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Test War of the Roses

War of the Roses : La bataille de Towton

5 292 vues
Profil de hiro,  Jeuxvideo.com
hiro - Journaliste jeuxvideo.com

Après nous avoir permis de dézinguer des tripotées de cow-boys dans le sympathique Lead & Gold, voilà que les Suédois du studio Fatshark remballent leurs colts pour dégainer épées et masses d'arme. Les bougres nous invitent en effet à ensanglanter les vertes campagnes de l'Angleterre du XVème siècle au travers d'un titre multijoueur extrêmement exigeant. Ames sensibles, s'abstenir.

War of the Roses

Oui, on sait, en bons érudits, vous savez sans doute déjà tout du contexte de War of the Roses, mais pour les deux du fond qui ne savent pas de quoi il est question, prenons quelques secondes pour procéder à un petit rappel historique. Car comme son nom l'indique, War of the Roses fait référence à la fameuse Guerre des Deux-Roses qui doit occuper au moins une demi-page dans nos manuels d'Histoire. Vous en conviendrez, cette appellation fleure bon le pudding, la rouille, le sang et Interflora et c'est bien normal puisqu'elle fait en réalité référence une série de guerres civiles ayant ensanglanté les belles prairies moutonneuses et gorgées d'eau de la perfide Albion entre 1455 et 1487. Deux maisons s'écharpèrent ainsi dans la joie et la bonne humeur pour la succession au trône d'Angleterre. A notre gauche, casaque rouge, porte-jarretelles en dentelle et rose rouge fichée sur le heaume (cinéma), on découvre le candidat Lancastre. A notre droite, casaque blanche, string léopard et rose blanche coincée entre les fesses, monte sur le ring le candidat York. Deux grands gaillards prêts à se mettre sur la tronche pour le plus grand bonheur des petits et des grands. Une bonne occasion de côtoyer de jolies louchées de chevaliers ahanant sous leurs lourdes armures ainsi que des archers en collants et en moule-paquet.

War of the Roses
Comment résumer les premières heures de jeu en une image.
A vue de pif comme ça, War of the Roses semble donc s'inscrire dans la mouvance de l'excellentissime série des Mount & Blade. Mais là où le jeu de TaleWorlds offre un fantastique univers à découvrir en solo et des batailles multijoueurs grandioses, War of the Roses ne s'intéresse lui qu'à ce deuxième aspect. Pas de campagne donc, juste un mode entraînement bien insuffisant qui se résume à la possibilité de trucider des bots débiles et aussi combatifs que des parpaings morts. Non, le soft est exclusivement multijoueur et peut d'ailleurs accueillir jusqu'à 64 combattants selon 2 modes de jeu classiques : Match à mort en équipes et Conquête. Si le premier ne nécessite pas de description particulière puisqu'il sera simplement question d'atteindre le cap des 100 frags avant l'ennemi, l'autre demande peut-être un léger éclaircissement. Car si l'objectif y est bien de contrôler des zones spécifiques d'une carte, il faudra toutes les tenir en même temps pour l'emporter. Mine de rien, ce détail peut donner lieu à quelques jolis retournements de situation. Quoi qu'il en soit, 2 modes de jeu, ça peut sembler un peu léger, d'autant que le soft ne propose que 7 cartes. Cela dit, ne soyons pas médisants car ces dernières s'avèrent de très bonne facture et offrent de multiples situations intéressantes : un château avec ses tours et ses créneaux (vu dans la bêta), un village aux petites ruelles, une plaine entrecoupée de petits murets, les berges d'une rivière, etc. On suppose qu'à l'image de Lead & Gold, le jeu sera en plus amené à évoluer à travers de nombreuses mises à jour. A ce titre, on espère d'ailleurs que Fatshark fera rapidement des efforts pour corriger les nombreux bugs, soucis d'interface et autres maladresses de localisation qui émaillent aujourd'hui leur bébé.

War of the Roses
Dès lors, on éprouve une joie perverse à voir un adversaire se faire crever les yeux.
Mais tout ça, c'est bien joli, mais vous vous demandez sûrement comment cela se passe sur le champ de bataille une fois qu'on se retrouve l'épée à la main. Eh bien, autant vous le dire directement : ça se passe mal. Les premières minutes / heures que l'on passe sur War of the Roses sont faites de souffrance, de frustration, de haine, de crachats, de vomi et sang. Le titre de Fatshark n'est pas l'un de ces jeux qui se laissent apprivoiser en trois coups de cuillère à pot, bien au contraire. Et tout cela tient au fait que le système de combat est extrêmement bien foutu mais extrêmement complexe à masteriser et que rien, absolument rien ne vous sera expliqué. De fait, comme dans certains lieux interdits fréquentés par la rédac, le plaisir ne viendra éventuellement qu'après les larmes. Imaginez un peu que tout repose sur une gestion très fine du timing et de l'angle d'attaque. Ainsi, pour donner un pauvre coup d'épée, il faut le charger en maintenant le bouton gauche de la souris appuyé et déplacer cette dernière dans la direction dans laquelle vous souhaitez frapper. Il faut ensuite relâcher ledit bouton pour que votre troufion balance sa lame dans l'anatomie d'autrui. L'autrui pouvant être un pote, un poteau ou un mur, puisque le jeu gère diaboliquement bien le placement des armes et leur rapport au décor. Voilà qui change agréablement des flingues qui traversent les murs dans presque tous les softs du marché !

