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Test Deadly Premonition : The Director's Cut

Deadly Premonition : The Director's Cut : Trailer de lancement

13 331 vues
Profil de Logan,  Jeuxvideo.com
Logan - Journaliste jeuxvideo.com

Noter Deadly Premonition est aussi illusoire que de convaincre un auditoire friand de classicisme cinématographique du bien-fondé de l'oeuvre de David Lynch. Et citer Twin Peaks, Blue Velvet, Mulholland Drive ou bien encore Lost Highway n'y changera rien. De fait, si Deadly Premonition emprunte bien à l'univers du cinéaste américain, il faudra pouvoir s'affranchir d'une technique, d'un visuel et d'un gameplay désuets. Autant d'obstacles qu'il faudra braver pour découvrir ce qui se cache derrière cette alternative vidéoludique à l'un des shows TV les plus intangibles existants encore à l'heure actuelle, ici présente dans une version Director's Cut.

Deadly Premonition : The Director's Cut

Ne cachant nullement ses influences directes, Deadly Premonition s'ouvre sur une séquence renvoyant manu militari à la Loge Noire de Twin Peaks. Une façon comme une autre de nous faire comprendre que l'aventure que nous allons vivre n'a rien de rationnel. C'est le moins qu'on puisse dire tant Francis York Morgan, pendant pixellisé de l'inénarrable agent Dale Copper, nous renvoie en pleine face sa schizophrénie galopante synonyme d'un certain Zach avec lequel il s'entretiendra tout au long de l'enquête. Le décor est donc posé dès le départ et on ne sera pas surpris d'évoluer constamment, à la manière d'un Silent Hill, entre ce qui semble être la réalité et un univers parallèle d'où émergeront possédés démembrés et serial killers issus d'une ancienne légende urbaine. Mais au fait, comment le tout s'imbrique-t-il dans l'histoire à proprement parler ? De façon plutôt logique pour tout dire, mais laissez-moi vous conter l'horrible histoire de Greenvale...

Une enquête dans l'Amérique profonde

Deadly Premonition : The Director's Cut
La chasse aux indices débute.
Tout débute par le meurtre sauvage d'une jeune fille répondant au nom d'Anna Graham. Très rapidement, le FBI dépêche sur place l'agent York, chargé de faire la lumière sur ces événements. L'homme, profiler reconnu, va devoir faire équipe avec le shérif du coin pour tenter de recouper divers indices. Vu sous cet angle, on pourrait penser de prime abord à un jeu d'aventure mâtiné d'horreur. Au final, ce serait quelque peu réducteur de le ranger dans cette catégorie vu que DP a des ambitions beaucoup plus grandes. En somme, on pourrait le situer entre un Grand Theft Auto et un Silent Hill, toutes proportions gardées bien entendu. Ainsi donc, le but de Francis va être de se balader dans la ville et ses alentours afin de questionner le plus de monde possible pour se faire une idée de ce qui se trame. Pour ce faire, vous devrez respecter les horaires d'ouverture des magasins et autres bars afin d'approcher vos suspects potentiels. En parallèle, vous devrez également vous rendre à des endroits précis en suivant ici aussi des tranches horaires précises. Dans l'absolu, la liberté qu'on nous offre sera donc rapidement bridée par ces passages obligatoires synonymes d'épisodes composant les huit chapitres de l'aventure.

Une version Director's Cut qui n'en a que le nom

Deadly Premonition : The Director's Cut
Cette version Director's Cut propose quelques bugs graphiques supplémentaires.
La Director's Cut ici présente reprend donc cette construction en y injectant quelques éléments inédits. Malheureusement, rien de bien folichon et surtout pas de quoi légitimer cette appellation de Director's Cut. Ainsi donc, si le visuel est toujours aussi ignoble, le fait de pouvoir tourner librement la caméra entraîne des baisses de framerate innommables, surtout en extérieur alors qu'il n'y a pas grand-chose à afficher à l'écran. Notons également que la difficulté a été revue à la baisse et qu'on trouve quelques cinématiques inédites. Comme on peut le voir, on aurait tout de même pu s'attendre à bien mieux d'autant que la mouture Xbox 360 était tout de même sortie il y a plus de trois ans.

Vis ma vie d'enquêteur

Deadly Premonition : The Director's Cut
Faites attention aux horaires afin de planifier votre journée.
Pour autant, le mélange est intéressant vu qu'on devra également faire attention à l'état de santé de York en le faisant dormir et manger régulièrement. Du coup, il sera bon de se rendre à la supérette du coin pour acheter quelques victuailles, utiliser les nombreux distributeurs à disposition, de profiter d'un mini-jeu de pêche pour s'enfiler quelques poissons ou tout simplement d'aller piquer un somme à son hôtel ou dans une des cellules du commissariat. Les développeurs ont également pensé à interconnecter les quêtes annexes. Par exemple, en donnant des biftons au pompiste du coin, celui-ci vous offrira un renseignement capital pour votre enquête tout en vous précisant qu'en battant le high score du jeu de fléchettes, le gérant du bar pourra vous refiler un objet important. On ne se fera donc pas prier pour écumer la bourgade même si cela nous mettra face aux trop nombreuses tares du jeu à commencer par les balades en voiture.

