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Test Take no Prisoners
Profil de iox,  Jeuxvideo.com
iox - Journaliste jeuxvideo.com

C’est en 1997 que Take no Prisoners, un jeu d'action 3D en vue du dessus, sortait sur PC et nous invitait à plonger dans un univers post-apocalyptique, où venir armé était le strict minimum pour s’en sortir vivant. Comme son nom l’indique, le jeu n’offre pas la possibilité de faire des prisonniers… et c’est tant mieux !

Take no Prisoners

L'action de Take no Prisoners prend place à San Antonio, une ville complètement ravagée par une guerre nucléaire des plus destructrices. Le joueur incarne Slade, un mercenaire en mission pour « la compagnie » dans le but de récupérer le cristal qui fournit l'énergie au « dôme », un lieu hautement sécurisé et impénétrable situé au cœur de la ville. Pour mener à bien cette mission, Slade devra parcourir San Antonio à la recherche d'items spéciaux lui ouvrant les portes de cette forteresse interdite.

Take no Prisoners
Différentes factions se partagent la ville
Cette visite de la ville ne sera pas sans dangers, car cette dernière est tombée aux mains de divers groupes qui occupent chacun des quartiers. Face aux joueurs, on trouve donc les « cas difficiles », des criminels violents et complètement fous pour certains (comme en témoignent leurs camisoles décorées de dynamites) ; les « bidasses », des militaires armés jusqu'aux dents ; les « mutants », victimes des retombées radioactives ; la « fraternité », un groupe religieux fanatique ; les « punks », survivants du cataclysme ; les « mechs », des robots n'acceptant plus leur soumission à l'humanité ; et les « bleus » qui sont les gardes du dôme. Chacun des groupes est constitué de plusieurs types d'ennemis, comme par exemple les zombies, les crocodiles géants et les hommes-rats pour les mutants. Au total, Slade aura affaire à plus d'une vingtaine d'adversaires différents.

Jeu d'action oblige, Slade aura naturellement accès à tout un tas d'armes, allant du sabre laser au fusil antiémeute, en passant par le lance-flammes, l'arbalète, le canon laser, mais aussi le shuriken ! Des objets divers et variés seront aussi disponibles pour mener à bien notre mission, comme le masque à gaz, diverses grenades, la vision nocturne, etc. Au total plus d'une trentaine d'armes et objets sont ainsi à récolter ! Sans compter les quelques véhicules qui pourront être conduits pour parcourir notre terrain de chasse.

Take no Prisoners
Le dôme en cinématique
Les lieux à découvrir sont eux aussi très nombreux et variés, allant du pénitencier au jardin public le tout avec une ambiance très réussie. Une quantité incroyable de petits détails participeront à donner vie aux environnements, grands et pouvant être visités de fond en comble. De fait, on aura toujours l'impression de visiter des endroits inédits et lorsque l'on retournera dans des zones déjà visitées, de nouveaux éléments seront à découvrir, amenant toujours plus de profondeur au titre, malgré la vue du dessus omniprésente. L'ambiance sonore participe d'ailleurs grandement à donner vie à la ville. En effet, Slade commente ce qu'il voit tout au long du jeu. Il se demandera par exemple si sa photo est toujours au mur, lorsqu'il passera devant les avis de recherche du commissariat et pestera lorsqu'il aura les pieds dans les égouts.

Take no Prisoners
Slade évolue dans un univers ravagé.
Concernant la caméra, la vue du dessus offre une expérience de jeu proche de la série Alien Breed sortie plusieurs années plus tôt. On reste donc dans le domaine de l'action pure et le temps d'adaptation est finalement très rapide. Malgré l'absence de viseur pour les armes, il sera relativement aisé de faire mordre la poussière aux ennemis (les premiers du moins). En dépit d'un seul et unique objectif au fil du jeu, Take no Prisoners profite d'une durée de vie relativement bonne dans la mesure où le joueur ne dispose d'aucune indication pour entrer dans le dôme. Il lui faudra donc se débrouiller tout seul et explorer les zones avec minutie en suivant son instinct, véritable clé de sa survie dans ce monde hostile. Un PDA sera quand même fourni pour l'aider. Un peu vide en début de partie, l'appareil pourra être garni au fil de la partie. En consultant les ordinateurs à travers les lieux visités, il sera ainsi possible de télécharger le plan des zones, de la ville et aussi des informations sur les armes, les objets et les individus que l'on sera amené à croiser. Des journaux intimes racontant la vie dans la ville dévastée et des notes viendront enfin ajouter encore un peu de profondeur à l'univers de jeu. Au final, Take no Prisoners offre une expérience de jeu peu commune par son genre et son ambiance. A noter que le titre propose un mode multijoueur de combat à mort.

Les notes
  • Graphismes13/20

    La qualité graphique est relativement pauvre malgré des environnements variés et assez vastes.

  • Jouabilité15/20

    Le jeu a une prise en main simple et efficace. Tout ce que l’on demande à un jeu d'action.

  • Durée de vie17/20

    Etant donné que l’on ne sait pas comment entrer dans le dôme et qu’il n’y a aucune indication, la durée de vie du jeu est plutôt longue. Celle-ci est prolongée par le nombre de zones à découvrir et la curiosité qui nous pousse à visiter chaque lieu en détails.

  • Bande son15/20

    Pas de musique, juste des bruitages… une bande-son basée sur le réalisme, donc. Les ennemis parlent et lancent des jurons, quant à Slade il a toute une gamme de répliques en fonction de l’environnement et le moins que l’on puisse dire c’est qu’il ne manque pas d’humour !

  • Scénario7/20

    Le scénario est très basique, mais l'univers reste immersif.

Take no Prisoners est un titre peu connu qui tire son épingle du jeu grâce à un univers immersif et une action très efficace.

Note de la rédaction

15
17

L'avis des lecteurs (10)

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