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Test Haze

Haze : Trailer de lancement

10 289 vues
Profil de hiro,  Jeuxvideo.com
hiro - Journaliste jeuxvideo.com

Dernier projet en date des créateurs de Timesplitters, Haze débarque sur PS3 dans un nuage de vapeurs délétères. Effectivement précédé d'une démo qui fut loin de faire l'unanimité, le FPS de Free Radical donne finalement corps à nos plus sinistres inquiétudes. Chronique d'une chute enthousiaste que rien, pas même le Nectar, ne pourra désormais interrompre.

Haze

Haze pourtant, ne partait pas si mal, offrant une vision suprêmement dérangeante d'un futur que n'aurait peut-être pas renié Aldous Huxley ou Frank Herbert. Le monde de Haze voyez-vous, se trouve être dominé par une tripotée de super corporations dont la plus imposante se trouve être la Mantel Global. Cette entreprise, en laquelle certains verront peut-être une extension hypertrophiée de Microsoft, remplit ses multiples comptes bancaires suisses en oeuvrant dans les domaines de la télécommunication, des assurances, de l'armement, de l'armée privée, et surtout des produits pharmaceutiques dont le Nectar est le fer de lance. Cette substance est en fait capable de transformer le premier geek venu en Universal Soldier. Le Nectar de la Mantel, telle l'épice de Dune, se trouve donc au coeur du scénario et du gameplay de Haze. Injecté en quantité, le liquide jaunâtre dont la corporation s'inspire allègrement pour créer les armures flashy de ses soldats, permet en effet de profiter de multiples avantages. Dans le cas de Shane Carpenter, jeune soldat tout juste enrôlé dans les forces de sécurité de la société et héros du jeu, le produit procure une force accrue, une acuité visuelle décuplée, des réflexes surhumains ainsi qu'une titanesque résistance aux blessures. Rapidement envoyé en Amérique du Sud (ben ouais, c'est Ubisoft quand même) pour exterminer une horde de terroristes mangeurs d'enfants, Shane et ses camarades, bourrés de drogue et d'idéaux, vont se retrouver plongés au coeur d'un conflit dont le Nectar ne parviendra pas totalement à atténuer la violence.

Haze
Une fois shooté au Nectar, les ennemis, même très éloignés, apparaissent en surbrillance.
Car voilà, de toutes les propriétés du liquide jaune fluo, il en est une qu'il convient de décrire immédiatement, tant elle imprègne le jeu et finit malheureusement par l'entraîner dans le lugubre royaume de l'absurdité totale. Le Nectar, mes bons amis, envahit complètement l'esprit de son utilisateur au point d'occulter toute l'horreur de la guerre. Un soldat de la Mantel donc, shooté comme il se doit, ne perçoit plus la douleur et ne voit ni le sang ni les cadavres, pas plus qu'il n'éprouve de la peur ou de la pitié. Euphoriques, prenant littéralement leur pied, les soldats de la Mantel oeuvrent donc pour la compagnie sans réellement avoir conscience de leurs actes. Tout le sel des premiers niveaux venant de la prise de conscience progressive de Shane, aussi charismatique qu'un banc de thons, et auquel l'injecteur de Nectar placé dans son armure se met à jouer des tours. Sous le coup d'une défaillance technique, le petit dispositif automatique interrompra régulièrement le flot de drogue, vous laissant ainsi entrevoir la sinistre réalité. Hélas, trois fois hélas, Haze ne parvient pas véritablement à faire vivre ce concept séduisant.

Haze
La Mantel est une grande famille. Une famille avec de bien belles épaulettes.
La faute à une mise en scène grossière, des cinématiques sans âme, des scripts malhabiles et des dialogues bourrés de lieux communs. L'approche de Free Radical, destinée à nous faire connaître les affres d'une odieuse culpabilité, s'avère en fait emprunte de niaiserie et de maladresse. Et ça, ça fait tout de même désordre pour un titre qui mise tellement sur son atmosphère pour convaincre les joueurs que nous sommes. Cet échec, on le doit également à des graphismes somme toute médiocres qui ne parviennent pas à faire ce que l'on attend d'eux, à savoir présenter deux visions véritablement distinctes du conflit. Au fond, que l'on soit sous perf de Nectar ou complètement clean, les différences visuelles sont minimes. Haze n'est pas particulièrement sanglant et la violence des combats est plus que relative. Et voilà que s'envole rapidement ce qui aurait pu constituer la plus grande force du jeu. Exit du même coup la densité scénaristique (éventée depuis longtemps d'ailleurs) et bye-bye l'immersion.

