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Aztaka
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Test Aztaka

Aztaka : Second trailer

17 928 vues
Profil de pixelpirate,  Jeuxvideo.com
pixelpirate - Journaliste jeuxvideo.com

Aztaka fait partie de ces jeux indépendants qu'on attendait avec impatience depuis qu'il nous avait été dévoilé à travers quelques vidéos. Présenté à l'IGF 2009, il n'a pourtant pas été sélectionné parmi les finalistes, et on peut le comprendre : en dépit de son univers attachant, le titre de Citérémis souffre de trop nombreux défauts rédhibitoires.

Aztaka

Aztaka vous entraîne dans l'univers envoûtant et peu exploité des civilisations précolombiennes. Dans la cité de Tenochtitlàn, le peuple aztèque se meurt, plongé dans la misère et rongé par une mystérieuse essence maléfique. L'histoire vous met dans la peau de Huitzilo, un jeune guerrier de 17 ans. Orphelin depuis sa naissance, il a été recueilli et élevé par un prophète qui voit en lui l'élu qui éveillera à nouveau le peuple aztèque. Le jeu débute lorsque le jeune homme se rend aux chutes de Napatecuhtili pour y trouver l'illumination spirituelle. A son retour, le village a été mis à feu et à sang par une mystérieuse sorcière qui semble le connaître. Huitzilo va devoir mettre à jour ses sombres desseins et l'empêcher de les mener à bien.

Aztaka
Dès le prologue, la qualité des décors force l'admiration.
Dès le départ, Aztaka risque de vous combler au niveau visuel : la représentation en 2D latérale avec scrolling différentiel (le décor défile horizontalement sur plusieurs plans), très old school dans l'esprit, permet d'afficher des environnements somptueux. Peints à la main comme des aquarelles, ils exhalent une ineffable poésie, même s'ils manquent sans doute un peu de vie et de profondeur à l'arrêt du scrolling. Pour ne rien gâcher, ces décors varieront agréablement tout au long du jeu, bien que les mêmes motifs aient un peu trop tendance à se répéter à l'intérieur d'un même niveau. Petit sprite finement reproduit et bien animé, Huitzilo évolue timidement, armé de sa lance et de son bouclier, dans cet univers qui délivre un sentiment absolu de grandiosité. Pour compléter et magnifier cette dimension artistique très convaincante, Aztaka s'offre une très belle bande originale où les litanies précolombiennes succèdent à des thèmes plus atmosphériques. Combiné au background rafraîchissant, tout ça procure au jeu une ambiance hors du commun : mystique, envoûtante et très immersive au final.

Aztaka
Huitzilo est armé d'une lance pour vaincre ses adversaires.
La direction artistique et le game design d'Aztaka ne sont pas sans rappeler ceux d'Aquaria, autre jeu indépendant ; les deux titres propulsent d'ailleurs leur héros respectif à travers une quête initiatique. A ceci près que la progression est ici plus linéaire : le monde est découpé en une vingtaine de niveaux qu'il vous faut parcourir les uns après les autres. Et bien que vous ayez l'occasion de revenir en arrière visiter des lieux préalablement inaccessibles, la parenté d'Aztaka avec Castlevania est moins évidente qu'elle pouvait l'être dans Aquaria. Les deux jeux sont par contre animés d'une même philosophie : celle de ne jamais prendre le joueur par la main. Aztaka se montre hélas plutôt maladroit dans cette approche, alignant quelques manquements préjudiciables : je me suis ainsi retrouvé bloqué un bon moment dans le temple du dixième niveau, uniquement parce que le jeu n'avait pas jugé utile de m'indiquer les commandes du wall jump (saut contre un mur), capacité fraîchement acquise. C'est tout de même un peu gênant de devoir en passer par un forum, sans compter que ça casse l'immersion.

