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Test Hoodwink

Hoodwink : Trailer de lancement

3 407 vues
Profil de Lena,  Jeuxvideo.com
Lena - Journaliste jeuxvideo.com

Les jeux d'aventure de type point and click n'ont plus vraiment la cote en ce moment, et même si quelques pépites sortent quand même encore de temps en temps, la besace de l'amoureux du genre reste un peu trop vide à son goût. Mais Hoodwink, titre sorti de nulle part et proposé par un petit studio malaisien indépendant, parviendra-t-il à captiver notre attention ?

Hoodwink

Proposé exclusivement sur Origin pendant trois mois, Hoodwink, vendu au tarif de 12,99 euros, a de quoi nous faire saliver. On nous y propose en effet une aventure originale dans un univers dystopique forcément un peu crade, dirigé par une unique multinationale nommée Unicorp, rendant notamment les humains esclaves de médicaments à bas prix. Hoodwink (le nom français du jeu est Tromperies et Balivernes) nous permet de diriger Michael Bezzle, petit escroc spécialisé dans la revente de taudis au cœur de la ville de Global-One. Lors d'un prologue faisant forte impression, on apprend que celui-ci souhaite changer de vie, et demander sa chère et tendre Francesca en mariage. Les premières énigmes du jeu vous demanderont donc de regrouper une série de présents pour la belle, à commencer par une bague de fiançailles, en explorant les bas-fonds de King Yan Town. L'occasion de jeter un premier coup d'oeil sur les graphismes du jeu, qui utilise le cel shading pour donner vie à son univers. Si l'ambiance restituée est très réussie, les textures baveuses ne sont pas forcément du plus bel effet. Les personnages ne sont pas non plus toujours convaincants en cours de jeu, même si certaines animations sortent du lot lors de quelques cinématiques. Malgré ce tableau légèrement noirci, l'impression globale est assez positive, et Hoodwink se démarque d'ailleurs par cette ambiance et cet univers bien retranscrits.

Hoodwink
Les énigmes sont faciles, mais agréables.
La petite équipe de développement de Kuala Lumpur nous délivre également une aventure faisant la part belle à l'humour, avec un scénario et un héros qui s'y prêtent très bien, malgré ce background un peu lourd de société totalitaire. Les dialogues en anglais sont vraiment dans le ton, les acteurs inspirés, et les vannes et autres blagues fusent, certaines faisant d'ailleurs mouche. Notre Michael Bezzle a tout du antihéros un peu looser sur les bords, et prompt à se mettre dans le pétrin. Et, malgré son design pouvant laisser circonspect, le personnage est finalement attachant. La galerie des autres personnages que l'on rencontrera ne manque pas non plus de charme, et ceux-ci sont généralement bien loufoques, même si leur nombre est trop limité. C'est l'un des gros problèmes de Hoodwink. En effet, en échange de 13 euros environ, le joueur aurait pu être en droit d'obtenir un contenu conséquent, mais là, grosse surprise ! Le jeu n'est qu'un premier épisode, ce qui n'est signifié nulle part sur sa fiche, directement sur Origin. Seul le nom du lanceur du jeu vous mettra la puce à l'oreille... ainsi que le « to be continued » en fin de partie, après environ deux heures de jeu, en prenant son temps. Il faut dire aussi que les énigmes particulièrement faciles n'aident pas à allonger la durée de vie. On passe notre temps à récupérer des objets qui viennent s'ajouter à notre inventaire, avant de les utiliser sur d'autres parties de l'environnement. Mais vous n'avez pas à trouver l'interaction précise à effectuer, puisque qu'il suffit de cliquer sur la zone pour qu'une icône apparaisse, représentant l'objet qui convient à la situation (si celui-ci est présent dans l'inventaire). Aucune combinaison entre items n'est possible dans celui-ci, et les actions à effectuer coulent assez souvent de source. D'autre part, le seul mini-jeu, présent deux fois, et vous demandant de récupérer des plantes ou des insectes bien vivants en maintenant le curseur de la souris sur elles suffisamment longtemps, n'est pas vraiment digne d'intérêt.

