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Test Crusader Kings II : Sword of Islam

Crusader Kings II : Sword of Islam : De l'autre côté du cimeterre

5 433 vues
Profil de bill_kim,  Jeuxvideo.com
bill_kim - Journaliste jeuxvideo.com

Quatre mois après la sortie de Crusader Kings II, les Suédois de Paradox Interactive reviennent avec le premier DLC majeur pour leur grand jeu de stratégie médiéval. Alors que le jeu original proposait d'incarner des chrétiens entre 1066 et 1453, on assiste avec ce premier DLC à un changement de décor total puisque les musulmans se retrouvent au centre de ce Sword of Islam.

Crusader Kings II : Sword of Islam

Le DLC Sword of Islam ouvre les portes de régions et de cultures qui n'étaient alors pas jouables : il est désormais possible de mener entre autres les Turcs Seldjoukides, les Fatimides ou encore les hordes mongoles après leur conversion à l'Islam. Conquérir Constantinople, incarner Saladin en guerre contre les Royaumes Croisés, empêcher la Reconquista et bien sûr devenir Calife à la place du Calife voici quelques objectifs désormais réalisables. Après quelques minutes pour s'habituer aux nouveaux noms (un duc devient un émir, le chancelier devient le grand vizir...) les habitués seront en droit de se demander si les 10 € investis ont été bien dépensés...

Complots dans le harem

Crusader Kings II : Sword of Islam
A vous de juger !
Les changements commencent au sein même de la famille et cela dès le mariage ou plutôt les mariages car les musulmans possèdent le droit de prendre plusieurs épouses. Ce droit devient même une obligation car un dirigeant monogame se verra frappé par une pénalité sur le prestige gagné mensuellement. Les musulmans n'encourent aucune perte de prestige en se mariant à des personnages de statut inférieur, il est possible d'épouser jusqu'à 4 femmes, chacune pouvant apporter une alliance ou des compétences supplémentaires. Toutefois, seules les statistiques de la première épouse seront utilisées pour calculer les compétences d’Etat. Ce statut de première épouse fera l'objet de convoitise de la part des « femmes secondaires » et parfois il faudra arbitrer les débats. Attention en cas de changement, les simples crêpages de chignons peuvent virer au meurtre motivé par la jalousie.

Crusader Kings II : Sword of Islam
Les intrigues familiales sont nombreuses.
Autre motif de rivalité entre les compagnes : les enfants et par conséquent la succession. Tout d'abord seuls les garçons pourront hériter de titres, les filles ne pouvant en aucun cas revendiquer des terres. Ensuite c'est le père qui peut choisir son héritier. Pas de règle de primogéniture ou de partage équitable, le fils le plus puissant est l'héritier de la totalité des titres du père. Par exemple un fils détenant un émirat sera prioritaire sur celui qui ne détient qu'un cheikat. Chaque femme cherchera à favoriser ses rejetons par tous les moyens, le maître espion aura fort à faire afin d'éviter qu'un héritier prometteur finisse empoisonné. Même adulte et doté d'un fief hors de portée de sa belle-mère un héritier sera toujours en danger. Dans ce DLC, les frères et pire les demi-frères se détestent et possèdent des malus de relations de -20 et -40, encore une fois les complots seront légion. Pire, après le trépas de son père et les titres en poche chaque dirigeant aura à faire face à ses frères / demi-frères qui brigueront le titre principal et tenteront de mener des insurrections. Contre ceci, un joueur futé pourrait être tenté de donner tous ses titres à son héritier et de laisser les autres prétendants les mains vides. Malheureusement Paradox a pensé à cette stratégie et a mis en place un système pour la contrecarrer en implantant la décadence dynastique que nous aborderons ultérieurement. Meurtres, complots, rivalités, le monde musulman semble aussi machiavélique que celui des chrétiens, néanmoins les musulmans ont tout intérêt à se détourner de ces manigances pour vivre dans la piété.

Un musulman doit être avant tout un homme pieux...