Aztaka
Le système de lancer des sorts, déroutant, n'est pas expliqué.
Côté gameplay, Aztaka propose un savant mélange d'aventure et d'action, le tout saupoudré d'une bonne dose de hack'n slash, qui se manifeste d'ailleurs sous une forme quelque peu atypique. Il faut savoir qu'Huitzilo est accompagné en permanence d'un petit colibri, Ayohpa, qui représente son alter ego spirituel et lui permet de lancer des sorts. On pourrait considérer que l'un est la tête, l'autre les jambes : les deux gagnent de l'expérience au fil des combats et progressent indépendamment en niveau. Chacun des deux obtient également, au cours du jeu, des pouvoirs à améliorer avec les points glanés au fil des niveaux. Certains sont très utiles (comme l'incontournable sort de lumière qui permet de se débarrasser des ennemis à distance), d'autres plus accessoires, mais on apprécie les possibilités d'évolution offertes. La gestion de l'inventaire est par contre très superficielle. Huitzilo acquiert de façon linéaire et automatique la plupart de ses pièces d'équipement ; reste la possibilité de récupérer, sur les monstres ou chez le marchand, divers bijoux et amulettes, hélas peu variés. Sachez enfin que vous ne rencontrerez pas que des marchands, mais aussi des habitants qui pourront à l'occasion vous confier quelques quêtes.

Aztaka
La manipulation des 4 types d'énergie est au centre des puzzles
L'aspect plates-formes est plus classique, mais tout aussi efficace. A l'image du jeu d'aventure/action en 2D de la grande époque, les niveaux d'Aztaka regorgent de créatures à éliminer, mais aussi de pièges à éviter et d'énigmes à résoudre. A ce titre, le jeu évoque la série des Shadow of the Beast ou encore le Unreal de Art & Magic, avec toute la difficulté qui accompagne ce parti pris old school. On regrette toutefois que les puzzles soient moins élaborés que chez ces illustres prédécesseurs ; ils se résument la plupart du temps à utiliser au bon endroit l'un des quatre types d'énergies spirituelles, que vous acquérez progressivement au cours du jeu. Cette énergie se récupère sur la plupart des monstres vaincus et peut être stockée dans des containers dédiés. Il suffit donc de se rappeler où se trouve tel élément avec lequel il n'était pas encore possible d'interagir, puis d'y revenir une fois le bon type d'énergie en stock. Un peu simpliste. A charge également, le level design redondant, qui ne ménage pas assez de surprises et rend l'exploration peu stimulante. Les boss, par contre, restent des rencontres intéressantes vu que le moyen de les vaincre ne vous est jamais donné.

Aztaka
Les marchands peuvent vous vendre des objets contre l'or accumulé.
De manière générale, chaque combat est un challenge et chaque piège un game over potentiel. La jouabilité, plutôt bonne dans l'ensemble en dépit de quelques problèmes de collision, n'est pas en cause. Le souci, c'est que le système de sauvegarde, qui ne permet pas d'enregistrer sa partie en cours de niveau, ne facilite pas les choses (même s'il est possible d'acquérir durant le jeu un pouvoir qui confère à Huitzilo des "vies" supplémentaires). Il vous contraint trop souvent à recommencer des sections entières de niveaux. J'ai personnellement eu un peu de mal à traverser les marais de Atlan Miquih, truffés de serpents venimeux positionnés de façon purement sadique. Ce n'est pas la difficulté en soi qui fâche, mais son juste dosage : elle ne vous fait perdre qu'un peu de vie si vous tombez dans le vide (vous réapparaissez à l'endroit d'où vous avez chuté) mais se montre beaucoup plus punitive si vous avez le malheur de heurter un ennemi. C'est d'autant plus gênant que certains adversaires ont la fâcheuse manie d'apparaître subitement juste devant vous. Étaient-ils invisibles ou viennent-ils de spawner sans prévenir ? Nul ne le sait.

