CONNEXION
  • RetourJeux
    • Tests
    • Soluces
    • Previews
    • Sorties
    • Hit Parade
    • Les + attendus
    • Tous les Jeux
  • RetourActu
    • Culture Geek
    • Astuces
    • Réalité Virtuelle
    • Rétrogaming
    • Toutes les actus
  • RetourHigh-Tech
    • Actus JVTECH
    • Bons plans
    • Tutoriels
    • Tests produits High-Tech
    • Guides d'achat High-Tech
    • JVTECH
  • RetourVidéos
    • A la une
    • Gaming Live
    • Vidéos Tests
    • Vidéos Previews
    • Gameplay
    • Trailers
    • Chroniques
    • Replay Web TV
    • Toutes les vidéos
  • RetourForums
    • Hardware PC
    • PS5
    • Switch
    • Xbox Series
    • Overwatch 2
    • FUT 23
    • League of Legends
    • Genshin Impact
    • Tous les Forums
  • PC
  • PS5
  • Xbox Series
  • PS4
  • One
  • Switch
  • Wii U
  • iOS
  • Android
  • MMO
  • RPG
  • FPS
En ce moment Genshin Impact Valhalla Breath of the wild Animal Crossing GTA 5 Red dead 2
Tests
  • Accueil
  • Actus
  • Tests
  • Vidéos
  • Images
  • Soluces
  • Forum
Test Halo Wars

Halo Wars : Cinématique d'introduction

12 931 vues
Profil de hiro,  Jeuxvideo.com
hiro - Journaliste jeuxvideo.com

Si les jeux de stratégie sont de plus en plus nombreux à tenter d'investir le marché des consoles, la grande majorité d'entre eux ne sont en fait que des adaptations plus ou moins bien pensées de titres PC. Halo Wars en revanche, tout comme un certain EndWar, a été spécialement conçu pour s'adapter aux spécificités de nos fières bécanes de salon. Avec sa grosse licence flashy sur le dos, le bougre se devait en plus d'attirer des joueurs dont le principal hobby ne consiste finalement qu'à encastrer des bastos dans le crâne de leur prochain. Et si le résultat - porté à notre regard par un studio aguerri aujourd'hui disparu - prend donc de sombres airs de testament, il n'en remplit pas moins son contrat avec efficacité.

Halo Wars

Vingt ans avant que le Master Chief ne s'illustre au combat en découvrant le premier Halo, l'humanité entretenait déjà des relations pour le moins houleuses avec le Covenant, une alliance d'aliens belliqueux unis sous une même bannière par une foi commune et par leur goût douteux pour le camouflage violet. Halo Wars débute sur la passerelle de commandement du Spirit of Fire, un vaisseau de l'UNSC en orbite autour de la planète Harvest. En surface, le Covenant semble besogner autour des vestiges d'une ancienne civilisation, ce qui ne manque évidemment pas d'intriguer le staff du bâtiment : le commandant d'une part, Anders la jolie scientifique d'autre part, mais aussi Forge, soldat de terrain et véritable héros de cette nouvelle histoire. Dès l'abord, Halo Wars affirme sa volonté de faire honneur à l'univers de Bungie. Cela passe notamment par de très jolies cinématiques et un scénario qui reprend beaucoup des ficelles employées dans les trois FPS. On regrette simplement que les différents protagonistes humains aient autant de charisme qu'une brouette et que les doublages français ôtent souvent toute substance aux différentes répliques. En dépit de ces quelques désagréments, on se laisse facilement emporter par ce conflit futuriste qui se permet évidemment de faire ressurgir les mythes de l'univers Halo : on entendra par exemple le nom du Pillar of Autumn, on flirtera avec l'Arbiter de l'époque et on croisera même des Spartans sur le terrain, ceux-ci n'étant pas alors en voie d'extinction. En d'autres termes, les fans risquent de faire une syncope en découvrant une nouvelle aventure taillée pour mettre en lumière quelques aspects méconnus de la franchise.