Problèmes en pagaille

Deadly Premonition : The Director's Cut
Freud aurait adoré le cas de Francis York Morgan.
N'y allons pas par quatre chemins, ces dernières sont catastrophiques. La voiture tourne très lentement, l'utilisation de la caméra, via le stick droit, est risible et la gestion de l'essence, intermittente (allez savoir pourquoi), et celle des dégâts prend rapidement le chou. Cela dit, faites attention à votre façon de conduire car un excès de vandalisme vous fera perdre de l'argent, nécessaire aux achats décrits plus haut. D'ailleurs, pour rester dans le domaine automobile, il est regrettable que plusieurs courses soient si longues. Ce sera alors l'occasion de profiter de quelques dialogues savoureux, parfois ironiques et souvent truffés de références au cinéma d'horreur, mais dieu que c'est ennuyeux. Le constat est sensiblement le même concernant les combats quelle que soit l'arme utilisée. Principalement liés au monde altéré, ces derniers s'avèrent sans aucune saveur, le tout consistant à cibler automatiquement son ennemi via une arme à feu ou à aller au corps-à-corps pour en finir vite fait bien fait. Le hic est que le déséquilibre ne s'arrête pas là, les phases dans le monde parallèle étant extrêmement longues et passablement inintéressantes malgré quelques rencontres avec un tueur fou nous valant parfois des séquences de cache-cache à la Clock Tower ou des poursuites à base de QTE. Nonobstant, si cette diversité est appréciable, on reprochera aux développeurs d'avoir rajouté moult éléments arcades détonnant complètement avec l'univers et rompant par là même l'immersion.

Deadly Premonition : The Director's Cut
Les scènes d'action sont cette fois un peu plus simples.
En effet, comment plonger dans cet univers « Lynchesque » quand on croise à intervalles réguliers des médailles géantes nous rapportant de l'argent ou des effluves colorés nous renseignant sur le chemin à prendre ? Ardu, malgré un scénario maîtrisé jouant constamment avec les nerfs des protagonistes et des joueurs. Dommage cependant que lesdits joueurs soient souvent exténués, non pas grâce à ce qu'ils vivent par personnage interposé, mais plutôt à cause de musiques parfaitement adaptées mais peu nombreuses et surtout très maladroitement utilisées. Ainsi, si le souci des dialogues étouffés par le score musical sera vite réglé en passant par les menus, on en viendra quand même à se demander si l'utilisation abusive des deux, trois thèmes principaux lors de 90% des dialogues est légitime ou bien synonyme de bugs. Difficile à dire. Au final, on reprochera aux développeurs nippons d'avoir complètement oublié qu'un jeu est aussi bien une question de forme que de fond. Regrettable car Deadly Premonition s'avère supérieur sur bien des points à Alan Wake. A contrario, en ayant sciemment délaissé le gameplay tout en ayant plombé son jeu de bugs, freezes et d'innombrables maladresses, Swery65 a balayé d'un revers de la main ce qu'il avait entrepris en terme d'immersion. Un jeu qui ne fera donc pas date à l'inverse d'un ovni comme Killer 7 et qui divisera les foules soucieuses, ou non, de crier au génie en omettant qu'à l'inverse d'un film, un petit budget vidéoludique ne peut pas tout miser sur son scénario...

Points forts

  • Un scénario Lynchien qui interpelle
  • Dialogues savoureux
  • La possibilité de visiter librement la ville
  • L'aventure rythmée par le quotidien des habitants

Points faibles

  • Un visuel digne d'une PS2
  • Choix esthétiques douteux
  • Des bugs graphiques
  • Une version Director's Cut qui rame et qui n'apporte pas grand-chose de plus
  • De nombreuses fautes d'orthographe
  • Pas mal de dialogues au son caverneux
  • Gameplay catastrophique
  • Phases en voiture indigestes
  • Le jeu s'évertue à singer Twin Peaks sans jamais l'égaler

En l'état, on regrettera qu'Alan Wake n'ait pas fusionné avec Deadly Premonition, bien plus ambitieux sur certains points que l'oeuvre de Remedy. Plus proche de Twin Peaks que ne le fut le thriller psychologique finlandais, le soft nippon souffre néanmoins d'un nombre insurmontable de tares empêchant le joueur de se plonger pleinement dans ce monde étrange. En effet, difficile de ressentir de l'empathie pour l'ami Francis tant la technique et le gameplay se veulent rebutants. Au final, Deadly Premonition nous montre bien qu'un jeu vidéo se doit avant tout de trouver un parfait équilibre entre la forme et le fond afin d'éviter que l'oeuvre ne sombre dans un abîme de médiocrité duquel un synopsis, aussi bien rédigé soit-il, ne pourra l'en extirper. Ce n'est malheureusement pas le cas en l'état tant on subit l'aventure plus qu'on ne la vit, ceci étant encore plus vrai avec cette Director's Cut, aussi paradoxal que cela puisse paraître.

Note de la rédaction

9
15.2

L'avis des lecteurs (71)

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