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Test Penumbra : Black Plague

Penumbra : Black Plague : Interview

5 829 vues
Profil de hiro,  Jeuxvideo.com
hiro - Journaliste jeuxvideo.com

Faisant suite à un premier épisode délicieusement oppressant, le deuxième volet de la trilogie Penumbra montre enfin le bout de son affreux nez crochu. Refaites donc le plein de piles et d'analgésiques car il est maintenant temps de poursuivre votre chemin au coeur de l'obscurité, entre folie, visions cauchemardesques et énigmes à la logique imparable.

Penumbra : Black Plague

Véritable pot-pourri de bonnes idées, le premier chapitre de Penumbra s'était évertué, plutôt habilement il faut bien le dire, à poser les bases d'un gameplay atypique et accrocheur. Fin, intelligent et original, le titre n'en accusait pas moins quelques douloureuses faiblesses. Bien heureusement, beaucoup des problèmes du premier épisode ont été corrigés, permettant ainsi à Black Plague de devenir à la fois plus prenant et plus agréable à jouer que son aîné. Mais avant de plonger plus profondément dans cet étrange mélange de Myst, de survival-horror et de FPS, prenons le temps de rassurer les nouveaux venus. Non, il n'est pas forcément nécessaire d'avoir joué au premier jeu pour se glisser dans les ténèbres épaisses de ce deuxième épisode. Néanmoins, dans un souci de clarté bien légitime, il convient tout d'abord de retracer brièvement les événements qui conduisirent le héros vers sa sinistre épreuve. Penumbra : Black Plague reprend l'histoire exactement là où Overture s'était arrêté. Le joueur incarne à nouveau Philipp Buchanon, toujours sur les traces de son père disparu dans de mystérieuses circonstances. Dans le premier chapitre, le jeune héros avait fini par débarquer au Groenland, dans une base secrète qui s'avérait apparemment être le dernier lieu fréquenté par son père. Et c'était là, pour son grand malheur, que débutait véritablement sa quête. Depuis, le jeune Philipp a fait du chemin au sein des entrailles ténébreuses et torturées du complexe scientifique. La route fut parsemée d'embûches, de pièges mortels et de créatures informes, si bien que le pauvre bougre a fini par se faire capturer, laissant le joueur baigné de sueur et l'esprit torturé par de nombreuses questions. Et si la narration du premier épisode donnait parfois dans la maladresse la plus absolue, ce deuxième chapitre nous plonge plus intensément dans l'action et se défait de beaucoup de ses lourdeurs en la matière.

Penumbra : Black Plague
Mon petit doigt me dit qu'il ne vaut mieux pas traverser ces jolis rayons.
Black Plague nous fait donc débuter l'aventure dans une cellule miteuse, avec pour seul compagnon, un établi (dont vous trouverez vite l'utilité) et un matelas taché d'urine. Dès cet instant, il vous faudra commencer à faire fonctionner vos petits neurones atrophiés, afin de découvrir une issue. Une fois encore, vous devrez progresser dans les couloirs ténébreux, en récupérant de menus objets qui serviront à votre survie, à surmonter les obstacles qui jonchent votre route mais également à comprendre la nature des lieux dans lesquels le destin vous a jeté. Les objets habituels sont de retour : analgésiques, briquet, lampe de poche, quelques piles pour la faire fonctionner, des notes rédigées à la hâte par les occupants disparus des lieux, tout s'en ira rejoindre votre inventaire. Et comme dans le premier opus, il sera parfois nécessaire de combiner ces objets pour en produire de nouveaux, en fonction des besoins. Un peu d'alcool pour nettoyer une seringue ? Ou pour imbiber un morceau de tissu et le rendre susceptible de s'enflammer ? Tout fait appel à la logique pure. A ce titre, on note d'ailleurs que les énigmes sont peut-être un peu plus réalistes que par le passé, et les solutions, lorsque vous les trouvez ne paraissent que très rarement tirées par les cheveux, comme c'est souvent le cas dans les jeux du genre. On regrettera cependant une légère tendance à la répétition, avec un retour régulier au combo valve/interrupteur à actionner.

Penumbra : Black Plague
Faites preuve de dextérité pour franchir ces eaux stagnantes.
Cela dit, plus que jamais, il est vital d'apprendre à interagir avec votre environnement. Penumbra : Black Plague, qui se joue à la première personne pour ceux qui n'auraient pas suivi, fait un très bon usage de son fameux moteur physique. On se retrouvera donc à jouer des réactions newtoniennes de divers objets pour tenter de survivre au cauchemar. Déplacer une caisse nécessitera auparavant de la vider de son contenu, empiler des boîtes et sauter dessus permettra d'atteindre des zones apparemment inaccessibles, construire un pont de fortune en ramassant quelques planches facilitera le passage d'une zone instable. Tout cela s'associe d'ailleurs à une volonté de vous faire reproduire avec votre souris les mouvements que vous feriez effectivement dans la réalité. Pour ouvrir une porte, on se saisira de la poignée avant de tirer la souris vers nous. Pour activer une valve, on devra opérer un mouvement circulaire. Si ce système n'est pas exempt de défauts (on pestera parfois à l'encontre d'une certaine imprécision lors des moments dont je ne dirai rien mais où il faudra sérieusement s'activer les miches), il renforce indubitablement l'immersion du joueur dans ce royaume obscur. On appréciera d'ailleurs le fait que les développeurs aient totalement renoncé à l'idée de nous faire combattre, nous évitant ainsi de nous escrimer sur le mulot pour coller un bon coup de pioche à un ennemi.

