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Test Panzer Dragoon II Zwei
Profil de OldSchoolBobby,  Jeuxvideo.com
OldSchoolBobby - Journaliste jeuxvideo.com

Il faut bien admettre que Panzer Dragoon est l'une des rares séries qui aura pu naître et grandir sur Saturn en dehors du Japon. Après le succès du premier opus, la Team Andromeda s'élargit et lance carrément deux projets de suite qui seront développés en parallèle : un autre rail-shooter, évolution logique du premier jeu, et un RPG, propice à étendre l'univers déjà si riche de Panzer Dragoon. Le créateur de la série, Yukio Futatsugi, supervise aussi ce projet d'un second rail-shooter mais, finalement rattrapé par l'ampleur du RPG également prévu, c'est sous la direction de Katsuhiko Yamada (futur game designer de Rez !) que Panzer Dragoon II Zwei débarque sur nos consoles en 1996. L'esprit de la série reste cependant intact, et Sega offre à ses joueurs un nouveau chef-d'œuvre — un de plus en attendant le prochain, a-t-on envie de dire...

Panzer Dragoon II Zwei

La première suite à voir le jour, Panzer Dragoon Zwei donc (“zwei” signifiant “deux” en allemand), est à nouveau un rail-shooter, c'est-à-dire un shoot'em up où les mouvements du personnage sont limités et suivent une sorte de rail invisible pendant qu'on contrôle un réticule de visée à l'écran. La 3D, naissante à l'époque, a permis à Panzer Dragoon de libérer la caméra à 360° pour créer des combats dynamiques, intégrés dans une réalisation cinématographique où les changements de lieu, de rythme et de musique étaient particulièrement enivrants. Ce sont ces bases que l'on retrouve dans Zwei, mais aussi une certaine influence RPG due à l'autre opus alors en préparation : Panzer Dragoon Saga. Une curieuse alchimie dont le résultat va donner une complicité touchante entre scénario et gameplay.

Panzer Dragoon II Zwei
On se sent parfois tout petit dans le grand monde de Panzer Dragoon.
L'histoire de Panzer Dragon Zwei nous présente celle de Lundi, un jeune éleveur de Coolias (ou Khourieat selon le manuel). Les Coolias sont des créatures mutantes que l'homme a fini par apprivoiser à force de survivre parmi les ruines menaçantes laissées par les Anciens. Depuis quelques temps, les nouveaux-nés de cet élevage montrent des signes inquiétants de mutation : une lumière verte sous la gorge, désignée comme un mauvais présage dans le village de Lundi. Il est donc décrété que tout Coolia naissant avec cette lumière serait immédiatement tué afin de protéger le village. Lundi, en bon adolescent, transgresse cet interdit et cache chez lui un petit Coolia mutant, nommé Lagi. En plus de sa magnifique et fatidique lumière verte, Lagi a quelque chose de spécial : ses ailes ! Encore bourgeonnantes, elles permettent au jeune garçon de rêver d'aventure... Après un an de croissance, Lagi est un Coolia robuste, prêt à s'essayer au grand saut, guidé par son cavalier. Et ça y est ! Un bref instant l'animal s'envole, quand au même moment une catastrophe remue la terre : un gigantesque vaisseau, ressemblant à un dirigeable en pierres blanches, vient de détruire le village où Lundi et Lagi ont toujours vécu. Lagi réagit alors, sa gorge s'illumine, et un frêle faisceau laser s'échappe de sa gueule en direction du vaisseau, avant de s'évanouir dans les airs... C'est avec amertume que notre duo s'élance enfin vers l'aventure.

