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Test DmC Devil May Cry

DmC Devil May Cry : Nothing Helps

12 734 vues
Profil de Logan,  Jeuxvideo.com
Logan - Journaliste jeuxvideo.com

Alors que le reboot a le vent en poupe depuis de nombreuses années dans le milieu du septième art, cette tendance a depuis peu fait son bonhomme de chemin dans le jeu vidéo. Du coup, les noms restent, les icônes tiennent bon mais sous couvert d'une refonte graphique et / ou de gameplay. Ainsi, les grandes franchises semblent braver le temps avec une grâce insolente. Cette fois, c'est Devil May Cry qui s'y colle et si le beau ténébreux aux cheveux argentés fait place à un petit minet surexcité, la formule reste la même : on frappe et on avance. Problématique ? Pas vraiment...

DmC Devil May Cry

Devil May Cry est une série qui s'est toujours remise en question, toutes proportions gardées. Désireuse de ne pas stagner, elle a ainsi au fil du temps repensé son héros avec plus ou moins d'efficacité. Monolithique, impérial, foufou ou bien encore moqueur, Dante aura tenu le rôle de pilier central de la saga qui l'a vu naître jusqu'à ce qu'il partage la vedette avec Nero dans le quatrième épisode. Si ce dernier volet s'était avéré de qualité, il était néanmoins nécessaire d'évoluer à nouveau, d'autant que la concurrence dans le domaine du beat'em all se fait de plus en plus rude. Du coup, plutôt que d'expérimenter au Japon, le développeur nippon a préféré confier les rênes de ce reboot aux Anglais de Ninja Theory qui s'étaient déjà illustrés dans le genre grâce à l'honorable Heavenly Sword.

DmC Devil May Cry
Les boss sont originaux mais peu nombreux et moyennement convaincants dans la façon de les battre.
Comme précisé plus haut, DmC Devil May Cry est un nouveau départ pour la saga. Pour autant, cet état de fait est principalement fondé sur un aspect visuel ébouriffant et non une refonte totale ou même partielle du gameplay. C'est d'ailleurs ce qui surprend le plus dans cet opus qui se repose finalement un peu trop sur ses acquis. Attention, ce n'est pas vraiment un problème en soi puisqu'au final, le fun est bel et bien présent, mais en contrepartie, on pourra être déçu par ce manque d'ambition. D'autant plus vrai qu'on subit toujours de gros problèmes de caméra qui semblent liés Ad Vitam Aeternam à la franchise. A contrario, le fan éclairé trouvera rapidement ses marques dans le sens où Dante pourra à nouveau switcher entre diverses armes afin de varier les combos et ainsi obtenir un rang plus élevé à la fin de chacun des 20 stages composant l'aventure. A ce sujet, signalons que la durée de vie oscille entre 9 et 11 heures en fonction de votre habileté et du niveau de difficulté. Pas de panique cependant puisque entre les sept modes allant de «Foetus» à «Je suis un dieu vivant du beat'em all», vous devriez trouver un challenge à votre niveau.

DmC Devil May Cry
Les phases de voltige sont habilement mises en scène.
Pour rester dans la difficulté, on signalera des morts moyennement punitives et des orbes jaunes, liés à la résurrection, quelque peu sous-exploités. Ceci est dû aux nombreux checkpoints émaillant la progression qui ont le mérite de ne pas frustrer le joueur dans son avancée. Cependant, l'utilisation desdits orbes met en avant un autre problème. En effet, on aura tôt fait de vouloir ressusciter contre les boss, non pas à cause de leur difficulté mais bel et bien à cause de la longueur des affrontements. On se rend d'ailleurs compte que les patterns des boss ne sont pas très nombreux et que la méthode pour en venir à bout ne varie pas énormément d'un monstre à l'autre malgré quelques tentatives frileuses et peu convaincantes pour parfois dynamiser l'affrontement. Bien que ces passages manquent de subtilité, ils seront néanmoins le moyen de mettre en avant Arbiter et Osiris, deux armes vous permettant de tirer vers vous des éléments (ou des ennemis) ou au contraire de se propulser vers eux. Sur ce point, Ninja Theory a réussi son coup en saupoudrant son bébé de séquences de voltige à base de points d'ancrage durant lesquelles il faudra user des deux armes pour parvenir à votre destination sans tomber dans le vide. Ingénieux à l'image des ennemis de feu et de glace ne pouvant être occis que via votre faux, votre hache ou bien encore vos gants associés aux éléments mentionnés. En fin de compte, on déplorera que ces séquences ne soient pas plus nombreuses et surtout mieux intégrées dans la mécanique de progression afin de relancer la machine. Il est ainsi frustrant de constater que la scène d'ouverture du Chapitre 15 (dont on vous laisse la surprise) n'ait pas fait des émules dans les autres niveaux.

