Un an après une sortie remarquée, surtout pour s’être placé en concurrent direct de Skylanders, Disney Infinity remet ça. Point de Donald, Mickey et autres stars de l’univers Disney comme on le connaît pour nous accompagner dans cette nouvelle aventure. Souhaitant plutôt surfer sur une vague plus mature, le géant aux grandes oreilles a préféré profiter de son acquisition faite en 2009 (Marvel Studios) pour renforcer son pouvoir de séduction, en proposant une itération autour de l’univers des super-héros.

Des super-héros en pagaille

Soucieux d’offrir un maximum de choix en fonction des goûts de chacun, Disney va ainsi décliner son Infinity en trois versions : Avengers, Spider-Man, Les Gardiens de la Galaxie. Trois aventures distinctes, la plus surprenante étant certainement la dernière, qui met en scène des héros méconnus du grand public. Drax, Groot, Star-Lord, Gamora et Rocket Racoon (qui ne seront pas jouables dans les deux autres packs sauf Rocket Racoon, compatible avec l’aventure Avengers) n’évolueront pas à New York (contrairement aux Avengers et Spider-Man), mais dans une galaxie lointaine, dont certains plans et niveaux rappellent clairement l’ambiance de Ratchet & Clank. Groot (humanoïde ayant l’apparence d’un arbre), Drax le destructeur (ressemblant étrangement à Kratos), Star-Lord (combattant et fin tireur), Gamora (experte en arts martiaux) et Rocket Racoon (pilote, spécialiste en armes lourdes) auront ainsi pléthore de missions à remplir pour préserver l’équilibre instable de l’univers. Une épopée à laquelle pourra se greffer un autre super-héros en la personne de Iron Man (jouable aussi dans l’aventure dédiée à Spider-Man). Histoire de ne pas trop se perdre dans toutes ces compatibilités, sachez enfin que Hulk pourra participer à l’aventure Avengers et Spider-Man, et Nova viendra épauler les Gardiens de la Galaxie.

Toy Box retapé

Disney Infinity 2.0 ne change pas dans la forme ni dans le fond, le principe de jeu restant le même, avec son socle et ses figurines. Le gameplay demeure très accessible, avec pour chaque héros des caractéristiques spécifiques (un arbre de talents est d’ailleurs dispo) et des missions en pagaille. Mais là où l’éditeur a réalisé un vrai et bel effort, c'est pour le mode Toy Box, jugé mal fini et bien trop complexe d’utilisation pour les plus petits des gamers. Automatisant certaines constructions, autorisant le joueur à placer un personnage qui fabriquera l’environnement à sa place, ce mode s’est considérablement enrichi et simplifié. Une bonne nouvelle, à laquelle s’en ajoute une autre : toutes les figurines du premier volet sont invitées à rejoindre ce beau et sympa bac à sable.