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Test Divinity II : Ego Draconis

Divinity II : Ego Draconis : Developer's Cut

18 060 vues
Profil de CptObvious,  Jeuxvideo.com
CptObvious - Journaliste jeuxvideo.com

Avec Divine Divinity en 2002, puis le spin-off Beyond Divinity en 2004, le studio belge Larian s'est fait une petite place dans le cœur des rôlistes avides d'action. Après une longue gestation, la suite arrive enfin sur nos machines, précédée d'une promesse alléchante : celle d'incarner un dragon. De quoi enflammer les joueurs ou carboniser leurs espoirs ? Le jeu va-t-il se brûler les ailes ou s'envoler vers des sommets ? Les rédacteurs arrêteront-ils un jour de faire des jeux de mots foireux ou persisteront-ils ad vitam æternam ? Réponses.

Divinity II : Ego Draconis

Rivellon est un monde ravagé par les guerres. La plus terrible opposa Damian, le Damné à la tête de l'Alliance des Ténèbres, à Lucian, l'Élu Divin. A cette époque existaient des chevaliers dragons, capables de se transformer à loisir en créatures ailées cracheuses de feu. Dans le terrible conflit qui ravageait Rivellon, les chevaliers dragons combattaient du côté de la lumière. Jusqu'à ce que l'un d'eux commette l'irréparable en tuant l'Élu Divin ! Son adversaire vaincu, Damian se retira pour se consacrer à d'autres noirs desseins. L'humanité pansa ses plaies et mit en place l'ordre des Draconis, soldats d'élite chargés de traquer et d'éliminer les chevaliers dragons, désormais considérés comme des traîtres. De longues années s'écoulèrent, estompant le souvenir de cette période douloureuse à mesure que la prospérité s'installait. Mais le regard du Damné se porte à nouveau sur Rivellon, lourd de menaces... Seule votre intervention pourra l'empêcher d'accomplir ses plans.

Divinity II : Ego Draconis
Vous pouvez piocher des compétences où bon vous semble.
Pourtant, au commencement, c'est à peine si vous pouvez effrayer un jeune gobelin échappé des jupes de sa mère, si tant est que les femelles gobelins mettent des jupes, vaste question qui mériterait certainement de plus amples recherches. Quoi qu'il en soit, vous débutez dans la peau d'un jeune disciple Draconis sur le point d'achever sa formation. Vous pouvez personnaliser un peu son apparence à l'aide d'un éditeur rudimentaire : tout juste est-il possible de sélectionner son sexe et sa coupe de cheveux. Ce choix n'a rien de définitif, il sera toujours envisageable de changer plus tard sans passer par une coûteuse opération au Brésil grâce aux services d'un illusionniste. Après cette phase, vous voilà donc prêt à obtenir votre rang de Draconis et les pouvoirs qui vont avec, notamment la télépathie, nous y reviendrons. La dernière étape de l'initiation vous autorise à essayer l'épée, l'arc et la magie et vous demande d'opter pour une des trois carrières (guerrier, ranger, sorcier). Mais pas de panique : quelle que soit votre décision, vous aurez tout le loisir de piocher dans les autres arbres de compétences. Comme ses ancêtres, Divinity II prône la liberté dans le développement de votre avatar. Combattre à l'épée à deux mains et lancer des boules de feu ne sont pas incompatibles. Il faudra tout de même faire des sacrifices, car au rythme d'un unique point de compétence par niveau, la polyvalence extrême est un rêve inaccessible.

Divinity II : Ego Draconis
Je voudrais bien savoir à quoi elle pense... Eh, mais je peux !
Une fois à pied d'oeuvre, votre première mission ne tardera pas : un des derniers chevaliers dragons a été repéré dans le vallon brisé ! Toutefois, en tant que néophyte, vous êtes prié de rester sagement au village pendant que les grands se chargent de la grosse bête. Ben voyons... Qu'à cela ne tienne, les habitants dudit village doivent bien avoir quelques tâches à proposer pour s'occuper... C'est ainsi que vous ferez vos premières quêtes, loin d'être vitales pour la survie du royaume, mais pas moins intéressantes pour autant. En effet, la plupart des quêtes sont bien écrites et vous proposent autre chose que les sempiternels objectifs du genre "va me chercher ci" ou "va me tuer ça". Beaucoup peuvent se résoudre de plusieurs façons, pas forcément bonnes ou mauvaises d'ailleurs, juste différentes. Il s'agira tantôt d'aider un homme aux multiples personnalités, tantôt de secourir un pauvre bougre dont l'âme est liée à celle d'un poulet... Malgré son contexte sombre, le jeu ne manque pas d'humour. Pour résoudre toutes ces missions, vous disposez d'un allié précieux : la possibilité de lire les pensées des PNJ ! Loin d'être un simple gadget, cette fonctionnalité est bien intégrée au gameplay et permet de faire de nombreuses découvertes. Un client de l'auberge vous semble mal à l'aise ? Un petit tour dans sa tête vous apprendra qu'il s'agit d'un déserteur. Libre à vous de le faire chanter, de le dénoncer ou même de jouer sur les deux tableaux !