Hoodwink
Certains décors sont très jolis.
Au final, ce sont les imperfections de Hoodwink qui vous tiendront occupé le plus longtemps. Lors de nos premières parties, le système de checkpoints, déjà contestable car peu pratique pour un point and click, ne fonctionnait pas. Après réinstallation du jeu, tout est heureusement rentré dans l'ordre. Après installation du patch daté du 3 juillet, disponible sur le site du développeur (et non pas sur Origin), les problèmes (plantages, peut-être dus au logiciel de capture, déplacements du personnage hasardeux) se sont faits moins nombreux. Ceci dit, le joueur pourra par exemple rester bloqué de nombreuses minutes car il n'aura pas vu la sortie d'un environnement, à trouver au pixel près (on pense ici à notre passage dans les bidonvilles). D'autres interactions avec les décors sont elles aussi un peu difficiles à trouver, même si le curseur change de forme selon l'action à effectuer (parler, attraper, prendre, commenter...). Attribuer une note à Hoodwink s'avère donc particulièrement frustrant : on aurait aimé récompenser son humour, son univers travaillé et la qualité de sa bande-son, mais la balade est bien trop courte, et le jeu ressemble encore actuellement un peu à un brouillon. Ceci dit, on peut noter que le studio de développement E-One est particulièrement actif, et s'empresse de proposer divers patchs sur le site officiel du jeu. Gageons que d'ici quelques jours, la découverte du monde de Michael Bezzle se fera plus plaisante. Mais reste ce manque de contenu flagrant, l'épisode 2 de Hoowink n'ayant même pas encore été annoncé.

Les notes
  • Graphismes13/20

    Hoodwink utilise la version cel shading du moteur graphique développé par le studio, et propose donc des graphismes au look cartoon étonnant. Ceci dit, l'aspect un peu baveux, et donc flou, des textures a de quoi dérouter... On appréciera la richesse des détails de certains environnements, qui mettent bien dans l'ambiance, et l'animation des personnages lors de certaines cinématiques est plutôt réussie.

  • Jouabilité11/20

    Quand les bugs ne gênent pas la progression du joueur, celui-ci s'amusera à découvrir l'univers de Hoodwink et le préambule de l'aventure de Michael Bezzle. Le jeu, très facile, pourrait également plaire à un public plus casual, qui n'est pas forcément attiré par une difficulté bloquant régulièrement la progression. Ceci dit, l'unique mini-jeu présenté manque d'intérêt. Certains joueurs apprécieront la présence d'un journal où sont notées, en français, les quelques remarques faites par le personnage principal ainsi que ses objectifs.

  • Durée de vie5/20

    Aucun élément ne précise au joueur qu'il s'agit ici d'un premier épisode du jeu, alors qu'il déboursera quand même 12,99 euros. Si, au départ, on aura un peu de mal à se déplacer dans les décors, l'installation du patch à partir du site officiel du jeu, section Support, facilite les choses, et on passe bientôt d'une « énigme » à l'autre avec facilité. Le jeu est trop court, et il faudra moins de deux heures pour le terminer.

  • Bande son14/20

    Si l'ambiance jazzy qui se dégage des musiques pourra en lasser quelques-uns, force est de constater que la bande-son (composée par Leon Willet, notamment à l'origine de la musique de Dreamfall : The Longest Journey) est réussie. D'autre part, les voix anglaises sont de très bonne qualité, et sont accompagnées de sous-titres français contenant parfois quelques fautes, ce qui ne gêne pas vraiment la découverte du jeu.

  • Scénario14/20

    C'est l'histoire de Michael Bezzle, voleur et revendeur qui tente de refaire sa vie et se retrouve forcément embarqué dans un complot bien louche... voilà, on aurait aimé en savoir davantage, mais on ne nous propose ici qu'un petit préambule assez frustrant.

Difficile de noter Hoodwink... Le titre de E-One Studio a le mérite de s'adresser aux joueurs de tous horizons, et dispose d'un univers intéressant et d'un scénario intriguant. Mais sa durée de vie famélique et son aspect technique pour l'instant en berne devrait en refroidir plus d'un. Ceci dit, espérons que les patchs régulièrement proposés par les développeurs viennent corriger ce jeu qui mérite d'être découvert... à un prix plus doux.

Note de la rédaction

10
11

L'avis des lecteurs (2)

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