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Test Turok

Turok : Making-of

21 970 vues
Profil de hiro,  Jeuxvideo.com
hiro - Journaliste jeuxvideo.com

Après une sortie pas franchement mirobolante sur consoles next-gen, voici maintenant que l'ami Turok jette son dévolu sur nos pauvres PC innocents. Hélas, cette nouvelle galette ne nous permettra pas plus d'étancher notre soif de sang froid que les précédentes. Car cette version, si elle reprend avec une dévotion presque touchante les défauts de ses consoeurs, se permet en plus de rajouter une bonne petite tripotée de bugs en tout genre. Eh oui mes bons amis, Turok sur PC a tout d'un ultime coup de maillet destiné à venir sceller le couvercle d'un cercueil bon marché, un coup de maillet qui lui-même, ne risque pas de résonner dans l'éternité.

Turok

Turok, guerrier indien retrouvé meurtri et traumatisé au milieu des décombres du défunt Acclaim par Disney Interactive, avait pourtant tout tenté pour enterrer son sinistre passé. Désireux de faire peau neuve, le chasseur de dinos avait effectivement laissé derrière lui son passé d'habitant d'une préhistoire nucléaire, forcé de combattre des marées de reptiles belliqueux pour survivre. Dans cette nouvelle version, Turok, Joseph de son prénom, devient en effet un soldat de l'espace rescapé d'un commando de la mort. Envoyé en mission avec un contingent de soldats évoquant évidemment des demis de mêlée du quinze de la Rose, le bougre se voit chargé de mettre la main, voire les pieds, sur son ancien mentor Kane (chevelu, lui). Ce dernier nous sera d'ailleurs présenté au travers de flash-back en mousse, bourrés de blur et de jolis clichés qui fleurent bon la sueur et le nanar. Et comme un Turok sans dinosaures évoquerait presque un Philippe Chevalier sans Régis Laspalès, le gentil mentor devenu fou a évidemment élu domicile avec ses hommes sur une planète reculée et peuplée de bestioles à sang-froid. Voilà pour le pitch, qu'on enterrera d'ailleurs rapidement au fil de cinématiques sans âme aussi platement mises en scène qu'un épisode de "Plus Belle La Vie".

Turok
Joseph Turok dans toute sa bestiale splendeur.
C'est donc dans ce joyeux contexte que la bande de space bidasses débarque avec pertes et fracas sur cette hostile planète et fait rapidement connaissance avec ses résidents qui ne tarderont pas à devenir les compagnons de jeu de notre camarade Turok. Débute alors l'exploration de ce nouveau monde principalement composé de jungle. Une jungle dense, relativement convaincante, bercée aux sons effrayants des bestioles qui la peuplent. Certes, tout se ressemble un peu ici mais au moins, tant qu'on est à l'air libre, Turok parvient à masquer sa linéarité en offrant de temps à autre un passage alternatif qui vous donnera accès à un point surélevé commode pour décimer les troupes adverses à l'arc. Les passages en intérieur sont en revanche nettement plus lourdauds. Carrément pauvres d'un point de vue graphique, ils prennent la forme de malheureux couloirs constituant des niveaux d'un intérêt proche du zéro absolu.

Turok
Mais dites donc, on a un peu forcé sur les caramels ces derniers temps ?
Bien qu'ayant coupé les ponts avec ses origines nucléaires, l'indien n'a pourtant pas oublié ses habitudes et se trimballe donc avec un arsenal conséquent au centre duquel se trouvent son couteau et son traditionnel "arc à flèches", le tout suivi par le cortège de lance-roquettes, mini-gun et autre fusil à impulsion. Hélas, ces outils souffrent d'un manque cruel de patate et de punch, laissant ressentir un déplaisant manque de puissance et d'efficacité. En pratique, l'arc et le couteau restent les meilleurs choix. Le premier supposant néanmoins d'avoir le temps pour armer, viser et tirer mais garantit à ce prix la mort assurée de votre cible. La lame pour sa part, vient offrir au jeu un aspect furtif puisqu'il est possible avec le poignard d'approcher en douce un adversaire humain et de lui sauter subrepticement sur la croupe, pour l'éviscérer avec conviction (même si dans le cas des adversaires humains, le jeu ne semble pas prédisposé à nous montrer la moindre goutte de sang).

