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Preview Driver : San Francisco
Profil de Rupan,  Jeuxvideo.com
Rupan - Journaliste jeuxvideo.com

Driver, c'est l'histoire d'une série qui avait débuté sur les chapeaux de roue en 1999 avant de littéralement se perdre en chemin dès sa deuxième apparition en 2000. Depuis cette lointaine époque, la licence a connu quelques épisodes baignant tous plus ou moins dans la médiocrité et a plusieurs fois changé de mains, pour finalement atterrir entre celles d'Ubisoft en 2006. Pour relancer une machine grippée depuis de trop nombreuses années, l'éditeur a décidé de revenir aux sources avec Driver : San Francisco. Une opération reconquête qui semblait avoir pris du plomb dans l'aile depuis quelques mois puisque ce nouveau volet devait à l'origine sortir fin 2010 avant d'être repoussé. Rassurez-vous toutefois, après avoir passé une bonne heure sur la version PS3 du jeu, on est en mesure de dire que le laps de temps supplémentaire accordé aux développeurs semble avoir été salutaire.

Driver : San Francisco
Driver : San Francisco

Nul besoin d'avoir fait de nombreuses études de marché pour comprendre que la popularité de Driver repose exclusivement sur la qualité du premier épisode. Les quelques suites globalement ratées n'ont fait qu'enfoncer une licence dont le potentiel commercial apparaissait pourtant immense au premier abord. Tout cela, Ubisoft l'a bien sûr intégré. A la baguette de Driver : San Francisco, on retrouve donc ceux qui avaient créé la série à la fin du siècle dernier, à savoir le studio britannique Reflections (renommé Ubisoft Reflections suite à son rachat par Ubi en 2006) mais aussi son fondateur, Martin Edmondson. Une demi-surprise car ce développeur au caractère bien trempé s'était auparavant sévèrement brouillé avec Atari, l'ancien propriétaire de la licence. Le voilà donc de retour au sein des équipes de développement pour orchestrer ce délicat retour aux sources.

Driver : San Francisco
San Francisco offre pas moins de 320 kilomètres de bitume à parcourir.
D'un point de vue scénaristique, Driver : San Francisco prend place six mois après la fin de Driv3r. Le joueur y incarne le flic John Tanner, complètement remis de ses dernières péripéties. La balle que son ennemi juré, Charles Jericho, lui avait tirée dans le dos n'est plus qu'un lointain souvenir. Enfin physiquement, car Tanner semble toujours habité par une rage qui le ronge psychologiquement. L'histoire débute alors que le fameux Jericho est en passe d'être jugé pour les multiples crimes qu'il a commis. Malheureusement, sur le chemin de son transfert entre la prison et le tribunal, le bougre parvient à s'évader. Un événement que l'ami John, toujours aussi alerte, semble avoir anticipé. Le voilà donc parti tête baissée à la recherche du fugitif à bord de sa Dodge Challenger jaune. Au bout de quelques minutes, une course-poursuite s'engage. Et alors que Tanner pense avoir le dessus sur son adversaire, c'est bel et bien Jericho qui surgit derrière son véhicule pour le harponner et provoquer un accident d'une violence inouïe. Plongé dans un profond coma, immobilisé sur un lit d'hôpital, John parvient tout de même à poursuivre l'enquête visant à retrouver son bourreau dans une sorte de monde parallèle issu directement de son esprit. Un endroit étrange dans lequel John Tanner a le pouvoir de rentrer dans la peau de n'importe quel conducteur de San Francisco.

Driver : San Francisco
Une ambiance très 70's.
Une petite astuce narrative qui justifie l'apparition d'une toute nouvelle mécanique de gameplay, le Shift. En utilisant cette dernière, le joueur peut tout simplement changer de corps et conduire tous les véhicules de la ville sans exception, qu'il s'agisse de bagnoles de course, de camions ou encore de pick-up. Et ce, à n'importe quel moment, à l'exception près de quelques passages où le Shift est bloqué pour des raisons scénaristiques. Concrètement, après avoir pressé le bouton approprié, on bascule sur une vue Google Maps de San Francisco. Là, on y dirige une sorte de réticule qui permet de viser l'engin motorisé dont on souhaite prendre le volant. Les caractéristiques de ce dernier (vitesse, puissance, drift et marque) sont d'ailleurs immédiatement affichées à l'écran pour vous aider à faire votre choix. Une véritable petite prouesse technique, d'autant que tout se déroule avec une extrême fluidité et que chacun des modèles possède son propre style de conduite. Évidemment, tout le jeu tourne autour de cette nouvelle fonctionnalité. Ainsi, pour accéder aux missions, il faudra se projeter dans des véhicules donnés dont la position au sein de la ville est indiquée sur une mini-map présente en haut de l'écran. En fonction de la couleur du point symbolisant la voiture, vous aurez droit de continuer l'histoire principale ou de remplir quelques tâches annexes, souvent bien amenées et fort sympathiques. On pense notamment à celle demandant au joueur de faire le spectacle devant une camionnette de télévision qui cherche à tout prix à filmer des images sensationnelles d'accidents ou de dérapages contrôlés. Certaines demanderont également l'utilisation d'une barre qui permet de booster temporairement son accélération ou de fracasser ses ennemis en se projetant brutalement sur eux. Quoiqu'il en soit, à chaque fois, un petit briefing présente les enjeux de la mission avant que vous ne pénétriez dans le corps de votre victime. Un moyen bien trouvé de contextualiser l'action et de définir rapidement les objectifs. Les développeurs ont promis qu'à un stade plus avancé de l'aventure, les missions réclameraient une utilisation très fine du Shift. En gros, il faut s'attendre à des sortes d'énigmes au cours desquelles il faudra régulièrement switcher entre les différentes voitures pour utiliser au mieux leurs caractéristiques et répondre aux besoins d'un événement particulier. En créant un barrage par exemple.