Halo Wars
Pas de Master Chief, mais un officier conquérant et des Spartans motivés.
Mais venons-en maintenant au menu. En guise de solo, Halo Wars ne propose qu'un mode Escarmouche ainsi qu'une unique campagne humaine de 15 brèves missions. Si cela vous semble léger, tentons d'ores et déjà de mettre les points sur les i et les barres aux t en osant le parallèle avec les trois fameux FPS. Halo Wars, comme ses congénères shooters, offre une campagne aux missions variées et intenses alternant entre la construction de bases et les séquences de tactique pure où l'on devra se débrouiller avec un stock limité de troufions. On profite en outre de quatre modes de difficultés (de Facile à Légendaire) qui augmenteront chaque fois la durée des missions de manière exponentielle. On comptera également sur de copieux objectifs secondaires ainsi que de petits bonus qui sentent bon le Halo 3. Pensez par exemple à ces fameux « crânes » planqués sur chaque carte et qu'il s'agira de collecter pour activer ensuite des cheats ou des handicaps lors de vos prochaines parties. Enfin, et pour sceller ce parallèle aussi évident que volontaire entre le STR et ses aînés FPS, disons que le titre d'Ensemble Studios ne vaudra probablement que pour sa dimension multijoueur.

Halo Wars
Les affrontements prennent parfois des airs de joyeux chaos.
Non pas qu'affronter l'IA soit foncièrement désagréable, mais l'attitude globalement attentiste de cette dernière, de même que ses nombreuses bévues, risquent fort d'entacher l'enthousiasme des généraux en herbe que vous êtes. Au fond, Halo Wars ne commence véritablement à convaincre que lorsqu'on s'attaque à sa campagne à deux, en coopération (en lan ou sur le Live). Relativement simpliste dans ses mécanismes, le jeu se révèle en fait parfaitement adapté aux missions partagées. Des options apparemment anodines, comme la possibilité de fournir des ressources à son allié, achèvent de donner ses véritables couleurs à Halo Wars. Mais là où le soft brille véritablement, c'est lors des affrontements directs entre plusieurs joueurs humains. A six, alliés ou pas, le soft aura tôt fait de vous prouver sa véritable valeur et sa redoutable efficacité.

Halo Wars
Pulvérisez ce Scarab avant qu'il ne vaporise votre base !
Encore faut-il que vous sachiez ce qu'il se passe vraiment sur le terrain pour prendre la mesure du travail accompli. L'heure est donc venue d'examiner le fonctionnement même du jeu. Comme nous le savions déjà, Halo Wars n'invente rien mais repose néanmoins sur des mécanismes efficaces, forgés pour combler la soif d'action du consoleux que vous êtes, sans oublier pour autant une certaine profondeur tactique. C'est ainsi que le soft favorise avant tout l'attaque et n'offre que très rarement le luxe de jouer à la tortue. Et pour imposer cette guerre de mouvement, Ensemble Studios s'est manifestement inspiré de titres tels que Dawn of War, qui ne s'embarrassent pas de plusieurs types de ressources, de mines d'or ou de champ de Tibérium. Car même s'il est possible de partir collecter des caisses de ravitaillement directement sur le terrain, l'essentiel de vos fonds proviendra directement de bâtiments spécifiques dont l'unique fonction est d'alimenter votre compte en banque. Dans Halo Wars, une base est constituée d'un centre de commandement, un sorte de nexus auquel sont accolés des emplacements destinés à recevoir de nouveaux bâtiments. La place est donc limitée et même s'il vous sera possible d'augmenter le nombre de slots (jusqu'à 8) via des améliorations, vous devrez choisir un aspect à privilégier.

Halo Wars
Les bâtiments sortent du sol sur des emplacements préétablis.
De nouveaux centres de ravitaillement pour obtenir plus de ressources ? Une caserne pour l'infanterie ? Une usine pour les véhicules ? Un spatio-port pour vos vaisseaux ? Un réacteur qui fournira de l'énergie et vous permettra d'acheter des améliorations technologiques ? Une armurerie pour booster vos hommes ? A vous de voir, mais sachez qu'il est impossible de tout construire sur un seul et même site. Et c'est là, véritablement, que vous devrez faire vos premiers choix. Choix au conséquences immédiates d'ailleurs. Privilégier les ressources peut être un bon plan, mais cela se fera au détriment des technologies. Ne compter que sur des tripotées de fantassins peut s'avérer payant, mais pas si la partie dure plus de 15 minutes... Bref le début de partie est crucial et le jeu apparaît alors beaucoup moins simpliste qu'il n'y paraissait au premier abord. Par la suite, vous pourrez tout de même conquérir de nouveaux sites de construction (fixes et indiqués sur la carte) et y bâtir de nouveaux centres de commandement pour élargir vos possibilités, mais l'opération est coûteuse, voire dangereuse. Défendre une base éloignée n'étant généralement pas une sinécure. Cela dit, sachez que lancer toutes ces constructions, qu'ils s'agissent d'unités ou de bâtiments, n'impliquera pas de lourdes combinaisons de touches, le tout reposant sur des menus radiaux clairs et pratiques. Bref malgré la simplicité de ses mécanismes, Halo Wars propose de nombreuses possibilités, et ce constat s'applique également aux affrontements en eux-mêmes.