Divinity II : Ego Draconis
La tour de l'île de la Sentinelle doit être libérée de l'emprise d'un nécromancien.
Toutes les quêtes ne sont pas données par des PNJ, certaines sont disséminées dans l'environnement, qu'il faudra donc observer minutieusement. Par exemple, si vous trouvez plusieurs amulettes en arpentant d'obscurs tunnels gobelins, puis un livre vous racontant leur légende, vous devriez comprendre comment les utiliser... D'une manière générale, Divinity II fait la part belle à l'exploration et récompense toujours les joueurs inquisiteurs d'un petit coffre caché ou d'un volume contenant de précieuses informations sur l'histoire de Rivellon. Malgré cette profusion de petits trucs à découvrir, ne vous attendez pas à pouvoir aller où bon vous semble. Les régions s'ouvrent -et se ferment- dans un ordre déterminé au fil de votre progression dans un scénario déroulé linéairement. En cela, le jeu se rapproche plus de la structure dirigiste de The Witcher que de l'univers totalement ouvert d'Oblivion. On perd en liberté, mais on gagne au niveau de la narration, très aboutie. Ce n'est pas un secret : vous allez rapidement devenir votre pire ennemi, un chevalier dragon ! Cependant, il vous faudra encore de nombreuses heures de jeu avant d'en posséder tous les pouvoirs. Vous devrez affronter l'horreur qui règne depuis des siècles sur le temple de Maxos, reprendre la tour de guerre des mains d'un nécromancien, traverser les périlleux fjords d'Orobas pour vous rendre à Aleroth, la capitale de Rivellon, etc. L'histoire est réussie, offrant toujours une bonne raison de continuer à jouer malgré l'horloge qui affiche une heure indécente...

Divinity II : Ego Draconis
Ah, les hack'n slash et leurs objets aux noms improbables !
Au fil de votre avancée, il y aura toujours des ennemis pour vous mettre des bâtons dans les roues, synonymes de baston ! Car Divinity est une série qui mise avant tout sur l'action. De nombreux donjons sont infestés de grosses grappes de monstres à découper à la hache, à pourfendre à l'arc ou à consumer dans les flammes magiques grâce aux diverses compétences disponibles. Les combats sont assez jouissifs mais attention à ne pas foncer tête baissée, la difficulté étant assez relevée. Le jeu ne dispose pas d'un système d'auto-leveling (tant mieux), certaines zones vous seront donc interdites tant que vous n'aurez pas gagné quelques niveaux. Heureusement, Rivellon regorge de puissants items dignes des meilleurs hack'n slash. Il n'y a qu'à voir leurs noms rocambolesques pour s'en convaincre : "couperet d'acier léger équilibré du requin de la destruction", "bracelet supérieur du puits aux souhaits de l'athlète des dieux serpents" ou encore "épée vorpale lourde équilibrée éradicatrice de la haine", ça en jette (véridique) ! Il est dommage qu'on ne puisse pas comparer directement un objet gagné à celui équipé, mais en fait il suffit de le survoler pour voir immédiatement les effets positifs et/ou négatifs qu'il aura sur nos caractéristiques, pratique. Chaque item peut de surcroît être amélioré par l'ajout de charmes et d'enchantements. Pour cela, il vous faudra mettre la main sur... un enchanteur, évidemment.

Divinity II : Ego Draconis
Avoir un petit coin d'alchimiste rien qu'à soi, c'est le bonheur.
Ce qui nous amène directement à la fameuse tour de guerre mentionnée plus haut. Une fois en votre possession, elle vous permettra d'héberger la main d'œuvre nécessaire à votre confort. Après tout, un chevalier dragon ne va pas s'abaisser à accomplir les basses besognes en personne... Vous pourrez non seulement déléguer la récolte de plantes, de minerais et de gemmes, mais aussi la fabrication de potions et d'enchantements. Vous disposerez aussi d'un entraîneur pour monter les compétences au-delà de 5 et vous re-spécialiser. Vous aurez même accès aux pouvoirs d'un nécromancien, qui façonnera une créature à partir des morceaux récoltés sur les cadavres ! Cette tour constitue donc une retraite idéale, d'autant qu'il est possible de s'y téléporter à tout moment grâce à une pierre. Elle confère aussi une touche d'originalité au gameplay, un petit côté Overlord pas déplaisant. Mais la meilleure idée de Divinity II est encore la fameuse transformation en dragon, qui promet de voler dans les airs tout en crachant des boules de feu. Alors, le pari des développeurs est-il réussi ? L'expérience est effectivement grisante, grâce au sentiment de puissance procuré et à la liberté de mouvement offerte.