Panzer Dragoon II Zwei
“Panzer Dragoon Zwei is one of the best 3D shooting games available. Presented for your pleasure.” C'est écrit sur le CD japonais !
Avec pour compagnon un petit dragon encore à peine capable de quitter le sol, le début du jeu nous apprend à protéger Lagi et à le faire évoluer à travers les différents niveaux. Le rail-shooter pur est toujours là mais entre chaque épisode, plusieurs facteurs sont pris en compte pour déterminer si notre dragon évolue et comment. Le simple fait de terminer un niveau assure quelques points, mais pour accéder aux formes de dragons les plus puissantes et les plus impressionnantes il faudra aussi abattre un pourcentage élevé d'ennemis et emprunter certains chemins. Chacun de ces paramètres nous récompense ensuite par 1 ou 2 points, et c'est le total atteint qui permet de franchir ou non le prochain stade d'évolution. Un système par palier qui fonctionne donc au mérite et qui, au-delà de la simple joie de la métamorphose de son dragon, nous récompense en ayant un impact relatif sur la conclusion du scénario (oui, vous devrez obtenir tous les points possible pour participer à la véritable fin du jeu, mais elle en vaut la peine, surtout si vous parvenez à le faire sans consulter d'aide et sans vous renseigner trop longuement sur le jeu). On pourrait, avec le recul, regretter la rigidité de ce système d'évolution par palier (une adaptation selon la manière de jouer, façon Genetos, aurait eu toute sa place vu le background de Panzer Dragoon), mais, à l'époque comme aujourd'hui, ce système reste efficace. Les différentes formes du dragon, bien qu'assez peu nombreuses, se démarquent autant par leur style que par leurs capacités (puissance, résistance, souplesse...) et l'on prend plaisir à recommencer le soft afin de découvrir chacune d'elles en s'améliorant et en empruntant de nouveaux chemins.

Panzer Dragoon II Zwei
Après nos efforts, l'évolution de Lagi est toujours un moment spécial.
Nous l'évoquions en effet, parmi les facteurs déterminants de l'évolution du dragon il y a le choix entre diverses routes. Il ne s'agit pas de niveaux alternatifs, comme dans Darius ou StarFox par exemple, mais bien de sections différentes à l'intérieur d'un même niveau. Aucune indication très claire ne vient envahir l'écran ni l'ambiance du jeu et, la première fois, ce sera sans doute l'instant qui décidera pour vous du chemin à prendre, alors que vous vous tiendrez plutôt vers la droite ou la gauche au moment opportun. Le destin du joueur n'est toutefois jamais malheureux, car tous les niveaux ne proposent pas ce système d'embranchements et toutes les routes possibles sont très réussies, chacune à leur manière. Prendre par le haut nous emmènera dans une succession de virages remplis d'action, prendre par le bas au contraire sera l'occasion d'une étrange et étonnante rencontre... Au bout du compte, c'est vraiment en voyant à quel point cette idée varie les séquences et renforce la rejouabilité du titre que l'on se met à regretter qu'elle soit si peu souvent appliquée (seuls 3 niveaux sur 7 en bénéficient). On sent que certains épisodes ont presque un statut de cinématique entièrement jouable, et que d'autres auraient mérité davantage de développement vu leur excellence et leur énorme potentiel (l'avant-dernier épisode surtout, pour ne pas le nommer). L'ensemble du jeu tel qu'il est reste cependant grandiose, et ce rail-shooter mâtiné d'exploration est un véritablement enchantement teinté de fierté ! On apprend de nos erreurs et on observe Lagi grandir sous notre protection, prendre son envol, se métamorphoser jusqu'à devenir un puissant dragon, et nous protéger à son tour alors que la confrontation finale – superbe – se rapproche de plus en plus.

