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Test Rage

Rage : Pub française

40 043 vues
Profil de Dinowan,  Jeuxvideo.com
Dinowan - Journaliste jeuxvideo.com

Nombre de joueurs de FPS pensent que leur genre de prédilection n'a pas évolué dans le sens attendu. Et si Rage était une autre vision de la discipline ? Pas une révolution, juste une nouvelle façon de remettre au goût du jour le gameplay des grandes années, un habillage moderne pour des sensations que l'on commençait à croire perdues, celles d'un arsenal varié, puissant, d'un jeu linéaire mais plein de surprises qui ne vous crache pas pour autant au visage ses scripts éculés et prévisibles ?

Rage

Bienvenue dans le futur vous dira-t-on lorsque vous émergerez de votre sommeil artificiel au beau milieu d'un monde post-apocalyptique dans lequel votre première rencontre avec un mutant manquera de vous coûter la vie. Sur cette Terre ravagée par la chute d'une météorite, l'humanité s'est débrouillée comme elle a pu, créant des semblants de villes faites de bric et de broc et tremblant sous le joug militaire de la mystérieuse Autorité qui s'est accaparée technologie et pouvoir. Dans ce monde à mi-chemin entre Mad Max et Fallout, on croise des personnages en guenilles pourvus de prothèses cybernétiques que plus personne ne paraît capable de réparer. On admire le design fantastique des lieux tout en se demandant ce qu'on fout là. Des questions, vous n'aurez toutefois pas vraiment le temps de vous en poser des tonnes. On vous prévient, l'Autorité vous recherche et elle n'aime pas vraiment les gens du passé, les survivants des Arches. Alors hop, au boulot.

Rage
On se sent comment avec une moitié de tête ?
L'univers de Rage se divise en plusieurs segments. Histoire de bien clarifier les choses pour ceux qui feraient la confusion, Rage n'a rien à voir avec un jeu en environnement complètement ouvert. Ce n'est pas Borderlands. On trouve deux zones principales, les deux Wastelands que l'on traverse en véhicule en suivant des routes précises permettant de relier deux points en à peine deux minutes si on fonce tout droit. Ces Wastelands abritent 3 zones d'habitation qui feront office de hub. La première n'est qu'un campement dans lequel vous apprendrez les bases du jeu avant d'être prié de quitter les lieux pour vous rendre dans la ville de Wellspring d'où vous devrez ensuite repartir pour rejoindre la capitale du second Wasteland, Metro City. Rien ne vous empêche évidemment d'aller de l'un à l'autre. C'est depuis ces hubs, ces lieux de vie où les habitants ont le bon goût de réagir spontanément à votre approche, que vous progresserez dans le jeu, leurs maires ou shérifs étant là pour vous confier les missions principales.

Rage
La direction artistique va vous déglinguer la rétine.
En dehors des activités annexes sur lesquelles on reviendra, les villes abritent également les boutiques où vous pourrez vous fournir en équipement, Rage se parant de légers aspects RPG, très superficiels et qui ne sont là que pour enrichir l'expérience. Au cours de vos missions, vous collecterez tout un tas de bazar dont une bonne partie peut être revendue. Avec l'argent, vous paierez vos munitions ou, encore mieux, des plans de construction grâce auxquels vous pourrez, depuis votre inventaire, assembler des pièces pour créer de nouveaux types de munitions, des tourelles de défense ou des drones. Et la chose, pour simple qu'elle soit, n'a rien d'anecdotique quand on constate l'incroyable variété des ennemis que vous devrez affronter. Et c'est bien là ce qu'il faut retenir de Rage, son véritable et plus grand atout, c'est cet improbable patchwork qui donne presque le sentiment de jouer à plusieurs FPS réunis dans un seul et unique jeu. Si les bases du gameplay demeurent identiques, l'expérience change régulièrement.

Rage
La bar de Wellspring a connu des jours meilleurs.
Chaque mission vous expédie dans un environnement spécifique. On s'y rend la plupart du temps en voiture à travers le Wasteland avec pour destination le repaire d'une faction. La première chose qui vous sautera au visage, c'est le design de ces tanières, non seulement superbe et ultra détaillé mais en plus tout ce qu'il y a de plus unique. Ancienne station de métro, planque déglinguée de bandits faite de ruines et de baraques en tôle, ville fantôme avec son lot d'immeubles déchirés et de couloirs envahis par une étrange matière organique, prison de l'Autorité, canyon des Chacals bardé de tyroliennes, on ne trouve pas deux endroits qui se ressemblent, en dehors de leur inévitable aspect linéaire, la plupart alternant des environnements intérieurs et extérieurs. Et si le design change, l'attitude fait de même, chaque faction ayant son comportement, forçant le joueur à réagir en conséquence, dans son attitude et son équipement.

