Titre très attendu par les amateurs de FPS sur PS3, Killzone 2 fait partie des jeux qui savent se faire désirer. Annoncé lors du lancement de la PS3 en 2005, avec un trailer superbe, le jeu du studio de développement néerlandais Guerilla Games s'est ensuite fait beaucoup plus discret, se contentant du minimum d'informations pour nous rappeler qu'il était toujours en vie. Mais au bout de 4 ans, la sortie prévue pour 2009 se rapprochant, le TGS était l'endroit idéal pour faire une petite piqûre de rappel. La version présentée n'était fini qu'à 70% seulement. Même s'il est trop tôt pour tirer des conclusions définitives sur l'intérêt de Killzone 2, on peut déjà dire que le soft est plus que prometteur.
Killzone 2 succède à une version éponyme sur Playstation 2, et à une déclinaison sur PSP appelé Killzone Liberation. Le jeu se passe dans le même univers science-fiction. Les humains se sont lancés à la conquête de l'espace. Ils se heurtent aux troupes de l'Empire Helghast, fondé par des descendants des premiers colons humains de la planète Helghan. Les conditions naturelles de cet astre sont telles qu'elles ont opéré au fil des générations des mutations sur les habitants d'Helghast. À quelques rares exceptions, ils doivent porter un masque à gaz qui est relié à un système leur fournissant le mélange spécial dont ils ont besoin pour respirer. Ils sont devenus aussi plus rapides et plus forts que leurs lointains cousins humains, auxquels ils vouent une haine fraternelle. Dans l'épisode précédent, l'empire s'était lancé à l'attaque de la planète Vekta, mais avait été repoussé grâce à l'héroïsme des forces de l'ISA (Interplanetary Strategic Alliance), une alliance entre diverses colonies spatiales.
Mais la menace est toujours présente et l'ISA décide 2 ans après d'aller mettre un terme aux désirs expansionnistes de l'Empire. Pour limiter le bain de sang, le plan de l'ISA est simple : capturer l'Empereur Visari. Le joueur incarne Sev, un militaire vétéran qui appartient à un commando d'élite : l'unité Alpha. Alors que les forces militaires de l'ISA partent à la conquête d'Helghast, Sev et ses hommes sont expédiés derrière les lignes ennemies pour aider leurs camarades à briser les défenses de l'Empire. Ils ne sont pas au bout de leurs surprises, et vont découvrir que la menace et les préparatifs de l'Empire sont beaucoup plus avancés qu'ils ne le pensaient. Ils vont aussi s'apercevoir que les troupes d'Helghast disposent d'une arme secrète permettant de contrôler certaines conditions naturelles comme les tempêtes et la foudre. Ils vont même découvrir que derrière tout cela se cache une menace peut-être plus dangereuse que le seul empereur Visari.
Le gameplay rappelle un peu celui de Gears of War, dans la façon de se cacher derrière des éléments du décor, pour en surgir rapidement et ouvrir le feu sur l'adversaire, avant d'y retrouver la sécurité. Sev peut également prendre le contrôle de certains véhicules. Le jeu propose un mode scénario solo, et un mode multijoueur. Pour ce dernier, les joueurs choisissent une "classe", une spécialité (medic, démolition, sniper…) parmi 16. Il est possible de mélanger 2 classes pour élargir les compétences de son personnage. Le mode multijoueur en ligne accueille jusqu'à 32 joueurs. Ils sont regroupés dans des escouades pouvant comporter jusqu'à 4 personnes au maximum. Il est même possible à deux escouades de se regrouper, pour former une équipe de 8 personnes. Le jeu offre à chaque combattant un grade, qui progresse au fur et à mesure des succès du joueur. Les différents matches du mode multijoueur sont personnalisables à loisir : du Deatmatch au Capture the Flag en passant par le Search & Destroy, les différents paramètres sont modifiables. Graphiquement, le jeu tient parfaitement la route et l'ambiance très particulière donnant l'impression que le jeu se déroule dans un Stalingrad du futur, y est pour beaucoup. Jeu bourrin comme il faut, Killzone 2 faisait partie des titres qui sortaient de la masse au TGS.