Turok
Salut les filles , ça gaze ?
Cet aspect du jeu avait de quoi séduire, ramper dans les hautes herbes pour poignarder un ennemi avec élégance, c'est toujours distrayant. Seulement pour intégrer une dose de furtivité dans un jeu, encore faut-il que l'IA tienne la route, ce qui est bien loin d'être le cas ici. Totalement incohérente, elle en devient parfaitement imprévisible. Dans deux situations semblables, vous n'obtiendrez pas le même résultat, à distance égale, dissimulé de façon similaire un ennemi vous verra ou ne vous verra pas sans qu'il soit possible de savoir pourquoi. Du coup, on finit par laisser tomber l'approche furtive au couteau qui ne donne des résultats que trop approximatifs. Clairement, l'intelligence artificielle de Turok a été pensée dans un but : être bourrin. La plupart du temps, il suffit d'être vaguement face à un ennemi, même à longue distance, pour que son comportement change et qu'il commence à attaquer avec le QI d'une moule, n'hésitant guère à courir droit sur le canon du fusil.

Turok
En intérieur, le jeu perd vraiment tout son intérêt.
Retour donc aux méthodes classiques : le bourrinage primaire dans les bois. Face à vous, deux types d'ennemis. Les premiers sont les fameux soldats dont le design est une copie paresseuse de ceux de Killzone, qui étaient de mauvaises imitations de la milice de Half-Life 2. Mais il est évident que dans Turok, tout le monde attend les dinos. Au moins eux, ils foncent sur vous, mais c'est précisément ce qu'ils sont supposés faire. De 4 types, dont finalement seulement 2 sont véritablement menaçants, ces bêtes peuvent elles aussi être attaquées au couteau. Ce qui ne sera pas le cas des scorpions géants que l'on rencontrera un peu plus tard dans le jeu. Mais là encore on finira par laisser tomber devant une gestion du point d'impact trop imprécise. Alors on s'en remet à nos armes, pour constater que buter du dino, c'est pas simple. Un Raptor, ça court vite, et aligner la bestiole est loin d'être évident, surtout quand on ajoute le fait que la visée est rendue difficile par un framerate en carton, et ce même si la config de votre machine est solide.

Turok
Le couteau est l'arme absolue. Il permettra même de se livrer à quelques meurtres furtifs.
Mais le principal problème que l'on rencontre avec les dinosaures, c'est qu'ils vont nous faire découvrir ce qui est sans doute une des pires idées qu'on ait eues en matière de FPS depuis l'invention du niveau de plate-forme. Survivre à leurs assauts n'est déjà pas une mince affaire dans la mesure où ils ont la manie, compréhensible, de nous attaquer par derrière, mais était-il nécessaire qu'ils nous projettent au sol et que ce mouvement nous fasse tourner sur nous-mêmes ? Un dino vous attaque, paf, vous chutez, sans pouvoir faire quoi que ce soit et vous vous retrouvez en train de faire face à une nouvelle direction, généralement celle d'où provient le coup. Ce qui le plus souvent signifie que si vous étiez en train de vous bastonner, vous êtes à présent dos à la menace initiale. Mieux, si vous tentez de fuir une bande de Raptors, pour aller refaire le plein par exemple, il suffit qu'un seul vous touche et paf, vous ne courez plus et vous êtes subitement face à de fins gourmets avides de bidoche.

Turok
La plupart des corps-à-corps se règlent à grands coups de QTE.
C'est non seulement incroyablement énervant mais l'air de rien, cette gestion des chocs augmente considérablement et artificiellement le niveau de difficulté. Passe encore lorsqu'on a les moyens d'éviter l'assaut, mais il est très fréquent dans Turok de marcher peinard et de se faire sauter dessus par un Raptor sorti de nulle part qui, comble du comble, parvient parfois à vous tuer sans que vous puissiez y faire quoi que ce soit. Imaginez donc quand ils sont 8 ou 9, courant dans tous les sens. Mieux, imaginez ce que ça donne lorsque vous devez vous battre contre une patrouille ennemie et que les lézards viennent s'en mêler. Vous êtes tranquille essayant d'approcher en fourbe d'un soldat quand tout à coup, vous êtes violemment projeté sur le côté, votre vision se trouble sous l'impact et vous réalisez non seulement qu'un Raptor vous broute les jambes mais qu'en plus il y a maintenant 6 soldats en train de vous mitrailler la tronche à la gatling. La conséquence, c'est que Turok est un jeu à la difficulté plus que mal dosée. Pas un jeu dur, un jeu mal pensé, parce que développer un jeu difficile suppose de laisser au joueur une chance de se défendre, pas de le frustrer. Or, quand un bidon explosif ou un Raptor surgit du néant et vous liquide en un mouvement, toutes les skills du monde n'y suffiront pas. Surtout qu'on ne peut même pas courir pour fuir !