Rage
En dehors des courses facultatives, les passages en voiture sont assez brefs.
Les mutants pour commencer, ont beau avoir l'air stupides à filer vers vous comme des kamikazes sans tête, ils bondissent dans tous les sens, grimpent sur les murs et évitent vos balles comme de véritables acrobates. Contre eux, une seule solution : le shotgun et le Wingstick, arme fabuleuse qui n'est rien d'autre qu'un boomerang tranchant. Face à la horde, on dégomme tout ce qui s'approche d'une décharge de plombs en faisant du ménage dans la meute au Wingstick qui servira également à éviter de se faire submerger pendant qu'on recharge. Tout ça en s'agitant dans tous les sens. Epique et surtout jouissif. A l'opposé, les soldats de l'Autorité sont suréquipés et plus militaires. Abusant des couvertures, des tirs de suppression ou des boucliers énergétiques, ils n'hésitent pas à vous déloger à coups de grenades ou à vous pister au sniper. On oublie le shotgun, à moins d'employer les munitions explosives qui en font un mini lance-grenades, et on opte pour leur propre flingue, une mitrailleuse dont les munitions secondaires dégomment les armures. Tout en restant mobile, on a bien plus tendance à se mettre à couvert et surtout, il faut venir à bout des soldats planqués derrière un bouclier. Soit on choisit de le faire tomber en le matraquant, soit on fabrique une tourelle. Forcés de se planquer, ils deviennent vulnérables si on les contourne pour leur faire la peau. Autre alternative : faire usage des carreaux psychiques de l'arbalète, une munition qui permet de contrôler les nanites de l'Autorité et de posséder le soldat jusqu'à provoquer son explosion.

Rage
Même la pétoire de base, une fois améliorée, peut servir jusqu'à la fin du jeu.
Entre ces deux extrêmes, on trouve ainsi une progression dans les comportements, chaque faction affichant son style. Les chacals par exemple, sont des humains revenus à l'état sauvage qui vous bombardent de loin avec des explosifs et vous attaquent en déboulant de leur tyrolienne. Les mechas, combattus en environnements plus étriqués, sont organisés et très adeptes des sentinelles, des drones araignées qui viennent vous mettre la misère. Le système d'amélioration des armes prend alors tout son sens, offrant un arsenal terriblement varié. Neuf armes, disposant presque toutes de 3 types de munitions et surtout d'un feeling qui leur est propre. Du shotgun qui expédie la cible à 5 mètres, au fusil d'assaut qui crache comme un marteau piqueur au généralissime Wingstick, même le flingue de base une fois amélioré peut encore servir à la fin du jeu, équipé de ses balles perforantes. Selon le niveau, selon l'ennemi, on change d'outil, on change d'approche. Et il est fort probable qu'au cours de votre première partie, vous constatiez que vous n'avez pas testé toutes les améliorations possibles. On vous conseille vivement de ne pas passer à côté des cartouches explosives du fusil à pompe, du bonheur en poudre. Par ailleurs, les rencontres inattendues sont légion, et quelques boss sérieusement hargneux viendront régulièrement vous secouer les miches.

Rage
Son secret ? Il est chatouilleux sous l'aisselle gauche.
En termes de sensations, Rage offre indubitablement la meilleure campagne solo de l'année. On oublie alors assez vite quelques problèmes, comme la narration un peu limite, qui semble en fait n'être qu'une version graphique des vieux briefings textuels des shooters d'antan donnant dans le simulateur d'esclaves autistes. Seule la fin, franchement expédiée, reste en travers de la gorge. La campagne principale fait toutefois vite oublier tout ça. Et il faut encore ajouter tout le contenu annexe. En ville, vous trouverez divers mini-jeux pas vraiment indispensables mais qui sont un bon moyen de se faire un peu plus de fric. Certains personnages vous donneront également des quêtes secondaires et on en trouvera aussi sur les tableaux d'offres d'emplois. Aller chercher un item, mener une vendetta pour le taulier du bar, les activités ne manquent pas. Ceci dit, la majorité de ces quêtes vous renverra vers des repaires déjà explorés. Qu'importe, c'est toujours l'occasion de refaire un carton. Par ailleurs, ceux que les voitures intéresse peuvent participer à tout un tas de courses, le seul moyen de remporter des certificats donnant accès aux améliorations du buggy. La chose reste cependant parfaitement facultative, deux courses seulement étant obligatoires. De même, lorsque vous traversez le Wasteland, vous serez confronté à des patrouilles. Si vous les dégommez, la patronne du bar de Wellspring vous récompensera, si au contraire vous fritter en voiture vous gonfle, mettez un coup de turbo et vous les sèmerez. Si vous aviez peur que les voitures soient pénibles, soyez rassuré. Enfin, on peut également dénicher des missions planquées dans tout le jeu, accessibles depuis des bouches d'égouts. Assez courtes, elles ne sont pas forcément d'un intérêt considérable, si ce n'est pour avoir une occasion de plus d'aller collecter des objets à vendre ou à crafter.