Panzer Dragoon II Zwei
Le Berserk et un rapid-fire bien dosé viennent compléter notre arsenal.
Le reste du gameplay reprend on l'a dit celui du premier Panzer Dragoon (rotations de caméra, esquives, pistolet rapide, lock-on puissant...), mais y ajoute l'attaque Berserk, qui remplace pour de bon la technique du lock-on en tonneau. Cette attaque Berserk se déclenche à partir d'une jauge qui se remplit avec l'utilisation des lasers autoguidés : arrivée à un certain seuil, la jauge passe au vert et vous pouvez libérer la furie destructrice de Lagi sous la forme d'une véritable nuée de lasers ! Absolument invincible pendant ce temps, vous devez tout de même garder l'ennemi en vue si vous voulez maximiser les dégâts. L'attaque Berserk ne se réduit donc pas à un simple "panic button" et elle devient carrément un élément de stratégie dans l'optique du scoring, beaucoup plus poussé dans cette suite que dans Panzer Dragoon. Il ne suffit plus ici de détruire 100% des ennemis au cours d'un niveau (chose plus facile à dire qu'à faire, malgré tout !), car des valeurs sont désormais attribuées selon l'arme employée (mais qu'on se rassure, ces valeurs n'apparaissent à l'écran que si le hud est réglé en mode Full dans les options). C'est bien sûr le lock-on du dragon qui rapporte alors le plus de points si plusieurs cibles sont visées ensemble, mais certaines situations sont faites de telle sorte qu'un bon coup de Berserk puisse se révéler plus efficace (un aspect du level design qui sera d'ailleurs repris et approfondi dans l'opus Xbox de la série, l'excellent Panzer Dragoon Orta). Plusieurs autres façons de scorer enrichissent encore cette manière d'aborder le jeu, mais ce qu'on retiendra enfin, c'est la fameuse Boîte de Pandore (PanDra's Box pour conserver le jeu de mot) : vous désirez tricher ? Eh bien ça se mérite, répond Panzer Dragoon Zwei ! En effet, il faudra atteindre des objectifs tels que finir le jeu d'une seule traite pour débloquer le contenu de cette boîte à options qui permet de jouer avec le Dragon Noir du premier volet, multiplier par 9 la taille du viseur, changer la difficulté, la jauge de vie... Les rêves les plus fous des amateurs de la série peuvent soudain se concrétiser !

Panzer Dragoon II Zwei
Aujourd'hui encore les effets d'eau en raster scrolling étonnent par leur étrange beauté...
Et comme si tout ça ne suffisait pas, la réalisation du titre est juste renversante. C'est simple, ce Panzer Dragoon est une pure merveille, et en toute franchise, il faudrait dédier un paragraphe entier à certains niveaux ou au boss final, afin de saluer plus en détail leur beauté et l'ingéniosité de leur conception... On peut sans doute parfois leur reprocher un petit manque d'étincelle, peut-être dû à la relative facilité du jeu par rapport à son aîné, mais enfin quel boulot ! La Team Andromeda a su tirer parti des capacités graphiques de la Saturn de la meilleure façon, en mélangeant 2D et 3D là où il le faut. Panzer Dragoon Zwei se pare ainsi d'une 3D mieux maîtrisée, plus fine, idéale pour certains éléments (modèles des personnages, architecture des niveaux, etc.), et emploie en même temps la 2D pour nous offrir de splendides arrière-plans ou des effets bien vus (mettez le jeu en pause pendant le cinquième épisode par exemple !). Alors certes, le tout ne va pas sans apporter son lot de clipping et de tearing de temps à autre, mais la plus haute résolution du soft, associée à une animation plus fluide (30 fps désormais), montrent que bien du chemin a été parcouru depuis le premier opus afin de nous faire entrer dans le monde envoûtant de ce Panzer Dragoon. Du côté des musiques en revanche, les avis peuvent être plus partagés, car même si elles sont toujours excellentes, les orchestrations grandioses ont cédé la place à des thèmes plus synthétiques et tribaux. Il est cependant difficile de ne pas admettre que l'ambiance voulue rend bien le ton de cet univers à la fois futuriste et primitif, et l'évolution de chaque morceau suivant celle du niveau se permet d'être encore plus poussée et même plus subtile à l'occasion. La suite de Panzer Dragoon est tout simplement un crescendo constant d'action poétique, une histoire entourée de mystères qui trouve son point d'orgue dans ce dernier duel, magnifique, où, sur Saturn, la 3D prend enfin tout son sens et sa pleine dimension. A nouveau, merci Sega.

