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Test Assassin's Creed : Brotherhood

Assassin's Creed : la série accessible sur PlayStation Now

37 579 vues
Profil de Dinowan,  Jeuxvideo.com
Dinowan - Journaliste jeuxvideo.com

Un nouvel épisode d'Assassin's Creed à peine un an après le précédent, dans le même univers et avec un mode multi ? Tout menait à penser que Brotherhood serait un épisode opportuniste de la série. Ubi Montréal nous a prouvé que les apparences sont trompeuses.

Assassin's Creed : Brotherhood

Profitant d'un repos bien mérité dans sa villa de Montereggioni, Ezio Auditore croyait sa mission terminée après avoir mis la main sur la Pomme d'Eden. Mais il n'est pas de repos pour l'Assassin qui va devoir faire face aux représailles de la famille Borgia carrément venue attaquer son domaine. Une famille de grands malades despotiques confortablement installée à Rome qu'elle contrôle politiquement, économiquement et religieusement. Pour chercher vengeance et surtout récupérer une fois de plus cette satanée pomme, Ezio devra donc aller frapper les Borgia sur leur territoire et leur reprendre la ville. Contrairement aux deux volets précédents, Brotherhood se déroule presque exclusivement dans une seule ville, à l'exception de quelques missions secondaires qui vous feront visiter quelques lieux annexes. Mais Rome à elle seule représente une telle surface avec ses divers quartiers, que vous ne risquez pas de vous y sentir à l'étroit, ni de vous ennuyer.

Assassin's Creed : Brotherhood
Le système de combat a encore gagné en dynamisme.
Pour faire tomber les Borgia, il faudra retourner la ville contre eux, compter sur ses habitants et redonner sa splendeur à la cité en rénovant échoppes, bâtiments et monuments, comme on le faisait à la villa dans le second volet. Quadrillant Rome, les tours des Borgia la maintiennent sous leur influence. Ces tours, il vous reviendra de les détruire après avoir assassiné les capitaines qui les gardent, défendus par une tripotée de gardes. Chaque tour détruite, c'est une partie de la ville "libérée" (mais pas vide de soldats). C'est à ce prix qu'il sera possible de dépenser son argent dans la rénovation des boutiques de forgerons ou de médecins qui vous fourniront en matériel, les banques, les édifices publics ou encore les entrées des tunnels grâce auxquels le joueur n'aura pas à marcher pendant une heure pour traverser la ville. C'est d'ailleurs une des premières choses qu'il vous faudra accomplir pour retrouver le soutien des voleurs, des mercenaires et des courtisanes, factions qui seront toujours là pour vous épauler en cours de jeu, pour vous aider au combat ou faire diversion. Mais abattre les tours Borgia vous donnera accès à une autre nouveauté de cet épisode. Ezio va quelque peu agrandir la confrérie des assassins ici, recrutant des citoyens pour en faire des alliés. Des recrues qu'il est possible d'appeler à tout moment pour leur demander d'abattre une cible ou même, lorsque la possibilité est débloquée, de lancer une pluie de flèches sur une bande de gardes et de les éliminer rapidement.

Assassin's Creed : Brotherhood
Vous pouvez sortir de l'Animus à tout moment et fouiller la villa.
Pour améliorer leurs performances au combat, il est possible, et même recommandé, de former ces apprentis. Rien de plus simple puisqu'il suffit de leur confier des missions à travers toute l'Europe. Des contrats qui les feront monter en grade et dont ils reviendront avec des points d'aptitudes. Malheureusement, cette gestion de l'XP est bien peu poussée dans la mesure où elle se cantonne à une répartition des points entre deux skills : arme et armure. En outre, l'utilisation des assassins n'est pas si bien exploitée que cela et on a facilement tendance à les oublier dans un coin pour les ressortir de temps à autre. Il faut dire qu'Ezio a déjà de quoi se débrouiller tout seul. Bien assis sur les bases du gameplay d'Assassin's Creed 2, Brotherhood innove toutefois en ajoutant quelques nouvelles cordes à l'arc d'Ezio. Le système de combat gagne en dynamisme et en mouvements inédits. Outre quelques poses de flambeur, Ezio a surtout appris à balancer des grands coups de lattes brisant la garde d'adversaires coriaces. Le système d'exécution rapide permet également de passer d'une cible à l'autre et de se débarrasser d'une série d'ennemis bien plus vite qu'auparavant. L'arsenal du bonhomme s'étoffe aussi et nous fera tâter de l'arbalète ou de fléchettes empoisonnées fort pratiques venant s'ajouter au pistolet déjà introduit l'année dernière. Mais globalement, les habitués de la série ne seront pas vraiment dépaysés tout en appréciant les quelques nouvelles possibilités offertes pour mener à bien la campagne solo principale.

