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Test Arcanes
Profil de Mat,  Jeuxvideo.com
Mat - Journaliste jeuxvideo.com

Les années 1997 et 1998 ont été marquées par la sortie de plusieurs très gros RTS et RPG, au premier rang desquels se trouvent Age of Empires, Total Annihilation, Starcraft et Baldur's Gate. Des titres qui ont chacun laissé leur marque sur le monde des jeux vidéo... Et ont parfois fait oublier la concurrence. C'est ainsi que le premier titre de la série Magic and Mayhem de Julian Gollop (créateur de la série X-COM) est resté dans le brouillard, malgré des critiques à l'époque largement positives. Retour sur un petit jeu qui n'a pas connu le succès qu'il méritait.

Arcanes

Arcanes, c'est avant tout la suite du jeu Chaos, développé par ce même Julian Gollop en 1985 et édité par une petite boîte qui débute alors : Game Worskhop (oui oui, ceux qui vingt ans plus tard vendent des figurines hors de prix). Fort du succès de X-COM: UFO Defense, le jeune développeur britannique décide en 1996 de revenir à ses premières amours : l'héroïc-fantasy, en lançant la série Magic and Mayhem, directement inspirée par Chaos et dont Arcanes est la première incarnation. Le jeu sort en décembre 1998, soit quelques mois après les rouleaux compresseurs Starcraft et Baldur's Gate. Pas de bol pour le titre de Mythos Game qui se présente comme un mélange de RTS et de RPG...

Arcanes
Un magicien paumé au milieu de nul part.
Mais plutôt que de parler de la concurrence, tournons-nous vers ce qui nous intéresse ici. Arcanes, c'est l'histoire d'un mec répondant au doux nom de Cornélius, fraîchement diplômé de la Poudlard-Academy. Pensant probablement faire une fête d'enfer, le jeune héros se rend au laboratoire de son oncle Lucan – Grand Enchanteur de son état – et découvre que ce dernier a disparu corps et âme. N'écoutant que son courage (ou sa stupidité), il décide d'emprunter le dirigeable de Lucan pour partir à sa recherche. Las, le pauvre Cornélius ignore probablement que tout héros embarquant dans un engin volant se crash immanquablement dans les 5 minutes qui suivent. Notre héros se retrouve donc paumé au milieu d'un monde hostile, avec pour seul compagnon un corbeau qui parle (trop) nommé Hermès. Sans aucune indication sur ce qu'il doit faire, Cornélius se lance dans un voyage qui va lui faire visiter Avalon (inspiré des mythes celtiques), l'Egée (inspirée des mythes grecs) et Albion (inspiré de la légende du Roi Arthur). Et s'il va vite retrouver tonton Lucan, il va également rencontrer tout un tas de gens riches et célèbres : Dagda, Perceval, Ariane, Médée, Jason, Lancelot, Agravain, Merlin... Il aura également l'occasion de visiter des coins touristiques animés : la forêt de Brocéliande, Greenhenge, Joyeuse-Garde, Camelot, la Colchide, les Champs-E lysées... La grande classe.

Arcanes
Orage, pluie de météores, blob gluant, incendie... mieux vaut ne pas rester dans le coin.
Évidemment, Cornelius va également devoir régler ses différents avec les locaux, notamment avec une clique de sorciers corrompus au service du Grand-Seigneur (le Dark Vador du coin). Bon, autant le dire tout de suite, Cornélius, ce n'est pas Chuck Norris : les empoignades sanglantes au corps-à-corps, c'est pas trop son truc. Non, monsieur est un cérébral, un sorcier pur jus. Du coup, lorsqu'il faut en venir aux mains, il préfère soit laisser ses créatures faire le sale boulot, soit rester loin et faire pleuvoir une volée de boules de feu sur son ennemi. Normal me direz-vous, être sorcier ça ne sert pas seulement à gagner des matchs de Quidditch, non non, ça permet aussi de massacrer un quidam avec le sourire. Et du massacre, il va y en avoir puisque Cornélius dispose de pas moins de 63 sorts dans son arsenal. Bon au départ, il ne commence qu'avec le minimum conseillé par « La sorcellerie pour les nuls » : invocation de zombie et de lutin agrémenté d'une boule de feu pour faire bien. Mais très vite, il découvre de nouveaux ingrédients qui lui donnent accès à de nouveaux pouvoirs. Au niveau des invocations, ça reste classique mis à part deux ou trois créatures : Elfes, Griffons, Basiliques, Squelettes, Dragons... Là où cela devient plus original, c'est au niveau des sorts défensifs et offensifs dont notre ami dispose. Outre les traditionnelles boules de feu ou armures de glace, on trouve des trucs assez marrants : le Blob Gluant par exemple, qui se répand sur une surface et immobilise les créatures qui marchent dessus, ou les Adieux de Lucifer, qui font exploser une créature alliée pour infliger de gros dégâts de zone. Et ce n'est pas tout ! Les sorts de notre magicien agissent sur l'environnement : votre ennemi se cache dans une hutte ? Invoquez une pluie de météores pour détruire le toit. Des créatures rôdent dans les hautes herbes ? Un orage permet de créer un incendie et de mettre fin à la partie de cache-cache.