Nos conseils pour (re)découvrir Panzer Dragoon II Zwei

Panzer Dragoon II Zwei
Le design des ennemis est fascinant.
Aucun gros problème de version ou autre à signaler cette fois (Zwei est lui aussi optimisé en 50Hz), mais nous avons tout de même deux choses importantes à préciser. La première, on l'a dit et on le répète, c'est que si vous découvrez la série nous vous recommandons fortement de ne pas trop vous renseigner ici ou là avant d'y jouer, mais plutôt d'insister et de la découvrir par vous-même (d'autant plus que pour un shoot'em up Zwei est loin d'être très difficile). Un conseil qui vaut d'une manière générale pour toute la série – voire pour tout jeu vidéo – bien sûr, mais qui a sans doute encore plus de valeur ici. Avant de lancer la partie, pensez aussi à faire un tour dans les options (le format 16/10, chose rare à l'époque, y est proposé), notamment si vous préférez enlever ou au contraire compléter les éléments du hud affiché à l'écran (radar, barres de vie et de Berserk, etc.).

Panzer Dragoon II Zwei
Voilà la bête ! Zwei est le seul jeu Saturn à proposer cette configuration.
La seconde et dernière chose à dire concerne les accessoires. Panzer Dragoon Zwei peut se jouer avec l'excellent pad Saturn, à la manette 3D (celle de Nights), au Mission Stick et même à la souris ! Or cette fois-ci, le Mission Stick nous intéresse tout particulièrement. Cet accessoire, conçu pour les simulations de vol, confère des sensations encore plus arcade et accentue notre immersion au cœur du jeu. Il faut, comme dans Panzer Dragoon premier du nom, un peu de pratique pour s'habituer à cette maniabilité, mais dans le cas de Zwei, on peut maintenir assez de précision pour affronter le jeu sans encombres. L'esquive prend alors une saveur supplémentaire et certaines séquences déjà cultes (la Route 3 ! le Boss final !) deviennent encore plus impressionnantes. Avec un deuxième Mission Stick, il est même possible de transformer Panzer Dragoon Zwei en véritable twin-stick shooter ! Il n'est pas toujours évident de se coordonner dans cette situation, mais avec le temps on s'améliore, et c'est presque dans un nouveau gameplay, encore plus hypnotique, que l'on se retrouve plongé. On peut aussi improviser une sorte de mode coopératif à la Sin and Punishment sur Nintendo 64, où l'un se charge des mouvements et l'autre du réticule de visée (avec même une dissociation possible entre tirs et lasers !), comme si enfin le dragon et son cavalier prenaient vie et se soutenaient réciproquement jusqu'au bout de leur destin...

Points forts

  • L'alliance toujours enivrante d'un gameplay entre frénésie et poésie.
  • Le nouveau système d'évolution du dragon.
  • Des embranchements qui varient les séquences et démultiplient la durée de vie.
  • Une utilisation spectaculaire des capacités de la Saturn, en 2D comme en 3D !
  • La direction artistique extrêmement inspirée, notamment celle des créatures anciennes.
  • Des musiques toujours aussi excellentes, malgré le changement de style.
  • Un scénario prenant, bien construit, et dont la véritable conclusion se mérite.
  • Les nombreuses options à débloquer dans la Pandra's Box !
  • Un véritable système de scoring cette fois.
  • Le game design presque transcendé par le ou les Mission Stick(s), comme une cerise sur le gâteau (mode coopératif testé et approuvé) !

Points faibles

  • Bien trop facile la première fois si l'on suit les routes par défaut et si l'on abuse des continues infinis (néanmoins utiles pour découvrir chaque chemin).
  • Des niveaux parfois un peu courts par rapport à tout leur potentiel. Les embranchements auraient pu aussi être plus nombreux.
  • Une légère confusion portant sur les à-côtés du scénario (la guerre entre l'Empire et les forces rebelles de Meccania).

Il est difficile de reprocher quoi que ce soit à Panzer Dragoon Zwei après l'avoir parcouru de bout en bout. La relative facilité, et par conséquent la faible durée de jeu du titre sont compensées par une rejouabilité immense, un plaisir de jeu juste sidérant, et le souvenir impérissable laissé par cet univers unique. La Team Andromeda maquille son nouveau rail-shooter par petites touches de RPG bien pensées et bien pesées, sans pour autant abandonner l'aspect action et même arcade inhérent au genre. Alors quand tout ça est réuni au sein d'un monde à la fois si proche et si loin de nous, superbement mis en scène et en musique, c'est simple : on joue à un très grand jeu vidéo.

Note de la rédaction

19
16.9

L'avis des lecteurs (16)

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