Driver : San Francisco
Ce nouveau Driver repose sur une nouvelle mécanique : le shift.
En parallèle de toutes les missions, il sera également possible de collectionner des voitures en dépensant dans les garages la monnaie récoltée au cours du jeu. Judicieux car les développeurs se sont décarcassés pour proposer plus de cent vingt modèles sous licence. On retrouve ainsi des marques populaires comme Aston Martin, Bentley, Cadillac, Ford, Jaguar ou encore Maserati. Il sera aussi possible d'upgrader ses voitures afin de booster certaines de leurs caractéristiques. Côté sensation, la conduite est très fidèle à ce que l'on connaissait déjà. Les voitures se pilotent facilement et ont toujours cette tendance à trop glisser lorsque l'on dérape. On a un peu l'impression de rouler sur de la glace en permanence mais c'est aussi ce qui fait le charme de Driver. Pour les réalisateurs en herbe, un mode permettant d'éditer ses replays et évidemment, de les partager en ligne, sera aussi disponible. Reflections a également rapidement évoqué le multi sans pour autant nous laisser la possibilité de l'essayer. Le contenu promet à ce niveau d'être très dense. Au programme, on devrait trouver dix-neuf modes de jeu si l'on compte les parties en split-screen qui permettent aux joueurs de s'affronter ou de coopérer. Pour le reste, on trouvera du grand classique comme de la capture de drapeaux ou de zones. Un multi qui devrait tout de même être sacrément animé grâce à la fonction Shift.

Driver : San Francisco
C'est hyper tendance la Starsky et Hutch touch.
Mais Driver : San Francisco, c'est aussi un énorme espace dans lequel on peut circuler en touriste. Libre à vous de profiter pleinement du monde ouvert qui vous entoure. Se balader à travers les rues de ce San Francisco moitié réaliste, moitié fantasmé, permet d'ailleurs de se rendre compte du travail énorme de modélisation effectué par Reflections. La ville est par ailleurs découpée en quatre parties bien distinctes aux paysages a priori variés. Question ambiance, cet épisode affiche un joli bilan en puisant toujours ses influences dans le cinéma et les séries télévisées des années 60-70. La bande-son particulièrement soignée composée de titres connus et de remix des précédents volets joue énormément dans l'immersion du joueur. Tout comme les cinématiques, assez bluffantes graphiquement et les personnages, véritables caricatures vivantes. L'humour est en plus omniprésent notamment à travers les remarques au passage des véhicules que vous conduisez, qu'il s'agisse du pote flic de Tanner ou d'inconnus. Les dialogues sont d'ailleurs plutôt bien écrits et le doublage est pour sa part excellent. Finalement, le seul petit bémol que l'on serait tenté d'émettre concerne la partie visuelle in-game. Même s'il reste pas mal de temps avant la sortie du titre, prévu pour le 1er septembre, on a tout de même constaté pas mal de clipping ainsi que des textures pas toujours au niveau de cette génération de consoles.

Nos impressions

Après une longue période d'absence dû à un report inquiétant, le retour sur le devant de la scène de Driver : San Francisco nous est apparu convaincant. L'introduction du Shift, bien qu'un peu surprenante au départ si l'on est un profond admirateur des aventures de Tanner, laisse présager un gameplay profond. Plus globalement, le plaisir de jeu est bien présent grâce aux sensations de conduite agréables, à la fluidité de l'ensemble et à l'ambiance travaillée. Il subsiste néanmoins encore pas mal d'inconnues, en particulier au niveau du multijoueur. On attend aussi de voir si le jeu saura gommer les quelques défauts visuels aperçus ça et là. Si tel est le cas, ce volet a toutes les chances d'amorcer le redressement d'une série en perdition depuis plus de dix ans.

L'avis de la rédaction
Bon
PC Ubisoft Reflections Course
Commentaires
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MP
Niveau 6
le 18 mai 2011 à 18:28

Pour l'avoir testé dans les locaux d'Ubisoft, je peux vous dire que ce jeu il roxx des papas pingouins.

(Pour les plus récalcitrants aux expressions, ça veut dire que c'est un super jeu).

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