Halo Wars
Les Spartans peuvent toujours s'amuser à piquer le matériel ennemi.
Halo oblige, les différentes unités sont toutes issues de l'univers imaginé par Bungie. Ensemble Studios n'a finalement pris que très peu de libertés en la matière, évitant ainsi de s'attirer les foudres des fans. Côté UNSC, on retrouve donc les Marines de base, les Warthogs, les tanks Scorpion, les petites unités volantes type Hornet, des Spartans et quelques variantes tout à fait crédibles. Toutes ces unités peuvent en outre profiter d'améliorations diverses et progressives : passager grenadier pour les Warthogs, un membre de plus pour les escouades de fantassins, un médecin, des tourelles améliorées pour les tanks et bien d'autres. Les options sont classiques mais intéressantes. Même constat pour l'alliance Covenant, avec ses Grognards, ses Fantômes, ses Apparitions et ses Choppers Brutes. Malgré un fonctionnement de base semblable, on note tout de même quelques différences majeures entre les deux camps. Le Covenant par exemple, peut aligner plus d'unités sur le terrain que les humains, conséquence directe de leur plus grande fragilité. Les aliens ont également le pouvoir de ramener les troupes près de leur base en quelques pressions de boutons grâce à des portails de saut. Le choix du commandant, qui interviendra avant chaque partie, vous permettra en outre de disposer d'unités spéciales tout autant que de capacités particulières. Grognards kamikazes, combattants Spartans capable de voler les véhicules ennemis, s'associent donc avec la possibilité de réparer des troupes à distance, ou même de faire intervenir un canon orbital. A vous de choisir en fonction du descriptif fourni avant chaque début de partie.

Halo Wars
Cette mission n'est clairement pas l'une des plus faciles.
Quant à la prise en main, elle se révèle elle aussi diablement efficace. LB sélectionne l'ensemble des forces présentes sur la carte, RB celles uniquement visibles à l'écran. La gâchette droite permet de naviguer entre les différents types d'unités sélectionnés et vous servira par exemple à envoyer vos unités aériennes, tueuses de chars en puissance, sur les blindés ennemis. Rien ne vous empêche non plus de sélectionner une unité particulière avec le bouton A. Les ordres d'attaque ou de mouvements sont contextuels et ne dépendent que la touche X. Le bouton Y lui, active l'attaque spéciale des unités sélectionnées. Les derniers éléments à noter dépendent de la croix directionnelle qui permet de recentrer la caméra sur les unités combattantes ou sur vos bases. Voilà tout ce dont vous aurez besoin pour commander vos troupes avec fluidité. Au fond, le seul problème d'Halo Wars tient à l'impossibilité de former des groupes de soldats. On devra donc se coltiner de méchants allers-retours sur la carte pour contrôler deux sections de fantassins isolées et utilisées pour de l'exploration.

Halo Wars
Des tronches verdâtres, des tentacules, de la bave ? Ne se serait-on pas déjà croisé dans un autre jeu ?
On regrettera également la bêtise occasionnelle de vos troufions. S'ils réagissent convenablement à la plupart des situations, on n'échappera pas pour autant à ces grands moments de solitude lors desquels vos ouailles s'entasseront comme des saumons autour d'un passage étroit, sans être capables de franchir l'obstacle en adoptant une formation en colonne. Malgré ce petit bémol, il est un fait indiscutable : Ensemble Studios a bel et bien réussi à faire d'Halo Wars un soft fun au gameplay équilibré, capable de satisfaire les fans de licence, les stratèges désireux de goûter à des batailles brèves mais intenses, et les néophytes souhaitant s'initier au genre. Nous terminerons néanmoins cette description globale d'Halo Wars en vous rappelant que le jeu, aussi sympathique qu'il soit en solo, vaut avant tout pour son multijoueur. Une fois encore, c'est en ligne et avec des potes que vous donnerez véritablement vie à ce nouveau chapitre de la saga Halo.