Haze
Sans Nectar, l'horreur de la situation se fait plus claire, ou presque.
Ne reste donc plus qu'à dégommer des rebelles en se shootant copieusement pour profiter des avantages du Nectar, tout cela en subissant les pitoyables commentaires de vos alliés (qui spawnent régulièrement devant vous, là où un CoD 4 les aurait habilement fait débarquer d'une ruelle). Au combat, un Shane shooté profite d'une sorte de sixième sens qui se traduit à l'écran par la mise en valeur des ennemis ou des dangers immédiats. L'adversaire apparaît en surbrillance, tandis que les grenades et les mines vous seront indiquées par des distorsions étranges, type ondes de choc. A tout moment, vous pourrez choisir de vous injecter des doses de Nectar supplémentaires afin d'améliorer vos performances. Mais attention tout de même à ne pas abuser car vous pourriez bien vous infliger une bonne grosse overdose des familles. Si cela arrive, vous perdrez alors une grande partie de votre contrôle sur le soldat, qui ne sera plus en mesure de différencier les alliés des ennemis, pas plus qu'il ne sera capable de viser correctement. Plus agréable encore, les spasmes qui secoueront gentiment ses mimines et vous feront ainsi tirer dans tous les coins, de manière totalement aléatoire. Mais là encore, cette ingénieuse trouvaille fait plus figure de gimmick bon marché en solo, avec des compagnons d'armes contrôlés par une IA en mousse.

Haze
Voilà l'une des rares occasions où vous subirez une overdose. D'ailleurs, la scène est scriptée.
Le système d'overdose s'avère en fait totalement bancal au sens où vous ne vous retrouverez sous le coup d'un surplus de Nectar que très rarement dans le jeu. A moins de se prendre une grenade spéciale, concoctée par l'ennemi et censée déclencher une overdose immédiate, vous pourrez généralement vous injecter tout ce que vous voudrez sans en subir les conséquences. En fait, le seul moyen de s'infliger ce délicieux supplice consiste à s'envoyer toutes les doses dont on dispose sur le moment puis de shooter 5 ou 6 ennemis d'affilée, chaque meurtre boostant sensiblement votre taux de Nectar. Les ennemis n'étant généralement pas très nombreux, autant dire que les occasions de se perdre dans une brume artificielle seront fort réduites. Quant à vos alliés et leur IA en carton, s'ils disjonctent aussi, deux balles bien ajustées suffiront la plupart du temps à régler le problème. Bref, dès le début du solo, Haze peine à convaincre. Malheureusement, la situation empire encore quand, après quatre petits niveaux entrecoupés de phases en véhicule mollassonnes et rendues difficiles par un maniement lacunaire, Shane finit par retourner son slip et passe à l'ennemi. En somme, le joueur a à peine eu le temps de s'habituer aux effets du biberon de Nectar que Free Radical lui en arrache déjà violemment la tétine de la bouche.

Haze
Une fois passé à l'ennemi, Shane simule la mort mieux qu'il ne simule la vie.
Peste ! Nous voilà du côté des rebelles, forcés de subir des répliques encore plus mièvres que celles des combattants de la Mantel ("Mantel, tu as commis trop de crimes, aujourd'hui, tu vas mourir !") et de se coltiner des gunfights tout mous sans la moindre goutte de Nectar. Mais pour vous permettre de faire face aux soldats de la Mantel, que l'on imagine invincibles mais qui ne s'avèrent en fait pas plus vindicatifs que des parpaings, Free Radical est allé pêcher on ne sait trop où des mécanismes de gameplay à deux francs six sous. Ainsi, en tant que membre des insurgés, vous pourrez désarmer un soldat en lui assenant une mandale puis en appuyant sur carré, hélas, la gestion des corps-à-corps est catastrophique et implique que vous taperez la plupart du temps dans le vide. Outre des esquives et autres roulades totalement inutiles, le guerrier rebelle peut également simuler la mort lorsqu'il encaisse trop de dommages. Pratique en théorie, puisque les membres de la Mantel ne voient pas les cadavres. Hop, une petite pression sur L2, et Shane s'affale donc lamentablement comme un jambon. Ne restera plus alors qu'à appuyer sur X une première fois pour commencer à vous relever, et une seconde fois quand votre vision s'éclaircit, histoire d'effectuer la manoeuvre plus rapidement. Bon, c'est rigolo, mais là où le truc part en sucette, c'est qu'en simulant la mort, vous devenez carrément invincible.

