Après la terre avec World of Tanks, et le ciel avec World of Warplanes, place à la mer avec World of Warships, anciennement connu sous le nom de World of Battleships. Le studio Wargaming poursuit donc sur sa lancée pour tenter cette fois de séduire tous les passionnés de touché-coulé.
Le succès que connaissent World of Tanks et World of Warplanes ne cesse de grandir. Chaque jour, ce sont des millions de joueurs qui se retrouvent en ligne pour s'affronter à bord de leurs tanks ou de leurs avions de guerre. Cet engouement n'est pas près de tarir avec l'arrivée d'un nouveau volet dans la série toujours présenté en free-to-play, mais ce coup-ci dédié aux navires.
Le gameplay est un peu plus lent que les autres "World of".
A sa sortie, prévue quelque part en 2014, World of Warships proposera tout un ensemble de bateaux tirés des flottes américaines et japonaises de la première moitié du vingtième siècle. Sont déjà prévues pour plus tard les unités allemandes, françaises, ou anglaises. Les nombreux navires, tous fidèlement reproduits selon la réalité historique, se répartiront en quatre catégories : porte-avions, cuirassés, destroyers et croiseurs. Non, il n'y aura pas de sous-marins, les développeurs ayant jugé impossible de les intégrer sans ruiner l'équilibre du titre. Chaque type de bateaux proposera ses points forts, mais aussi ses faiblesses qu'il faudra maîtriser au mieux, surtout en multijoueur pour assurer son rôle au sein du groupe puisque encore une fois, c'est du côté du multi que World of Warships compte briller. Plusieurs modes de jeu sont d'ailleurs prévus pour occuper les joueurs sur des cartes variées dont certaines sont directement inspirées de sites réels.
Les porte-avions permettent d'envoyer des appareils en reconnaissance.
Le système de visée des canons est très classique et rappelle celui des autres épisodes. Celui des torpilles est plus particulier puisqu'il affiche deux zones vertes de part et d'autre du navire avec la possibilité d'influencer la direction du tir à l'intérieur de ces zones. Il convient de prendre en compte la vitesse de son croiseur, et celle de la cible, pour tenter de prévoir l'impact au plus juste. On l'a dit, chaque bateau affiche ses caractéristiques propres. Par exemple, les destroyers sont des navires plus rapides que la moyenne, mais aussi plus vulnérables face aux attaques ennemies.
Le jeu se montre comme toujours très accessible.
Si World of Warships se concentre essentiellement sur les navires, on pourra tout de même apercevoir des avions envahir les cieux. En fait, il sera même possible d'envoyer des avions à partir de son porte-avions. Cela dit, on ne pourra pas piloter directement les dogfighters. Le jeu ne nous autorise qu'à leur indiquer où aller ou qui attaquer. A ce sujet, on se demande quand Wargaming se décidera enfin à combiner ses trois univers World of Tanks, World of Warplanes et World of Warships pour offrir un jeu de guerre complet touchant la terre, le ciel et la mer. Les représentants de la firme nous affirment y penser fortement mais aucune annonce officielle n'est donnée. Là, encore, tout est question d'équilibre entre les différents types d'unités pour permettre à tous de s'amuser.
Nos impressions
La formule établie sur World of Tanks s'adapte plutôt bien aux navires de guerre. Avec un gameplay plus lent, World of Warships met en avant un aspect stratégique plus prononcé qui pourrait séduire une frange de joueurs sensiblement différente de celle visée par le titre avec lequel tout a commencé. Bien que chaque flotte possède de nombreux navires, on regrette juste de ne pas voir plus de nations représentées dès le départ.