Penumbra : Black Plague
Voilà typiquement ce qu'il faut éviter. Autant dire que je vais dérouiller.
Mais prenez garde, ce n'est pas à dire qu'on sera seul à parcourir ces sinistres couloirs ! Avouez que cela ne serait pas drôle sans quelques bestioles (invincibles du coup) plus ou moins identifiables. Quelques créatures, assez grotesques il faut bien le dire, errent effectivement dans les niveaux et devront être soigneusement évitées, sous peine de se voir proprement éviscéré. Les amateurs du premier volet sont donc priés de garder leurs bonnes vieilles habitudes de planqués. On se baisse, un halo violacé signalant que l'on est invisible, et on se glisse de couvert en couvert pour ne pas se faire repérer. On retrouve d'ailleurs toute l'importance du facteur peur, car si votre personnage pose les yeux un petit peu trop longtemps sur une de ces créatures de la nuit, il risque de paniquer et ainsi de se condamner à une mort atroce, perdu dans les limbes de la folie. D'autant que le titre n'hésitera pas à vous faire titiller ce dangereux territoire, notamment lors de sinistres séquences de rêve, induites, comme vous le verrez, par un sérieux souci de santé. Quoi qu'il en soit, pour survivre, mieux vaut faire face à l'ennemi en lui tournant le dos... Au fond, la grande force du titre est de parvenir à créer une vraie atmosphère, oppressante à souhait, sans pour autant afficher des graphismes de qualité. Très moche, Dark Plague fait tout pour vous mettre mal à l'aise, notamment par le biais d'une excellente bande-son et de séquences franchement terrifiantes (on pense notamment à l'exploration d'une zone avec un masque à gaz, qui réduit encore plus votre champ de vision).

Penumbra : Black Plague
Les effets de lumière sont basiques, mais ils remplissent bien leur office.
Sans phases de combat, un domaine dans lequel Overture était loin d'être à son aise, et profitant d'une narration qui ressemble enfin à quelque chose, cette suite démontre toute la justesse de la vision de Frictional Games. Cohérent, immersif, intelligent, le titre n'est pas loin du hit malgré ses airs de jeu bon marché et sa durée de vie faiblarde, qui n'excède pas les 6 ou 7 heures. A cet égard, on gardera tout de même à l'esprit que Penumbra : Black Plague est vendu à un prix relativement modeste et ne constitue que le deuxième épisode d'une trilogie dont on attend avec impatience la conclusion.

Les notes
  • Graphismes12/20

    Même rengaine que pour l'épisode précédent, et pour cause, le moteur graphique est resté le même. Black Plague se situe à des années-lumière des dernières tueries graphiques, les textures sont grossières, les effets limités voire inexistants et les personnages globalement grotesques. Mais avec quelques jolis jeux de lumière habilement intégrés, une obscurité omniprésente qui loin d'un simple cache-misère, sert parfaitement le gameplay ainsi qu'un moteur physique extrêmement solide, Frictional Games parvient à créer une atmosphère lourde, angoissante et parfaitement crédible.

  • Jouabilité16/20

    Joie, bonheur et allégresse, les développeurs ont totalement renoncé à nous faire combattre ! Beaucoup de la frustration suscitée par le premier épisode disparaît donc pour notre plus grand plaisir. On appréciera de plus les énigmes intelligentes, dont la logique est totalement imparable. Bref, on profite pleinement de cette géniale idée qui consiste à mélanger aventure, horreur et puzzles sur une seule et même galette.

  • Durée de vie10/20

    Penumbra : Black Plague propose une aventure à-peu-près équivalente en termes de durée à celle de son aîné. Comptez donc entre 6 et 8 heures pour voir la fin de ce segment, selon votre capacité à résoudre les problèmes qui se poseront à vous. Notez par contre qu'à l'instar de son grand frère, le jeu ne vous permet pas de recourir aux classiques sauvegardes rapides, mais vous demandera de dénicher des artefacts étranges qui une fois actionnés, serviront de checkpoints. Un système à première vue archaïque, mais finalement cohérent.

  • Bande son16/20

    Probablement meilleure que celle d'Overture, la bande-son de ce deuxième épisode associe bruitages effrayants, cris gutturaux et musiques volontairement désuètes avec une grande réussite. Le tout renforce magnifiquement l'immersion.

  • Scénario16/20

    Si le scénario constituait une des grandes faiblesses du précédent opus, ce nouvel épisode corrige très nettement le tir. Encore plus mature, jouant du thème de la folie avec une élégance rare, le jeu parvient à faire naître la peur sans le moindre souci. La scénario s'épaissit au fil de la progression et confère enfin une véritable identité à Penumbra. On attend impatiemment la suite des événements.

Que les joueurs s'étant délectés de l'ambiance oppressante d'Overture se réjouissent, cette suite s'inscrit immanquablement dans le même esprit. Mieux, elle témoigne même d'une véritable montée en puissance, alors que le scénario gagne en profondeur et que certains des mécanismes de gameplay les plus contestables ont été joyeusement balancés aux oubliettes. Black Plague, même terriblement moche, parvient enfin à créer une atmosphère lourde et poisseuse, tout en évitant soigneusement de sombrer dans le piège de la surenchère. Un titre atypique qui vaut le détour et nous fait même le plaisir de débarquer à un prix relativement modeste. Dans ces conditions, pourquoi se priver ?

Note de la rédaction

16
17.1

L'avis des lecteurs (65)

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