Assassin's Creed : Brotherhood
Débloquer les tunnels est capital si vous êtes pressé.
Une campagne qui vous occupera environ une douzaine d'heures à elle seule, c'est assez difficile à évaluer à vrai dire, et qui se compose d'un paquet de missions variées, dont certaines sont particulièrement bien vues (notamment celle qui vous fera prendre part à une pièce de théâtre, par exemple) mais à laquelle on reprochera toutefois un scénario qui se tient, sans pour autant apporter beaucoup à l'histoire générale de la saga. Pire, la dernière séquence mémoire se déroule à toute berzingue et se termine sur un vieux cliffhanger. A la fin, ceux qui espéraient obtenir quelques réponses ne trouveront ici que des questions supplémentaires et un message crypto-bidule. Fort heureusement, en marge de la quête principale, Assassin's Creed Brotherhood embarque une quantité assez impressionnante de missions annexes. Leonard vous demandera par exemple de détruire les inventions guerrières que les Borgia l'ont forcé à créer, ce qui sera pour vous l'occasion de faire joujou avec une mitrailleuse montée sur un chariot ou même avec l'ancêtre du char d'assaut. Voleurs, mercenaires et courtisanes vous confieront également une tripotée de missions auxquelles on ajoute encore les mémoires de Cristina via lesquelles vous revivrez des épisodes de la vie d'Ezio avant qu'il devienne un Assassin. Les contrats d'assassinats sont aussi là pour vous occuper, et n'oublions pas la rénovation de Rome qui n'est pas une mince affaire. Enfin, les Tanières de Romulus reprennent le principe des Tombeaux d'Assassins avec une finalité similaire d'ailleurs. Une fois que vous les aurez tous complétés, vous pourrez repartir en possession d'une belle armure. Cette ville de fort bonne taille va vous accaparer pendant des heures. En outre, Ubisoft a ajouté un nouvel élément aux mémoires génétiques. En sus de l'objectif principal, un second, en forme de défi, s'efforce d'encourager les joueurs à se dépasser. Ne pas prendre de dégâts, terminer la séquence en moins de X minutes, ne pas nager, ne pas se faire repérer, ne tuer que sa cible etc. Pas obligatoires, ces objectifs donneront une raison aux acharnés de refaire les mémoires à plusieurs reprises, ce qui est à présent possible.

Assassin's Creed : Brotherhood
Un petit geste classe et hop, les copains rappliquent.
Plus dynamique et s'imposant clairement comme l'opus le plus riche à ce jour, Assassin's Creed Brotherhood se traîne pourtant quelques boulets. Son intelligence artificielle en premier lieu. Pas plus finaude que dans les deux premiers AC, cette dernière commence à vraiment se faire vieille. Le comportement ennemi oscille entre la vision bionique à travers les murs ou au contraire une incapacité chronique à comprendre ce qui se passe. Ici vous serez repéré sans trop avoir compris pourquoi, là un garde décidera de vous oublier après vous avoir vu grimper sur une poutre dans une forteresse, simplement parce que vous êtes sorti de son champ de vision. Mouais, un jour il faudra envisager d'y remédier quand même. Techniquement, si le jeu reste tout à fait agréable à regarder, le moteur 3D est à bout de souffle. Le clipping est omniprésent et ne soyez pas surpris si un arbre (ou une patrouille, ou une maison) pousse soudainement sous votre nez. Des ralentissements fréquents viennent également faire frémir les grosses scènes d'action et un ou deux freezes ont également ponctué la progression. Enfin, un dernier détail : visiblement certains attendaient de pied ferme la possibilité de faire entrer les chevaux dans les villes... Mauvaise pioche, ces dernières sont déjà bien assez encombrées par les citoyens.