Divinity II : Ego Draconis
Dans la peau -forcément écaillée- du dragon.
Divinity II n'est pas exempt de reproches pour autant. Certes, la plupart des problèmes sont mineurs, mais il ne serait pas correct de conclure ces lignes sans en faire mention. Au premier rang des accusés figurent les collisions, parfois bizarrement gérées. Quand c'est juste un PNJ qui n'arrive pas à poser correctement ses fesses sur un tabouret, ça va. Quand c'est une capacité de projection vers l'avant qui fait des siennes à cause du relief, ou un ennemi qui se coince dans le décor, c'est déjà plus embêtant. Le jeu est également critiquable sur le plan graphique, sur les décors en particulier, pas toujours terribles. Quelques artefacts visuels sont à déplorer, de même que des ralentissements sur la version Xbox 360. Des temps de chargements entre extérieurs et intérieurs hachent la progression, sans être aussi pénibles que dans The Witcher. Quant à l'interface, ce n'est pas un modèle d'ergonomie, notamment l'inventaire. Ces considérations mises à part, il faut avouer que Larian Studios a plutôt fait du beau travail, qu'il s'agisse de la modélisation des personnages, de l'écriture ou du doublage (à l'exception notable du héros, quasi muet). Et de toutes façons, les menus soucis relevés ici ou là ne pèsent pas lourd face aux grandes qualités du titre et ne doivent en aucun cas vous faire hésiter à l'essayer. Car Divinity II est avant tout un bon jeu de rôle, qui contient tous les ingrédients à même de satisfaire les amateurs du genre.

Les notes
  • Graphismes15/20

    "Inégal" est le premier mot qui vient à l'esprit pour qualifier les graphismes. Le soft s'en tire bien pour ce qui est de la modélisation et de l'animation des personnages, même si vous n'échapperez pas à quelques clones. Les monstres ont aussi bénéficié d'un grand soin, le design des fantômes et des gobelins est particulièrement réussi. Le bilan concernant les décors est nettement plus mitigé, en dépit de chouettes textures. La faute en incombe à une gestion de la lumière peu convaincante et à une végétation plutôt datée. Enfin, quelques vilains artefacts visuels sont à déplorer même avec des pilotes scrupuleusement à jour.

  • Jouabilité17/20

    Divinity II propose des mécanismes de jeu complets : alchimie, enchantement d'objets, nécromancie... Son système d'évolution très libre permet de créer un personnage vraiment adapté à vos désirs à l'aide de compétences variées. Tout cela est au service d'une action frénétique, qui ne souffre que de quelques problèmes de collisions, en particulier sur les terrains accidentés. Ajoutez à cela des quêtes intéressantes, la télépathie et la possibilité de se changer en dragon et vous obtenez une recette franchement enthousiasmante.

  • Durée de vie16/20

    Comptez une quarantaine d'heures pour voir la fin du jeu, plus si vous prenez le temps d'explorer les moindres recoins de Rivellon pour découvrir les nombreuses choses qui s'y cachent. La rejouabilité n'est pas aussi bonne que dans les RPG dits "ouverts" à cause de la linéarité de la progression. Cependant, il sera toujours possible de recommencer pour construire un autre archétype et accomplir les quêtes secondaires d'une autre manière.

  • Bande son14/20

    La bande originale n'est jamais aussi épique, enchanteresse ou inspirée que l'est celle de Gothic 3, de The Witcher et d'Oblivion. Néanmoins, la plupart des mélodies sont agréables à l'oreille. Le doublage français est relativement convaincant, mais plusieurs personnages secondaires partagent la même voix. Il est surtout regrettable que les dialogues du héros ne soient pas enregistrés, à l'exception de quelques répliques.

  • Scénario16/20

    Bien construite, la trame principale parvient sans mal à pousser le joueur vers l'avant. Les scénaristes distillent sans cesse des bribes d'informations qui viennent éclairer l'histoire sous un jour nouveau, au détour d'une conversation ou d'un parchemin poussiéreux. Les événements, dans lesquels vous êtes appelé à faire plus que de la figuration, s'articulent autour de la légende de l'Élu Divin et du retour du Damné. Sans être d'une folle originalité, l'univers dans lequel cette trame s'inscrit est cohérent. Une réussite indéniable, même si un peu plus de liberté aurait été appréciée.

Divinity II développe sa propre vision du jeu de rôle, essentiellement basée sur l'action. Gorgé d'ennemis et d'items, le titre fait honneur à l'antique précepte porte-monstre-trésor. Divinity II n'en oublie pas pour autant ce qui fait l'essence du genre, avec son scénario prenant et ses quêtes bien écrites, sublimées par la possibilité de lire les pensées des personnages. La tour de guerre est une excellente idée, tout comme la transformation en dragon. Ces nombreuses qualités suffisent à occulter une myriade de petites imperfections, notamment techniques, qui ne parviennent jamais à entacher le grand plaisir de jeu procuré.

Note de la rédaction

16
16.3

L'avis des lecteurs (135)

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