit dans l’esprit de leveling du jeu, il ne vient pas ralentir la progression du joueur, bien au contraire. Une fois les matériaux en poche, il est temps d’aller s’installer devant une table de confection. Soyons clairs, vous serez sans doute déstabilisé durant vos premières séances de craft. La faute à un système complexe au premier abord et sans doute inutilement alambiqué. Pour faire simple, disons que le rendu final d’un objet est susceptible de varier en fonction des améliorations que vous allez associer à sa recette. Il faudra fabriquer certains items spécifiques pour faire évoluer un arbre technologique propre à chaque profession. Ajoutez à ça un système de points de talents dédié au craft et vous obtenez un artisanat complet et prenant.

On est bien chez Chua

Wildstar
Il ne me manque plus que 3 pièces d'or pour m'acheter un superbe lot de nains de jardin.
Au rang des fonctionnalités régulièrement réclamées par les joueurs mais souvent ajoutées sur le tard par les développeurs, le housing figure en bonne position. Wildstar ne fait décidément pas les choses à moitié puisque cette feature est disponible dès le lancement. Un lopin de terre flottant dans le ciel vous attend à partir du niveau 14. Assez vide au départ, il pourra être agrémenté d’une foule de constructions utiles et / ou extravagantes. La pièce maîtresse de ce décor idyllique sera votre maison à choisir parmi un vaste panel de modèles. Il est possible de décorer l’endroit du sol au plafond en farfouillant dans une bibliothèque d’objets bien fournie.

Wildstar
Pressons le raisin dans la joie et l'ivresse de la quête journalière à domicile.
Mais au-delà de l’aspect décoratif, le housing sera aussi l’occasion de disposer d’un tas d’outils fort pratiques pour votre phase de pex. On pourra par exemple placer une table d’artisanat, un vendeur, un spot de récolte de ressources et même des entrées d’aventures ou des constructions débloquant des quêtes journalières. Se téléporter chez soi ne coûte rien et peut être effectué à tout moment depuis n’importe quel endroit. Vous pouvez même autoriser vos amis à venir squatter chez vous quand bon leur semble. De par sa facilité, sa richesse, son utilité et sa convivialité, le système de housing de Wildstar est tout à fait apte à occuper le joueur durant de longues heures.

Assassin's C.R.E.D.D.

Wildstar
Les C.R.E.E.D. un système permettant de payer son abonnement avec votre or virtuel.
A l’image de ses mécanismes inscrits dans la continuité, Wildstar fait le pari de se lancer avec un système d’abonnement mensuel. Le genre de décision capable de scinder une communauté en deux. D’un côté, les défenseurs du modèle mettent en avant un suivi plus régulier des MMO payants. De l’autre, les adeptes du free-to-play prônent l’accessibilité au plus grand nombre et la philosophie du “payez si vous en avez envie”. A cela, Carbine répond par un système hybride : le C.R.E.D.D., acronyme de Certificat de Recherche, d’Exploration, de Destruction et de Développement. Dans les faits, un joueur peut décider d’acheter un C.R.E.D.D. contre de l’argent réel sur le site officiel. Il peut alors aller le revendre sur le jeu contre de la monnaie virtuelle. L'achat d'un C.R.E.D.D. en jeu équivaut à se payer un mois d'abonnement contre de l'or virtuel. Ce système fonctionne sur le principe de l’offre et de la demande, les prix sont donc susceptibles de connaître d’importantes variations. Quoi qu’il en soit, il est trop tôt pour juger de l'efficacité de la chose puisqu'il n’est pas encore possible d’utiliser le système à l’heure de ce test.

Un point sur la release

La sortie de Wildstar s’est déroulée sans trop d'encombres. Malgré un léger retard à l’ouverture des serveurs suite à une attaque DDOS chez Carbine, tout s'est passé de façon exemplaire. Malgré des files d'attente un poil longues aux heures de pointe sur les serveurs les plus populaires, il nous semble important de signaler que les quêtes buggées se font très rares. La progression n’est nullement ralentie par des déconnexions intempestives ou des soucis de stabilité.

Points forts

  • Un contenu très généreux pour tous types de joueurs
  • Un PvE classique mais diablement efficace
  • Ambiance artistique cartoon soignée et assumée
  • Il est bien difficile de s’ennuyer durant le pexing
  • L’humour omniprésent
  • Les donjons, aventures et raids, enfin un MMO disposant de contenu de haut niveau dès sa sortie !
  • Doublages français convaincants
  • Bande-son réussie
  • Customisation de l'interface via les add-on

Points faibles

  • Interface parfois surchargée
  • PvP quelque peu fouillis en termes d'affichage
  • Journal de suivi des quêtes peu pratique à l’usage
  • L’absence de map dans les grottes
  • Il reste des optimisations à faire pour les configs modestes

Avis aux fans désillusionnés de MMO classiques : il y a encore de l’espoir. Inutile de chercher trop loin, c’est dans les vieux pots que l’on fait souvent les meilleures confitures. Alors quand en plus le pot est truffé de contenu, de bonne humeur et de concepts maîtrisés, pourquoi bouder son plaisir ? Là où Wildstar frappe un grand coup, c’est qu’il n’essaye à aucun moment de se positionner en chevalier blanc du MMORPG tentant de sauver le genre à grands coups de nouveautés. Au contraire, il reprend avec brio ce qui se fait de mieux depuis de nombreuses années en essayant de fignoler avec soin le moindre de ses détails. Doté d’un contenu gargantuesque dès sa sortie, le jeu de Carbine s’adresse à la fois aux passionnés de PvE et de PvP. Certes son univers et ses graphismes pourront diviser, mais comment rester de marbre devant tant de maîtrise, d’humour et de fraîcheur. Si vous cherchez une aventure capable de vous happer des mois durant sans craindre un sentiment prématuré de lassitude, Nexus vous tend les bras.

Note de la rédaction

18
16.3

L'avis des lecteurs (277)

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