Crusader Kings II : Sword of Islam
Enfin de retour à la maison.
Chez les chrétiens, la piété engrangée tout au long de la vie servait à créer des titres, à améliorer les relations avec les ecclésiastiques ainsi qu'à demander l'assistance du Pape et des ordres sacrés. Chez les musulmans, elle possède une importance encore plus étendue. Dans Sword of Islam, l'autorité religieuse incarnée par le Calife est beaucoup moins pesante que chez les Catholiques. On ne court aucun risque d'excommunication et le rôle des Califes (un pour les Sunnites un pour les Chiites) se cantonne à lancer les Djihads. Qui sont en tout point similaires aux croisades chrétiennes. La piété n'en demeure pas moins essentielle car elle influe sur les relations d'un personnage avec l'ensemble des individus partageant sa foi : le bonus sur les relations donné par la piété peut ainsi s'ajouter à celui procuré par le prestige.

Crusader Kings II : Sword of Islam
L'esprit de conquête.
Une autre innovation impliquant la piété concerne le changement des lois qui ne nécessite pas l'avis des vassaux. Fini le temps d'attente durant lequel il fallait séduire ou corrompre les vassaux pour qu'ils votent les lois proposées. En échange de 50 points pour les lois ou de 100 points pour l'autorité de la couronne, une proposition sera automatiquement acceptée. Autre intérêt de la piété, faire la guerre. En effet nul besoin de cassus belli pour déclarer les hostilités, les musulmans possèdent la capacité de faire des « conquêtes de titres » permettant d'acquérir un titre frontalier détenu personnellement par un autre vassal de la couronne ou n'importe quel titre frontalier d'un dirigeant indépendant. Cette action est disponible en échange de 50 points de piété auxquels s'ajoute une pénalité de – 2 en piété chaque mois tant que le conflit fait rage avec un musulman partageant la même foi que l'attaquant.

Crusader Kings II : Sword of Islam
L'aumône est l'un des piliers de l'Islam.
La piété devenant une sorte de monnaie, certains traits de caractère comme « satisfait », « chaste » ou « humble » seront recherchés car procurant un boost à la piété gagnée mensuellement. Les piliers de l'islam sont aussi là pour aider les dirigeants à entretenir leur piété. Trois d'entre eux sont accessibles, disponibles dans les décisions de l'onglet Intrigue. Tout d'abord l'aumône, il est possible de sacrifier un peu d'argent en échange de piété : simple mais efficace, cette action permet également d'améliorer les relations avec le Calife. Ensuite vient la possibilité de mettre en valeur le ramadan annuel : durant le mois de jeûne, une série d'évents aléatoires viendra faire gagner quelques points de piété en échange de la libération de prisonniers ou encore en cas de don d'argent aux pauvres. Enfin vient le pèlerinage à la Mecque possible une seule fois dans la vie d'un personnage. Là encore, les événements aléatoires se déclencheront lors du périlleux voyage jusqu'à la ville sainte. Il est possible d'être attaqué par des pirates ou des bandits et d'être blessé durant le périple. Une fois arrivé, les rites du grand pèlerinage seront à effectuer. De la circumambulation autour de la Kaaba à la lapidation des piliers en passant par le sacrifice d'un animal, chacun d'entre eux permet d'acquérir de la piété. Une fois de retour à la maison le pèlerin gagne le statut de hajji donnant un bonus général de relation de + 10 avec les autres musulmans.

Crusader Kings II : Sword of Islam
La vertu est récompensée.
Enfin, les guerres saintes sont également un bon moyen de gagner de la piété. Il est possible de lancer sans revendication des guerres contre les chrétiens, les païens et même les autres musulmans. En effet, contrairement au christianisme, les branches de l'Islam entretiennent des relations extrêmement tendues : les Sunnites peuvent lancer des guerres saintes contre les Chiites et vice versa. La guerre et l'expansion territoriale sont beaucoup plus accessibles chez les musulmans et ceci est en relation avec l'une des grosses nouveautés du gameplay déjà citée auparavant : la décadence.