Arcanes
Une Source de Pouvoir et un feu follet de mana.
Mais pour utiliser ces pouvoirs, encore faut-il avoir du mana. Il existe deux moyens de remplir sa jauge dans Arcanes. Le premier consiste à capturer des Sources de Pouvoir (vous avez dit Sacrifice ?). Pour prendre contrôle de ces dernières, généralement réparties aux points-clefs de la carte, il suffit de laisser une créature en son centre. Bien sûr, plus de Sources de Pouvoir veut dire plus de mana, ce qui veut dire plus de sorts à lancer joyeusement dans la tronche de l'ennemi. Le second moyen de se refaire des réserves, c'est la collection de feux follets magiques, qui apparaissent aléatoirement sur une carte et font office de potions de mana. Mais cela reste une solution de courte durée et autant dire que si vous comptez là-dessus pour survivre, vous allez vite vous faire dézinguer par le premier Harry Potter venu. Et ça, c'est la honte.

Arcanes
La malle, où Cornélius combine talismans et ingrédients pour créer ses sorts.
Dans tous les cas, même avec plusieurs Sources de Pouvoirs, Cornélius ne pourra pas utiliser les 63 sorts du jeu en même temps. Entre chaque mission, il devra visiter sa malle pour choisir les pouvoirs auxquels il aura accès. Pour ce faire, il lui faut combiner les divers ingrédients qu'il a découverts avec des talismans qu'il peut acheter grâce à l'expérience gagnée au cours de la campagne. Un même ingrédient peut donner trois sorts différents en fonction de l'alignement du talisman avec lequel il est combiné. Prenons le souffre par exemple. Avec un talisman de l'Ordre, il permettra au magicien de lancer un sort de soin. Avec un talisman Neutre, ce sera une boule de feu, et combiné avec un talisman du Chaos, la réanimation des cadavres. Ceux qui sont bons en mathématiques auront déjà fait le calcul : il y a 21 ingrédients dans le jeu, et autant de talismans à débloquer (sachant qu'il existe une limite de 7 talismans d'un même alignement).

Arcanes
Des faunes pour taper sur l'ennemi paralysé par les mâtins des enfers, le combo mortel.
Qu'est-ce que tout cela donne au final ? Un jeu assez nerveux, où l'on a rarement le temps de se poser. Comme il n'y a pas de construction de base, tout repose sur l'alliance entre un petit nombre de créatures (une vingtaine en général) et l'utilisation intelligente des sorts dont on dispose. Le gameplay tournant principalement autour du sorcier, il faut à tout moment faire attention à sa barre de vie, représentée dans le coin inférieur droit de l'écran. Cornélius étant plutôt fragile, un drame est vite arrivé et sa mort entraine un game over. Étant donné la diversité des sorts, les possibilités tactiques sont presque infinies : il y a quelque chose de très gratifiant à noyer un magicien ennemi sous une nuée de chauves-souris explosives ou bien à réanimer ses propres unités pour les retourner contre lui. Mais tout n'est pas exempt de défauts dans le monde d'Arcanes. D'abord, il faut bien avouer que certains sorts restent des gadgets fun mais pas vraiment efficaces : bien souvent on se contente d'utiliser une même combinaison de 5 ou 6 pouvoirs différents. Autre problème, la lenteur du jeu. Même en réglant la vitesse au maximum, il faut bien avouer que c'est mou du genou : les unités se déplacent et combattent lentement, ce qui donne l'impression que l'on peut se reposer sur nos lauriers. Et bien non, parce que les dégâts infligés par les unités varient énormément. Cornélius peut se prendre plusieurs coups sans perdre de points de vie ou presque, puis mourir en deux secondes alors qu'il combat toujours la même unité. Ce côté aléatoire est parfois irritant.

