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Test BackBreaker

BackBreaker : Replay system

5 326 vues
Profil de _T-o_,  Jeuxvideo.com
_T-o_ - Journaliste jeuxvideo.com

Alors que le marché des jeux de football américain est largement dominé par la franchise Madden NFL, il est plutôt rare qu'un nouveau venu essaye d'empiéter sur le terrain de la franchise d'EA, surtout lorsque celui-ci lorgne volontiers du côté de la simulation. C'est pourtant ce qui se passe avec BackBreaker, tout droit sorti des studios anglais de NaturalMotion.

BackBreaker

Un studio anglais pour un jeu de football américain ? Oui, assurément. Mais pas n'importe quel studio. NaturalMotion s'est forgé un nom dans le monde du jeu vidéo grâce à son moteur physique, Euphoria, utilisé dans quelques grands jeux, dont l'excellent Red Dead Redemption. Ce moteur permet de gérer de manière bien plus réaliste qu'avec des scripts, et sans faire appel à la motion capture, les différentes collisions et interactions des personnages ou des objets entre eux ou avec l'environnement, en les soumettant à des lois physiques particulières. Dès lors, rien de plus naturel pour ses concepteurs que de vouloir l'intégrer dans un jeu de sport, qui plus est de football américain où la gestion des collisions possède une place toute particulière.

BackBreaker
La caméra suit le joueur de près. L'immersion est là.
Le moins que l'on puisse dire, c'est que le résultat est là. Chaque plaquage, chaque choc ou esquive est unique et devient extrêmement crédible. Il suffit de voir un joueur basculer par-dessus un autre et atterrir violemment sur le sol pour s'en convaincre. Il s'agit là non pas d'un simple plus apporté au soft, mais bien du fer de lance mis en avant par le studio pour se démarquer de la concurrence. Mais pas seulement. L'autre grande originalité de BackBreaker vient du placement de sa caméra. Tandis que les Madden NFL et consorts préfèrent adopter une vue d'ensemble permettant d'appréhender au mieux le jeu dans son intégralité, BackBreaker propose de plonger le joueur au coeur de l'action, avec une caméra qui vient se placer juste derrière le joueur incarné sur le terrain ou qui suit de près la balle lors des passes. L'immersion est vraiment excellente, même si cela se fait au détriment de la lisibilité de jeu. En effet, il n'est pas rare de se faire tacler en tant que quaterback par un adversaire venu d'un angle mort ou qui se dégage de la mêlée alors que l'on recherche un coéquipier prêt à recevoir une passe.

BackBreaker
L'écran du mode Leagues offre de multiples possibilités.
Si la physique est vraiment bien rendue, on ne peut pas en dire autant pour l'aspect graphique du jeu. Le soft n'est pas foncièrement laid, mais il faut avouer que les stades et les joueurs ne bénéficient pas d'un niveau de détail ahurissant. Les joueurs donnent l'impression d'être « lisses », en plastique et il n'y a en tout et pour tout que trois modèles différents de gabarits. Il en résulte des équipes extrêmement similaires les unes par rapport aux autres, seulement différenciées par la couleur de leurs maillots. Les stades profitent tous plus ou moins de la même ambiance visuelle, même si la possibilité de jouer de nuit ou sous la pluie est appréciable. L'ambiance sonore est réussie, mais le jeu ne dispose que d'une seule piste, qui se déclenche lors des engagements ou des replays. Vraiment décevant sur ce point. Les menus en revanche sont très agréables à l'oeil, ergonomiques, et il est aisé de naviguer entre les différents modes de jeu.

BackBreaker
L'éditeur d'équipes permet de modifier l'apparence des joueurs comme bon vous semble.
Ces modes sont au nombre de sept au menu principal. Les classiques mode Exhibition et Online sont de la partie, ainsi que l'entraînement et le mode « Leagues ». Ce dernier est le mode carrière du jeu, dans lequel il est possible d'utiliser une équipe prédéfinie ou l'une créée par les soins du joueur pour progresser dans un championnat fictif. Et oui, le championnat, tout comme les stades et les équipes sont fictifs, le jeu ne possédant pas la licence officielle NFL. Sans aucun doute un gros désavantage de BackBreaker face à son concurrent Madden. Mais pour pallier ce problème, les anglais de NaturalMotion ont eu l'excellente idée d'intégrer un éditeur d'équipes, parmi les plus complets vu dans un jeu de football américain. Il est possible de tout configurer, des couleurs des maillots, des casques et des protections des joueurs, jusqu'aux statistiques ou le logo. Nul doute que les fans s'empresseront de recréer leurs équipes nationales favorites.

BackBreaker
Et hop ! Une feinte réussie.
Le mode « Tackle Alley » quant à lui est une originalité du soft, puisqu'il permet d'incarner un coureur dont le but est d'atteindre l'autre bout du terrain pour effectuer un Touchdown alors que des vagues d'adversaires tentent de l'en empêcher. Cent vagues différentes s'enchaînent, dont la difficulté augmente au fur et à mesure, avec quelques handicaps comme l'incapacité de franchir certaines zones du terrain. Un mode « Locker Room » plutôt anecdotique contient quelques bonus, des images et des vidéos du soft. Le mode entraînement est très réussi et permet aux néophytes de se familiariser avec la prise en main originale du soft via différents exercices à thème, de la passe à l'attaque en passant par la défense ou les stratégies spéciales.