Rage
L'inventaire, un peu bordélique, donne accès à l'interface de fabrication.
Fort de sa campagne solo en béton, Rage propose bien sûr un segment multijoueur, à commencer par son mode coop auquel 9 missions sont réservées. Basés sur des portions de la campagne solo, ces niveaux se déroulent avant le jeu et se contentent d'en reproduire le gameplay et d'ajouter éventuellement mais pas systématiquement, des actions coopératives. Sympathique et efficace, sans plus. Quant au pendant compétitif, il repose intégralement sur les véhicules. Du Match à Mort à la variante de la Capture de Drapeau, on trouve de quoi satisfaire les amateurs d'arcade, quitte à laisser sur leur faim les joueurs de FPS. Le multijoueur de Rage a tout du mode complémentaire qui vient surtout en support d'un titre misant tout sur son mode solo.

Rage
Chaque faction a son style et son comportement propres.
On terminera par un mot sur l'aspect technique du jeu qui, de façon peu habituelle avec id Software, nous laisse dubitatifs. Si la direction artistique ne peut que laisser pantois par son souci du détail et son foisonnement créatif (y compris côté bande-son, de la musique aux armes), elle est servie par un moteur au comportement très aléatoire. Dans certaines zones, on ne note aucun problème, ailleurs on se fait peur en découvrant des textures en basse définition qui nous sautent à la tronche quand on se met à couvert derrière un objet. Si la version PC est touchée, les versions consoles le sont encore plus durement, avec des pans entiers de décor dont la qualité détonne au milieu du reste de l'écran. Sans parler de la profondeur de champ revue à la baisse, la zone de netteté étant raccourcie pour gagner quelques octets de mémoire. Une réalisation en dents de scie qui s'explique aussi probablement par la durée marathonienne du développement, 6 ans de boulot.

Les notes
  • Graphismes16/20

    La direction artistique est fabuleuse, l'univers post-apocalyptique est peut-être un concept suranné, mais id Software parvient à le rafraîchir. En outre, on ne peut que s'agenouiller devant la variété des environnements. On n'en dira pas autant de l'aspect technique, très aléatoire et très surprenant de la part d'id. Certains passages sont irréprochables, d'autres en revanche souffrent d'un paquet d'approximations et on déconseille de trop s'approcher des textures qui peuvent à l'occasion se révéler tout bonnement dégueulasses. Mais quel design !

  • Jouabilité18/20

    Tout le génie de Rage repose sur quelques idées simples et aisées à appréhender. Les mécaniques de base sont très old-school, mais quelques ajustements provenant du système d'upgrades et des comportements très différenciés des ennemis permettent au jeu d'atteindre une richesse que bien des FPS lui envieraient. Cerise sur le gâteau, Rage renoue avec les sensations de vraies bonnes pétoires qui n'ont rien de pistolets à billes aux effets vaguement similaires. En termes plus primaires : c'est le pied !

  • Durée de vie16/20

    Oubliez les 16 à 20 heures promises. On termine Rage en une dizaine d'heures en faisant quelques missions secondaires. Poussez à 12 ou 13 pour faire la totale. Le solo est en revanche parfaitement rejouable. Vous pouvez encore ajouter les 9 missions coop d'une vingtaine de minutes. On est en revanche un peu inquiet quant au temps que les joueurs passeront sur le mode compétitif en buggy.

  • Bande son18/20

    A l'exception de quelques ennemis un peu ratés, la VF est de très bonne qualité et les divers effets sonores sont au niveau, notamment les armes dont le bruit à lui seul est un chant lyrique. Et pour ne rien gâcher, les thèmes musicaux ou les petits jingles contextuels sont excellents.

  • Scénario13/20

    Avare en explications ou en fioritures narratives, Rage ne cherche pas vraiment à creuser son background ou à se parer d'un poil de crédibilité, ce qui est assez frustrant mais pas vraiment dommageable. On finit par comprendre que tout cela n'est qu'un prétexte à l'univers et à cet assemblage de lieux hétéroclites aux ambiances fortes. Pour autant, la fin expédiée, voire bâclée, demeure un point de tension.

Mélangeant aussi allègrement qu'habilement modernité et gameplay old-school, Rage représente la parfaite évolution du FPS "à la id Software". Tout à la fois simple, monstrueusement efficace, brutal et d'une richesse rare pour ce qui reste un FPS linéaire évolué. On plie le genou devant les changements de rythme ou de mécaniques de jeu et la pluralité de l'arsenal, on s'agenouille même carrément rien que pour le boomerang Wingstick, magique. Plus sommairement, on prend son pied grâce au feeling des armes qui nous fait oublier certains pistolets à billes devenus trop communs. Quelques défauts, lacunes dans la structure ou errances techniques, nous poussaient à limiter la note à 17, mais quand on met Rage face aux productions actuelles et récentes, on se dit que...

Note de la rédaction

18
16.1

L'avis des lecteurs (378)

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