Turok
Et là, rien ne me dit qu'un Raptor ne va pas tenter de m'éviscérer pendant l'assaut.
Autre exemple plus parlant, l'affrontement contre une sorte d'araignée mécanique armée d'un lance-roquettes qui démontre une fois de plus la bêtise de ce système de retournement du personnage. A chaque tir, vous tombez en faisant face au point d'impact, en vous relevant, vous ne savez plus dans quelle direction se trouve la menace, le temps que vous lui fassiez face, elle tire de nouveau et vous tournez encore. Et vous allez rire, la première fois que vous l'affronterez, on vous demandera de courir devant elle pour aller chercher des munitions. Pas dur non, juste complètement idiot et frustrant au possible. Cela dit, pour aider le pauvre joueur PC désorienté, les développeurs ont tout de même eu la bienveillance de retoucher leur système de checkpoints miteux. C'est donc avec un soulagement certain que l'on accueille ce petit luxe que représente un système de sauvegardes rapides.

Turok
Si trucider du soldat à l'arc est envisageable, pour les dinos, c'est une autre histoire.
Hélas, la joie est de courte durée puisqu'on s'apercevra que 9 fois sur 10, le jeu ne tient pas compte de votre dernière quicksave et vous ramène joyeusement au dernier point de passage, ce qui représente parfois plus de 15 minutes de "crapahutage" dans les fourrés. Plus fort encore est la capacité des quicksaves de bousiller les scripts. Ainsi, il ne sera pas rare de charger une partie, puis de constater que tous les ennemis se sont tout simplement volatilisés. Or sans eux pour mourir sous vos flèches ou pour déclencher je ne sais quelle action scriptée, vous vous retrouverez incapable de continuer votre progression et forcé de recommencer le niveau au début. On devra même parfois relancer le jeu, et s'infliger du même coup des chargements de près d'une minute. Bref, malgré quelques passages plus agréables que d'autres, ce nouveau départ pour Turok fleure bon le ratage et l'a-peu-près mal ficelé, plus encore que sur consoles. Du coup, si vraiment vous tenez à jouer à Turok, autant le faire sur la console de Microsoft. Évidemment, il faudra déjà que vous trouviez une raison qui vous y pousse, car ce ne sera pas sa mise en scène poussive ou son gameplay finalement bien primaire qui aideront à excuser une difficulté ciselée à la hache et des mécaniques de jeu franchement discutables. Même à prix réduit, nous vous recommandons donc de réfléchir sérieusement avant de succomber à l'appel de cet étrange simulateur de galipettes.

Les notes
  • Graphismes8/20

    Etrangement, la version PC de Turok s'en tire moins bien que sur consoles. La jungle est honnête lorsqu'on l'observe dans son ensemble, mais dès que l'on se met à fureter à droite et à gauche, on constate la grande pauvreté des textures. Plus grave est l'omniprésence des saccades auxquelles il semble impossible d'échapper, même en disposant d'une configuration extrêmement solide. La seule performance de Turok réside dans l'animation de ses dinos, souvent bluffante.

  • Jouabilité8/20

    Disposer d'une souris ne vous évitera pas pour autant de faire des cabrioles et d'être très régulièrement désorienté. Ajoutez à cela une visée rendue imprécise par de fréquentes saccades et vous obtenez un titre qu'il ne sera pas évident de traverser. La difficulté se révèle en plus particulièrement mal gérée et le jeu fait souvent se succéder des bastons ridiculement faciles (comme la rencontre avec le T-Rex) à des séquences horriblement frustrantes (oui, on pense au monte-charges).

  • Durée de vie11/20

    Même en considérant les nombreux trépas qui vous attendent, Turok ne vous occupera guère plus de 8 heures. Ne comptez pas sur le multi non plus qui bien que cohérent, semble totalement délaissé par les joueurs.

  • Bande son15/20

    Sans doute l'aspect le plus réussi (qui a dit le seul ?) de Turok. Les musiques sont honnêtes, et les bruitages, plutôt bien rendus, contribuent à donner vie à cette jungle hostile. Les voix françaises sont correctes mais ont bien du mal à soutenir des dialogues très insipides. Cela dit, si vous êtes fan des répliques type "Mais oui qu'on s'entend bien, hein crevure ?", vous serez probablement comblé.

  • Scénario9/20

    Le Turok nouveau n'aura pas profité de sa résurrection pour se doter d'un scénario digne de ce nom. L'histoire est convenue et minée par des cinématiques sans âme ainsi que des personnages caricaturaux et inintéressants.

Déjà plombé par un gameplay rendu bancal par des choix douteux, des mécanismes surannés, une IA en mousse et une difficulté mal dosée, Turok souffre maintenant de problèmes techniques et de bugs inadmissibles. On pense notamment à des saccades inexplicables et à un système de sauvegarde rapide tout simplement inutilisable. Au final donc, cette version PC de Turok réussit l'exploit d'être la moins soignée de toutes.

Note de la rédaction

8
14.4

L'avis des lecteurs (53)

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