BackBreaker
Les joueurs sont modélisés de façon assez simpliste.
La prise en main, parlons-en justement. Alors que le soft joue à fond la carte de l'immersion, il se devait de proposer une maniabilité intuitive adaptée au concept de réel contrôle de l'action prôné par le jeu. Le pari est plutôt réussi, même s'il est assez difficile de vraiment maîtriser correctement tous les mouvements et de s'en servir au moment adéquat sans quelques heures de pratique. De plus, les débutants dans le monde du football américain pourraient aisément se retrouver perdus dans les choix des formations tactiques à adopter avant chaque action, même si des schémas visuels de chacune de ces stratégies apparaissent à l'écran. Pour les commandes, lorsqu'on joue en défense, le joystick droit permet d'initier un tacle ou un blocage, alors qu'en attaque, il permet d'effectuer les esquives ou les passages en force. Il est vraiment jouissif d'arriver à effectuer un tour sur soi-même pour feinter un défenseur adverse en effectuant un demi-tour grâce au joystick, ou de donner un coup sec vers l'arrière pour effectuer un arrêt brutal et tromper la défense. Il est également possible d'effectuer d'autres mouvements lorsqu'on combine ce joystick à l'une des deux gâchettes principales de la manette permettant de passer du mode agile au mode concentré ou encore au mode agressif. En tant que quaterback, il est possible d'effectuer différents types de passes selon le mouvement que l'on donne à ce joystick.

BackBreaker
Dommage que les équipes soient toutes fictives.
Le système de passe fonctionne d'ailleurs bien mieux en solo qu'en multijoueur. Le mode multijoueur local propose à deux joueurs de s'affronter, ou bien de jouer en coopération contre l'IA, via un écran scindé. Le mode online en revanche ne propose pas de mode coopération, simplement de jouer à un contre un, ainsi que le mode Tackle Alley et un tableau récapitulatif des résultats en ligne. Pour en revenir au problème des passes en coopération locale, lors des phases d'attaque, un joueur se charge généralement de faire la passe à son coéquipier qui court. Le problème tient au fait que bien souvent les passes ne sont pas réceptionnées, la faute au quaterback qui envoie complètement à côté ou au coureur qui ne voit même pas la balle. Mais avec de l'entraînement et une fois ces problèmes maîtrisés, le mode coopération reste plaisant à jouer. L'IA de son côté ne s'en sort pas trop mal, mais le challenge n'est pas au rendez-vous. Elle n'est pas assez offensive, même en mode difficile, et les joueurs les plus aguerris n'auront aucun mal à s'en défaire. Malgré ses multiples défauts, le soft laisse au final une bonne impression, notamment grâce à l'immersion totale du joueur, qui se sent réellement prendre part au match et ressent vraiment la sensation d'être présent sur le terrain. BackBreaker dispose donc d'un argument de poids pour essayer de se démarquer de la concurrence, et il faut avouer qu'il s'en sort plutôt bien.

Les notes
  • Graphismes12/20

    Bien que les animations des plaquages et autres collisions entre joueurs soient excellentes, les animations lorsqu'un joueur marche de côté ou recule sont plutôt ridicules. Le fait que chaque tacle soit unique met bien en valeur la puissance du moteur physique. Au niveau graphique, le jeu rend plutôt bien, notamment grâce à la caméra lors des mouvements, mais une fois à l'arrêt, le soft montre des textures assez simplistes et un manque de détails.

  • Jouabilité15/20

    Pour un jeu qui se veut à la fois accessible mais également orienté plus ou moins simulation dans sa manière de vivre le match et de vraiment contribuer à chaque mouvement, BackBreaker remplit en partie son contrat. S'il est possible au premier venu de maîtriser rapidement les bases du gameplay, les gestes plus techniques demanderont un temps d'apprentissage plus long. Mais débutant ou pas, le plaisir de jeu est vraiment là, et c'est ce qui compte.

  • Durée de vie16/20

    Le mode Leagues vous occupera un bon moment, tout comme les cent vagues à compléter du mode Tackle Alley et les possibilités très variées de la création d'équipes. Le multijoueur, qu'il soit local ou en ligne, augmente également la durée globale du soft.

  • Bande son10/20

    Il s'agit d'un des points faibles de BackBreaker, surtout comparé à la concurrence. Même si les bruitages et l'ambiance des stades sont bien rendus, une unique piste sonore qui ne se déclenche qu'à l'engagement pour s'arrêter dès les premiers plaquages, cela fait un peu léger.

  • Scénario/

BackBreaker propose une alternative aux Madden NFL, en misant toute son expérience de jeu sur l'immersion du joueur dans un match. Accessible à tous, il permet quand même de réaliser des mouvements plus techniques, le rendant carrément jouissif lors de certaines actions bien menées. NaturalMotion nous livre ici un bon jeu pour sa première incursion dans le monde du jeu vidéo à proprement parlé, en attendant peut-être une suite qui pourrait corriger les quelques défauts de son aîné et faire de BackBreaker un sérieux concurrent à la licence phare d'EA pour le football américain.

Note de la rédaction

15
15.8

L'avis des lecteurs (15)

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