War of the Roses
Puis on prend de la distance en incarnant un archer, avant de s'apercevoir que l'archerie est un art.
De leur côté, les parades (au bouclier ou avec une autre arme) fonctionnent sur le même modèle, mais avec le clic droit, un arc de cercle affiché à l'écran permettant d'estimer la direction de l'attaque qui vous vise. Le joueur se retrouve donc perpétuellement forcé de prendre des décisions lourdes de conséquences puisqu'elles déterminent tout simplement sa survie immédiate. Charger ou pas son coup, attaquer en haut, feinter en bas, frapper de taille ou d'estoc, rester planqué derrière son bouclier au risque de le voir se faire détruire par un marteau de guerre, tout cela requiert donc entraînement, skill et sans-froid, surtout au bon milieu d'une mêlée. On distingue d'ailleurs facilement le débutant qui mouline gaiement en frappant ses collègues (les dégâts alliés ne sont pas désactivables) du soldat plus habitué, concentré sur sa garde et qui n'attaque que quand il croit déceler une faille. Et attendez, ce n'est pas fini, il faut ajouter à cela une localisation des dégâts précise, une tripotée d'armes dont l'utilisation n'a souvent rien à voir, une lance n'ayant pas grand-chose à voir avec une hache ou une épée. Même topo pour les armes à distance dont nous ne pouvons hélas pas vous décrire l'utilisation ici en raison d'un manque de place. Tout juste devez-vous savoir qu'elles demandent aussi patience et pratique.

War of the Roses
Le soft propose une quantité vertigineuse d'options de customisation.
Dans ces conditions, vous comprenez qu'il faudra lutter ferme pour latter un chevalier aguerri, en visant par exemple les jointures de sa lourde armure ou sa visière. Et de fait, on reprochera donc au titre son manque d'options en termes de matchmaking, puisqu'on se retrouvera souvent à affronter du roxxor, capable de vous arracher la mâchoire en un coup de masse alors que vous cherchez encore à comprendre par quel bout se tient votre épée. Dans War of the Roses, on se retrouve donc avec des combats en apparence très réalistes et un gameplay qui ne fait pas la moindre concession. Mais de ce système très léché découlent inévitablement lenteur et lourdeur, deux aspects qui, contrairement à ce qu'ont sans doute contribué à véhiculer les films d'action, correspondent sans doute plutôt bien à l'époque dépeinte et aux véritables affrontements d'hommes d'arme. Le titre se targue donc d'être réaliste et hardcore, de toucher à la simulation. Oui, très certainement, mais jusqu'à un certain point.

War of the Roses
Les mêlées générales sont grisantes.
En effet, à côté de ces combats grisants, une fois qu'on commence à en saisir le fonctionnement, on découvre quelques concessions et choix de gameplay un peu bizarroïdes. Commençons par le plus étrange mais peut-être le moins pénible : se faire mettre au tapis de manière conventionnelle par un joli coup d'épée (on ne parle pas des headshots qui sont eux, radicaux) ne signifie pas automatiquement votre mort. Pour que vous passiez de vie à trépas, un ennemi devra impérativement vous achever avec un finish move bien crade, mais si c'est un allié qui vous trouve, le bougre pourra alors vous remettre sur pied comme si de rien était... Moui, okay... On se doute que ce système est là pour forcer le teamplay (encore trop absent en ligne, hélas) et qu'il est donc idiot de chercher à terrasser un adversaire tombé au sol si le combat continue de faire rage alentour. Mieux vaut en effet finir les blessés après coup, si ceux-ci n'ont pas déjà décidé d'abandonner pour respawner ailleurs. Allez, disons que ça passe. Mais ce qu'on apprécie moins, c'est le système d'escouades qu'on croirait hériter de Battlefield et qui permet à un troufion de réapparaître à côté d'un pote encore vivant. Imaginez un duel titanesque entre deux bretteurs, un truc bien violent qui dure depuis deux minutes, et hop, deux mecs apparaissent comme par enchantement à ses côtés et vous exterminent en dix secondes. Avouez qu'il y a de quoi balancer son clavier à travers la pièce. Evidemment, un bon joueur pourra peut-être s'en tirer, mais un type normal qui n'a pas pu s'entraîner 24h / 24h pendant des semaines, non.