Assassin's Creed : Brotherhood
On est agréablement surpris par le multijoueur.
S'il était bien un élément qui faisait trembler, c'est l'intégration d'un mode multijoueur. Rares étaient ceux qui y croyaient, pourtant là encore Ubisoft a prouvé que tout est possible. Il existe trois modes distincts. Le premier est le plus simple, sans doute le moins prenant aussi mais il fait une excellente entrée en matière. 8 assassins s'affrontent dans ce mode Traque. Chacun a une cible qu'il faut repérer en ville et dans la foule à l'aide d'une boussole. L'idée étant de ne pas se gourer, chaque assassin ayant en fait le même aspect que les autres personnages non jouables. Il faut donc observer, s'assurer, repérer les comportements suspects et frapper. Evidemment, vous êtes vous-même une cible et il faut en permanence s'assurer que personne ne vient vous sauter sur le râble. Tout l'intérêt est donc de rester calme, de savoir utiliser l'environnement pour se dissimuler et de ne se faire repérer par personne. A chaque assassinat, le joueur reçoit des points d'expérience et grimpe en niveau, gagnant alors de nouvelles aptitudes, comme la possibilité de changer d'apparence pendant un temps limité. Plus le meurtre est stylé, plus on gagne de points. Si au contraire on se met à courir comme un dératé... Ces bases, on les retrouve dans les deux autres modes nettement plus stimulants. La Chasse à l'Homme oppose 3 équipes de 2 joueurs, des binômes chargés chacun d'éliminer un autre binôme. Enfin, le mode Alliance, peut-être le plus fun, oppose deux équipes de 4 qui jouent tour à tour les rôles de chasseurs et de proies. Assez fendart, le multi est malheureusement particulièrement tributaire de ses pratiquants. Quand on tombe sur un partie pleine de gros bourrins, on ne vous cachera pas que l'intérêt et l'atmosphère retombent vite. Si au contraire on réunit quelques fins stratèges prêts à passer plus de temps à marcher dans le foule qu'à sauter dans tous les sens, c'est nettement plus rigolo. Et pour être honnête, on n'y croyait pas vraiment.

Les notes
  • Graphismes15/20

    On sent de réels efforts et Rome est une ville richissime, mais le moteur commence à s'essouffler et les problèmes graphiques se font de plus en plus nombreux, le clipping surtout, parfois calamiteux ou des ralentissements fréquents. Pour autant le jeu conserve un charme et une esthétique indubitable.

  • Jouabilité17/20

    Le gameplay est une fois de plus enrichi par de nouveaux éléments et globalement, c'est tout le contenu du jeu qui est boosté par une kyrielle de missions et d'activités. Seul regret, l'exploitation un peu faiblarde des recrues et un free run qui mériterait un petit dépoussiérage pour se débarrasser des "foirages" persitants.

  • Durée de vie17/20

    Vous pouvez compter au moins 25 heures pour faire le tour de Rome avant de vous lancer dans un multijoueur séduisant et plutôt fendart.

  • Bande son17/20

    Quelques très bons thèmes musicaux accompagnent des doublages français de qualité. Par contre, mauvais point pour la post-synchro souvent à côté de la plaque.

  • Scénario12/20

    Hum, l'histoire se tient certes, mais n'apporte rien à la saga si ce n'est d'étaler un peu les révélations. La fin en queue de poisson est même carrément décevante.

On pouvait craindre le pire avec un temps de battement aussi court et le recyclage d'un univers déjà exploité, pourtant Assassin's Creed Brotherhood est loin d'être une bête extension, même s'il conserve l'essentiel de ses bases (et certaines lacunes). Rome est une ville riche et vaste, Ezio profite de nouvelles capacités et les activités sont innombrables. Quant au mode multijoueur, si on ignore ce qu'il adviendra sur le long terme, c'est malgré tout une étonnante réussite.

Note de la rédaction

18
17.7

L'avis des lecteurs (1927)

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