Les notes
  • Graphismes14/20

    Au premier abord, Halo Wars ne semble pas particulièrement agréable à regarder. Il souffre en effet de beaucoup d'aliasing et affiche de surcroît des textures un peu grossières. Les cinématiques in-game, mal compressées, contrastent violemment avec les superbes séquences en images de synthèse. Reste que la plupart des défauts du jeu se trouvent largement compensés par une fluidité sans faille, des animations de qualité et un univers qui respecte scrupuleusement les codes établis par Bungie.

  • Jouabilité16/20

    Pas de révolution, juste du classique, mais du classique efficace. La prise en main est immédiate, les commandes intuitives favorisent un gameplay rapide fondé sur le mouvement et l'agression quasi permanente. On ne s'attendra évidemment pas à élaborer des tactiques très alambiquées, mais sous son armure violette, le titre offre tout de même un bon nombre de subtilités qu'il s'agira d'exploiter à fond si l'on souhaite avoir une chance de survivre sur le Live.

  • Durée de vie15/20

    L'unique campagne d'Halo Wars comprend 15 missions relativement brèves mais qu'il sera possible de traverser à deux, avec un pote. Selon le mode de difficulté choisi, venir à bout de cette dernière vous prendra entre 8 et 12 heures. A l'instar d'Halo 3, le jeu vous propose également de rechercher des bonus planqués sur les différentes cartes. Mais finalement, c'est sur le net et en multi que le titre révèle tout son potentiel et si vous accrochez, vos nuits risquent de s'en trouver quelque peu écourtées.

  • Bande son13/20

    Oui, Halo Wars nous offre bel et bien de superbes musiques orchestrales et des thèmes classiques de la série habilement remaniés pour l'occasion. Hélas le doublage français piétine bien souvent les velléités de grandeur de la bande-son. On sait toute la propension des Marines et des Grognards à dire des âneries, mais le manque de conviction de certaines répliques écorche littéralement les oreilles et nuit à l'immersion. Avouez qu'entendre un « yahoo » mécanique et plat à chaque fois que l'on donne des ordres à un Warthog, cela a de quoi vous démotiver. Les bruitages en revanche s'avèrent excellents et reprennent avec bonheur ce que l'on connaît des trois FPS.

  • Scénario15/20

    Tout au long de ses vingt minutes de cinématiques, Halo Wars nous offre une histoire solide qui reprend un bonne partie des ficelles déjà à l'oeuvre dans les FPS. Les fans salueront l'effort, apprécieront le fait de pouvoir découvrir une nouvelle aventure parfaitement intégrée à leur univers favori, mais regretteront sans doute le manque de charisme des différents protagonistes humains.

Pour leur ultime production, les petits gars d'Ensemble Studios sont parvenus à remplir leur contrat avec efficacité. Halo Wars n'invente rien, mais reprend à son compte tout ce qui permet à un STR console de fonctionner correctement, tout en enrichissant l'ensemble grâce à de petites trouvailles intelligentes. Le jeu gomme la plupart des lourdeurs de ses congénères et propose finalement une recette équilibrée, une formule capable de satisfaire à la fois les fans de la licence, les stratèges désireux de goûter à des batailles brèves mais intenses mais aussi les néophytes souhaitant s'initier au genre.

Note de la rédaction

16
16.4

L'avis des lecteurs (398)

Lire les avis des lecteursDonnez votre avis sur le jeu !
360 Microsoft Ensemble Studios Stratégie Multi en ligne
Meilleures offres
360 70.99€
Marchand
Supports
Prix
A lire aussi
Dernières Preview
PreviewUn nouveau jeu vidéo Prince of Persia sort en 2024 et il promet d'être mortel 10 avr., 19:45
PreviewCette série de RPG revient en force avec un nouvel opus qui se la joue Genshin Impact, et c'est une excellente nouvelle. On a joué à Visions of Mana et on a beaucoup aimé ! 28 mars, 14:00
PreviewLoin de Dragon Ball, Sand Land, le dernier jeu vidéo auquel a participé Akira Toriyama, nous a surpris. Premières impressions après 2h de jeu... 27 mars, 19:05
Les jeux attendus
1
Grand Theft Auto VI
2025
2
Stellar Blade
26 avr. 2024
3
Star Wars : Outlaws
30 août 2024
La vidéo du moment