War of the Roses
Au bout de moment, on commence à savoir où et quand frapper.
Ne crachons pas dans la soupe non plus, ces deux détails peuvent être gonflants mais ne constituent pas à eux seuls une raison d'abandonner un titre par ailleurs épique et prenant. Pour achever de nous convaincre, War of the Roses déploie en outre un système de points d'expérience et de pièces d'or permettant de customiser son ou ses personnages. L'expérience fait gagner des niveaux, qui donnent dans un premier temps accès à de nouvelles classes : du soldat de base polyvalent, on pourra jouer les archers, les arbalétriers ou les hallebardiers. L'or sert quant à lui à débloquer de nouvelles armes et quatre emplacements pour des soldats à customiser entièrement. Les options sont pléthoriques, vertigineuses même, puisqu'on pourra par exemple, moyennant finances, changer les matériaux de tel ou tel bouclier pour le rendre plus lourd ou plus résistant, ou au contraire, plus léger et plus fragile (et hop, un coup de masse et vous vous retrouverez en slip). C'est agréable, c'est complet, mais là encore, on souhaite bon courage aux débutants qui vont devoir se frotter à des joueurs plus forts qu'eux ET mieux équipés. Misère de misère, on ne vous envie pas !

Les notes
  • Graphismes14/20

    War of the Roses propose des graphismes corrects et propres sans être transcendants mais on apprécie surtout de découvrir un titre lisible en toutes circonstances en dépit de la nature forcément confuse des combats au corps-à-corps. Le jeu profite en outre de très jolis modèles et d'une atmosphère exceptionnelle que l'on doit en grande partie au soin quasi maladif avec lequel Fatshark a reproduit les armes et les livrées d'époque. Dommage que le soft soit assez gourmand et que le manque d'optimisation implique de posséder une machine solide pour pouvoir le faire tourner correctement.

  • Jouabilité15/20

    Une note toute relative qui tient principalement compte de éléments suivants. En premier lieu, War of the Roses offre un système de combat ultra réaliste d'une grande profondeur qui ne se révèle grisant qu'une fois qu'on commence à en découvrir les mécanismes. Le hic, c'est que le jeu ne fait rien pour que le joueur se l'approprie intelligemment et préfère le laisser barboter dans son sang et sa frustration pendant des heures. Enfin, certains choix de gameplay, tels que la réapparition d'escouade ou la mort en deux phases, laissent un peu dubitatifs. Mais en un sens, ces choix peuvent s'expliquer par la volonté de Fatshark de rendre son jeu plus fun. Des concessions qui peuvent donner l'impression que le jeu ne s'assume pas totalement et qu'il se retrouve contraint de poser son popotin entre deux chaises. En ce qui nous concerne, on lui pardonne volontiers.

  • Durée de vie14/20

    Dans le cas d'un jeu orienté multijoueur, donner une note à la durée de vie revient à tenter de lire l'avenir dans une boule de cristal ou dans des entrailles de bigorneau. En l'état cependant War of The Roses ne propose que 2 modes de jeux basiques, 7 cartes de qualité, un système de progression bien foutu et un système de jeu qui ravira les joueurs hardcores et laissera sur bord de la route ceux qui ne peuvent pas s'y impliquer à 100%. Par ailleurs, on suppose qu'à l'image de Lead & Gold, War of the Roses bénéficiera d'un joli suivi.

  • Bande son14/20

    Si les musiques semblent quasi inexistantes en dehors des menus, War of the Roses compense par d'excellents bruitages. Les épées grincent en sortant des fourreaux, les boucliers résonnent sous les coups et les flèches frappent avec violence. On en aura juste un peu marre d'entendre le moindre troufion sortir la même phrase lors de son trépas. De quoi vous donner envie de privilégier les finish moves et leurs gargouillis sanglants aux suppliques des vaincus.

  • Scénario/

War of the Roses est un jeu de niche, un titre hardcore et exigeant qui ne récompensera vraiment que ceux qui se montreront capables d'insister malgré des heures et des heures de défaites humiliantes. Doté d'un système de combat aussi riche que complexe, d'une multitude d'armes à débloquer et d'une ambiance extraordinaire, le dernier bébé de Fatshark ne manque pas d'arguments. En l'état cependant, le titre manque clairement de finition, de contenu (de cartes et de modes de jeux surtout) et gagnerait beaucoup à être optimisé. Ceci étant, on ne peut que souhaiter un avenir glorieux à ce titre sorti peut-être un peu trop vite mais qui devrait arrondir les angles à l'avenir, comme l'avait fait Lead & Gold avant lui.

Note de la rédaction

15
14.4

L'avis des lecteurs (60)

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