La décadence dynastique : votre pire ennemie !

Crusader Kings II : Sword of Islam
Oups, 444 500 guerriers en colère !
Juste à côté des traditionnelles barres de trésor, de prestige ou de piété apparaît une grappe de raisin indiquant un pourcentage. Celui-ci représente la décadence dynastique : un nouvel élément de gameplay exclusif aux musulmans. Chaque homme de plus de 16 ans de la dynastie est pris en compte pour le calcul de cette décadence. Un homme sans terre va accroître la décadence dynastique chaque mois ; plus un homme possède de fiefs plus cet apport en décadence diminue. Avec les mariages polygames de l'ensemble de la famille, on se retrouve rapidement avec des tas d'hommes sans fief à gérer : les fils, les petits-fils, les oncles, les neveux... Tout ce petit monde contribue à faire augmenter cette décadence. Par ce mécanisme, les musulmans sont poussés à faire des conquêtes et à attribuer les nouveaux fiefs aux membres de leur famille, cependant il est aussi possible de simplement emprisonner les membres de familles décadents au risque de faire grincer des dents. Néanmoins il existe de multiples moyens de faire baisser cette décadence : participer à des guerres et à des sièges, attribuer des titres à des membres de la famille. De plus, les événements du Ramadan permettent également de perdre de la décadence.

Crusader Kings II : Sword of Islam
Un conflit mené avec Saladin.
Au cas où la décadence continuerait de grimper, il est possible de sélectionner l'ambition Baisser la décadence qui une fois activée lancera des événements aléatoires spéciaux dont notamment une hilarante chasse au chameau maléfique à deux têtes [sic]. Chaque dynastie commence avec un taux de 25%, en dessous on obtient des bonus sur les revenus des domaines et du moral des troupes ; au-dessus ce sont les malus sur ces éléments qui s'accumulent sapant les revenus et la puissance des troupes. Si la décadence atteint des sommets, la dynastie en place risque une Révolte de décadence dont le principe est le suivant : un vassal lambda se révoltera contre le seigneur décadent et il possédera une armée similaire à celle de son ex-suzerain. Dans le cas d'un grand empire, des centaines de milliers d'hommes peuvent surgir de nulle part et apparaître dans un comté à moitié désertique. Il est difficile de lutter contre ces révoltes car généralement le conflit se termine avant même que la famille décadente n'ait pu réunir ses troupes. Ce système est assez irréaliste et fait tache. Pourquoi ne pas avoir plutôt donné à partir d'un certain seuil un malus croissant sur les relations entre un seigneur décadent et ses vassaux ? Ce genre de mécanismes existe déjà si on lève les troupes des vassaux trop longtemps et les mécaniques du jeu poussent les seigneurs mécontents à se liguer et à tenter de détrôner leur maître.

Points forts

  • Passer dans l'autre « camp »
  • Un gameplay plus agressif
  • Une cellule familiale explosive
  • Un gros contenu
  • Beaucoup plus intéressant qu'un cours magistral de 4 heures sur la civilisation islamique au Moyen Age

Points faibles

  • Les révoltes de décadence
  • La traduction française
  • Le DLC musical Songs of The Caliph vendu séparément !

Au final, Sword of Islam est un premier DLC réussi, malgré quelques accrocs. Le gameplay musulman parvient sans problème à prolonger le plaisir de jeu. Les nouveaux challenges ne manquent pas et on pourra aisément passer des dizaines, voire des centaines d'heures à tenter de renverser le cours de l'Histoire : un Sultanat d'Irlande, la ville de Rome convertie au Sunnisme... Libre à votre imagination de divaguer. Cependant les défauts de Crusader Kings 2 sont toujours présents : les traductions hasardeuses sont toujours de la partie et le tutoriel est toujours complètement inutile forçant à apprendre sur le tas.

Note de la rédaction

15
16.8

L'avis des lecteurs (11)

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