DmC Devil May Cry
Il est possible de modifier comme bon nous semble nos techniques.
Au-delà de ce constat, sachez qu'en plus des jouets précités, vous retrouverez les indispensables Ebony et Evory ou bien encore Aquila, des étoiles géantes à trois branches pouvant notamment bloquer vos ennemis. Au total, pas moins de huit armes qui, couplées à des combos spécifiques, vous permettront de réaliser des enchaînements classieux après un petit temps d'adaptation. Vous devrez en effet maîtriser les différents combos construits pour la plupart autour de deux boutons d'action et de temps de pause pour envoyer dans les airs vos adversaires avant de les larder de coups. Notez tout de même que le timing semble moins précis que par le passé et qu'à l'inverse d'un Bayonetta, pour ne citer que lui, vous devriez pouvoir sortir aisément vos coups préférés avec de l'entraînement. Pour autant, il vous faudra acheter les combos avant de vous en servir. Pour ce faire, vous n'aurez simplement qu'à utiliser des points d'amélioration et à les utiliser pour récupérer ce qui vous intéresse le plus. Une attaque récemment acquise ne vous convient pas ? Pas de souci, ne restera plus qu'à trouver une statue pour accéder au magasin, à reprendre votre point et à l'utiliser d'une autre façon. Souple, le système propose en somme de profiter des combats selon son style de jeu. Enfin, pour celles et ceux qui se le demanderaient, vous aurez une fois de plus à récupérer des orbes rouges pour acheter des items de soin ou de diabolisme.

DmC Devil May Cry
La recherche graphique de cet opus est indéniable.
Car oui, n'oublions pas que Dante reste un Nephilim, autrement dit un enfant né d'un ange et d'un démon. Par là-même, il a conservé quelques traits de papa comme celui de se transformer temporairement en démon surpuissant. Du coup, une fois remplie, partiellement ou non, la jauge dédiée, vous profiterez d'une puissance accrue projetant vos ennemis dans les airs, entièrement à la merci de votre trop-plein d'énergie. Comme on le voit, DmC Devil May Cry ne manque pas d'atouts d'autant qu'il s'appuie sur un design recherché, atypique mais avant tout éclectique. Nul doute que certains choix ne plairont pas à tout le monde mais l'intérêt d'un reboot étant d'essayer de nouvelles idées, on ne se plaindra pas de ce vent de fraîcheur visuelle. Finalement, cet épisode assure sur le plan graphique mais on reprochera tout de même aux développeurs de ne pas avoir davantage mis en avant les différentes capacités de Dante, ou plus globalement les bonnes idées du soft, afin de dynamiser le récit en proposant plus de variété dans les situations, les rixes lambda ou les combats de boss, bourrins et moyennement savoureux. Qu'à cela ne tienne, nous tenons là un bon beat'em all, inégal mais qui remplit bien son contrat en nous prodiguant une bonne dose de fun neuf heures durant. Pas si mal pour un coup d'essai.

Les notes
  • Graphismes17/20

    Si le visuel ne plaira pas à tout le monde, difficile de critiquer Ninja Theory qui ne s'est fixé aucune limite. De fait, si les environnements passent d'un extrême à l'autre en optant pour des ambiances gothiques, plus contemporaines ou bien encore très flashy, le résultat aura au moins le mérite de susciter des réactions très vives d'un côté comme de l'autre. Mentionnons également un bestiaire réussi et un design de personnages très marqué offrant à ce reboot un véritable cachet esthétique.

  • Jouabilité16/20

    D'un point de vue jouabilité, ce reboot de Devil May Cry ne cherche pas vraiment midi à quatorze heures. On retrouve par exemple ses marques en enchaînant les combos basés sur deux ou trois boutons d'action et des temps de pause. Toutefois, il est désormais plus simple de switcher entre les différentes armes et ainsi de réaliser des combos terrestres et aériens dantesques... Forcément. Précisons tout de même que les temps de chargement sont incroyablement longs et qu'on a encore droit à pas mal de soucis de caméra, notamment en intérieur.

  • Durée de vie12/20

    En Normal, le jeu vous réclamera entre 9 et 11 heures suivant votre volonté de tout dénicher, à commencer par les 21 Missions Secrètes. De plus, si vous trouvez que la mort n'est pas vraiment punitive grâce (à cause ?) de nombreux checkpoints, sachez que plusieurs modes de difficulté sont au menu pour corser les choses. Mentionnons enfin le mode Bloody Palace qui pourra vous retenir un petit moment avec ses 100 étages à gravir.

  • Bande son16/20

    Le travail effectué sur la bande-son est lui aussi synonyme d'ambiances diamétralement opposées. En somme, si le jeu baigne la plupart du temps dans une atmosphère «metalleuse», les morceaux varient en fonction de l'endroit où l'on se trouve. De plus, Capcom continue à proposer des doublages français de qualité puisque après celles de Resident Evil 6, les voix de DmC Devil May Cry s'avèrent très bien choisies, sans parler de la prestation impliquée des artistes vocaux.

  • Scénario9/20

    En soi, le scénario ne vaut pas tripette puisqu'il nous conte à nouveau l'affrontement de Dante face à Mundus. Pourtant, le côté plus mature de ce reboot amène des dialogues crus, tranchants et référentiels pour notre plus grand plaisir. La mise en scène se montre en revanche relativement classique, même si on appréciera le traitement de Vergil et quelques partis pris étonnants mais fort réjouissants.

DmC Devil May Cry reste un bon beat'em all mais en tant que reboot, on aurait peut-être pu en attendre plus. En effet, si le fun est indéniable, le visuel travaillé et que le gameplay est accessible, on ne peut s'empêcher de se dire qu'il lui manque un «je ne sais quoi». Ce sentiment de manque, couplé à quelques soucis de visibilité, des temps de chargement innommables, une progression inégale et certains combats de boss inutilement longs, nous fait dire que Ninja Theory a, certes, fait du bon boulot mais qu'il faudra peut-être voir un peu plus loin pour un probable nouvel épisode.

Note de la rédaction

15
15.7

L'avis des lecteurs (251)

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