Haze
Hop, une grenade au Nectar dans les rangs de la Mantel, et c'est la foire au pâté.
Voilà qui donne lieu à des scènes complètement surréalistes. Tenez par exemple, prenez Shane, étalez-le comme une crêpe sur la trajectoire d'un buggy ennemi, et observez le résultat. Primo, les 3 tonnes de la bestiole lancée à pleine vitesse ne vous feront pas le moindre mal, et deuxio vous arrêterez net le véhicule... Avouez quand même que ça fait un peu tache. D'autant que ce genre de petites incohérences débiles se retrouvent en multijoueur. Bref, au fond, la seule technique rebelle digne d'intérêt consiste à ramasser un injecteur de Nectar sur un soldat vaincu, puis de le coller sur une grenade. Une fois lancée, la fameuse grenade retouchée provoquera immédiatement une overdose chez les membres de la Mantel. On les observera alors s'asmater copieusement les uns les autres avec une certaine satisfaction, avant de reprendre notre pénible progression à travers des niveaux linéaires, sans la moindre inspiration, et ne proposant finalement qu'un arsenal ultra limité. Deux fusils mitrailleurs, un pompe, un snipe, un flingue, un lance-flammes tout pourri et les grenades, et hop, voilà tout ce qui nous accompagnera dans l'aventure. Le tout manquant cruellement de pêche.

Haze
Hé les mecs, on a piqué le quad du Master Chief quand il faisait pipi !
Ne restera plus alors qu'à tenter de tromper l'ennui en invitant des potes à parcourir le jeu en coop, à deux en écran splitté, ou à 4 en ligne. C'est certes sympathique, mais cela n'enlève rien à la nature foncièrement déséquilibrée de la campagne. Plus intéressante est la possibilité de défier d'autres joueurs sur le net en match à mort solo ou en équipe. Un troisième mode, nommé Assaut, propose à deux équipes de remplir des objectifs précis, comme faire sauter une bombe ou prendre le contrôle d'une zone bien définie. L'ensemble tourne bien, si l'on accepte les incohérences décrites plus haut, mais s'avère tout de même bien en deçà d'un Unreal Tournament 3 ou d'un Call Of Duty 4. Bref, le multi est probablement le seul aspect du jeu qui pourrait éventuellement justifier un achat, mais à 70 euros neuf, on pourra difficilement vous le recommander.

Les notes
  • Graphismes10/20

    Tout dans Haze donne l'impression de baigner dans une étrange lumière, laiteuse et artificielle, assez dérangeante et dont la présence semble être due à une volonté de cacher la misère. Les textures manquent effectivement de finesse et les contours des objets s'avèrent trop nets pour être honnêtes. Quant au design, il n'est pas particulièrement réussi non plus, oscillant entre du mauvais Halo et du Killzone sans crasse ni classe. Mais la plus grande déception vient du fait que la vision du champ de bataille ne diffère pas tant que ça, que l'on soit sous l'emprise du Nectar ou pas.

  • Jouabilité8/20

    Malgré ses belles ambitions, Haze reste un FPS linéaire et bête à souhait, où les quelques bonnes idées s'épuisent rapidement. Mal intégrées à l'ensemble, ces petites trouvailles génèrent en outre de sérieux problèmes d'incohérence, telle l'invincibilité du personnage dès lors qu'il simule la mort. A cela s'ajoutent des checkpoints mal placés, une IA totalement aux fraises, un level-design daté ainsi que des armes sans véritable pêche. La liste fait mal.

  • Durée de vie11/20

    Comptez 6 à 8 heures pour venir à bout du solo. Mais peut-être aurez-vous l'audace d'y revenir en coop ? Le mode multi est correct mais se trouve deux ou trois bons crans au-dessous de ce que propose un Call Of Duty 4 ou un Unreal.

  • Bande son11/20

    La plupart des thèmes musicaux passent assez bien, on n'en dira pas autant des dialogues plats et doublés sans conviction. Le Mandrake d'or de la lose revenant indubitablement à ces répliques horripilantes, répétées inlassablement par vos compagnons d'infortune comme une litanie absurde. On est généralement soulagé de se retrouver seul.

  • Scénario8/20

    Parti sur des bases alléchantes, Haze ne parvient finalement qu'à enchaîner les lieux communs au travers de cinématiques platement mises en scène et versant même dans le ridicule. On notera d'ailleurs qu'on ne pourra pas passer ces dernières puisqu'elles semblent en fait occuper la place des temps de chargement, autrement absents du jeu.

Présenté depuis longtemps comme une solide exclusivité PS3, amenée par un développeur versé dans l'art du FPS, Haze déçoit finalement dans presque tous les domaines. Son scénario se perd dans une pseudo critique malhabile de la guerre, sa campagne accumule les incohérences et les bourdes, tandis que ses graphismes peinent à plonger le joueur au coeur du combat. Ne reste que le multi, correct sans plus.

Note de la rédaction

9
12

L'avis des lecteurs (137)

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