Arcanes
Les deux faunes risquent d'avoir mal très bientôt.
Côté technique, le jeu n'a pas à rougir rapport aux STR concurrents. Le pathfinding est très bon, l'IA se défend (comme souvent, celle des ennemis est plus efficace que celle des alliés) et les graphismes tiennent la route tant qu'on les compare à d'autres jeux de stratégie de l'époque. Mais là où Arcanes pêche vraiment, c'est par le peu d'attention accordé au mode multijoueurs. Alors que Total Annihilation, Age of Empires ou Starcraft ont bâti leur succès sur le multi., Mythos Game s'est contenté de recycler les cartes de la campagne pour permettre à 4 joueurs de s'affronter dessus. Un peu léger alors que le gameplay du soft, à mi-chemin entre le RPG et le STR, se prêtait à des modes multijoueurs originaux (Capture the Flag, King of the Hill, etc.).

Malgré cela, Arcanes reste un titre original et par certains côtés en avance sur son temps. Ses défauts, parfois conséquents, ne doivent pas faire oublier que le jeu est plein de bonnes idées et qu'il aura fallu attendre Warcraft III pour les voir appliquer à nouveau dans un jeu vidéo.

Les notes
  • Graphismes13/20

    Globalement, ça reste assez mignon. Les unités et les environnements sont bien détaillés même si on n'est pas au niveau d'un Baldur's Gate. Les différents sorts donnent lieu à autant de petits effets sympas. Seule ombre au tableau : les animations, très sommaires et peu variées.

  • Jouabilité15/20

    Le jeu reprend les bases de n'importe quel STR : clic gauche pour sélectionner une unité et clic droit pour lui faire effectuer une action. Les commandes sont basiques et l'interface minimaliste. La prise en mains se fait donc en quelques minutes. Il faudra par contre plus de temps pour maîtriser toutes les subtilités du gameplay. Notons que le jeu dispose d'une pause pendant laquelle il est possible de donner des ordres à ses créatures. De quoi aider les sorciers débutants.

  • Durée de vie13/20

    La campagne comporte une trentaine de niveaux. Si on les boucle assez vite en mode Débutant, le mode Sorcier va être l'occasion de vous arracher les cheveux : l'IA ne fait pas de cadeaux et les cartes sont infestées de créatures hostiles. Le mode escarmouche n'a malheureusement pas beaucoup d'intérêt et ne donne pas vraiment envie de s'attarder dessus.

  • Bande son16/20

    Les musiques réalisées par le groupe Afro Celt Sound System collent parfaitement à l'ambiance et on ne se lasse pas de les réécouter. Les sons des différents sorts et effets sont eux aussi réussis tant et si bien qu'il est possible de découvrir les tactiques de son adversaire en étant attentif aux bruits qu'on peut entendre durant la partie. On regrette que les créatures invoquées se contentent elles de répéter les mêmes mots incompréhensibles à chaque fois qu'on les sélectionne.

  • Scénario14/20

    Bon, ça ne casse pas trois pattes à un canard et les quelques retournements de situation sont gros comme le nez au milieu de la figure. Néanmoins, le fait d'arpenter des lieux légendaires et de rencontrer des personnages issus de plusieurs mythologies est vraiment sympa. Notons que les dialogues sont eux généralement bien écrits.

Arcanes est un jeu qui méritait d'être plus connu lors de sa sortie. Mélangeant habillement RPG et stratégie, le soft offre au joueur une grande liberté d'action et des possibilités tactiques vraiment variées. Dommage que l'équilibre des différents sorts n'ait pas été plus travaillé et que seule la campagne solo représente un réel intérêt. Malgré ces quelques défauts, il n'a jamais été aussi jouissif d'entrer dans les bottes d'un magicien presque tout-puissant.

Note de la rédaction

16
18.8

L'avis des lecteurs (4)

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