Aztaka
Pour venir à bout des boss, il suffit de trouver la bonne technique.
C'est d'ailleurs là tout le problème : la difficulté du jeu serait bien plus appréciable si elle n'était pas accentuée indûment par une palanquée de bugs et autres problèmes techniques, qui feraient passer Gothic et S.T.A.L.K.E.R. pour des modèles de finition. Dans le cadre du test, nous avons connu, dans une proportion variable sous Vista et sous Xp, des crashs du programme, des scripts qui ne se déclenchent pas (ou le font trop tôt), des bugs d'affichage, des ralentissements, sans compter la tentation d'exploiter certaines failles du jeu pour booster son personnage. Le pire étant ce problème de sauvegardes corrompues qui vous oblige à reprendre à zéro votre progression. Il est d'ailleurs triste de constater que parmi les forums officiels d'Aztaka, le plus fréquenté soit celui consacré aux problèmes techniques. Le jeu a beau ne coûter que 25 dollars, il ne procure qu'une expérience mitigée, qui oscille constamment entre ravissement et frustration. Difficile, au final, de conseiller vraiment son acquisition, à moins d'accepter l'idée de jouer les bêta-testeurs pour un studio québécois indépendant. Un studio pour lequel on garde toute notre sympathie.

Les notes
  • Graphismes14/20

    Les décors somptueux dégagent un mysticisme superbement adapté à l'univers. Dommage qu'ils paraissent aussi figés à l'arrêt du scrolling. Les personnages sont réalisés et animés avec un soin inégal : le héros est très réussi, ce qui n'est pas le cas de certains monstres comme les centaures. L'ensemble possède une véritable identité qui rend Aztaka très attrayant visuellement. Dommage que des bugs d'affichage viennent parfois plomber le tout.

  • Jouabilité10/20

    Huitzilo dispose d'une panoplie de mouvements très complète à effectuer avec les touches du clavier, la souris servant à lancer des sorts, à interagir avec le décor et à naviguer dans l'interface. Le tout fonctionne plutôt bien, et heureusement vu que le jeu abonde d'actions millimétrées à la Prince of Persia. Toutefois, la gestion hasardeuse des collisions et les trop nombreux problèmes techniques finissent par entacher considérablement la jouabilité.

  • Durée de vie13/20

    Il est difficile de s'exprimer sur la durée de vie d'Aztaka vu le temps consacré à recommencer les mêmes séquences de jeu, sans compter celui passé à chercher, sur les forums, la solution à ses problèmes. Disons qu'elle tourne, dans l'absolu, autour de la quinzaine d'heures, ce qui n'est pas si mal.

  • Bande son13/20

    Très travaillées, les compositions d'Aztaka ménagent de vrais moments de grâce, en particulier lorsqu'on pénètre dans le village de Calpollalpan. Les bruitages sont moins convaincants. Si leur qualité n'est pas en cause (l'écho des grottes, particulièrement bien rendu, en témoigne), les créatures se montrent en général trop silencieuses et certaines actions du héros sont carrément dénuées de tout effet sonore (je pense à l'attaque multiple, mais peut-être s'agit-il d'un bug ?).

  • Scénario13/20

    L'histoire d'Aztaka est assez classique, mais son traitement fin et intelligent la rend agréable à suivre. On a envie de connaître l'épilogue de la quête initiatique de ce jeune guerrier aztèque. L'absence d'humour ne pose pas de problème dans cet univers crépusculaire très contemplatif.

Aztaka est une production indépendante à l'univers envoûtant, qui fourmille de bonnes intentions. Son parti pris graphique s'accompagne de mécanismes de jeu simples et efficaces qui ont jadis fait leurs preuves, et qui se voient ici agrémentés d'un aspect hack'n slash agréable quoique superflu. Voilà donc un titre qu'on aurait aimé défendre un peu plus, s'il n'avait souffert d'une difficulté mal dosée et d'une brouette de problèmes techniques, qui finissent par susciter chez le joueur une réelle frustration. Dommage.

Note de la rédaction

12
13.5

L'avis des lecteurs (4)

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