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Test Jenga World Tour
Profil de hiro,  Jeuxvideo.com
hiro - Journaliste jeuxvideo.com

Pourquoi, oui pourquoi les éditeurs manifestent-ils toujours le désir de voir des jeux de plateau adaptés sur nos pauvres petites bécanes innocentes ? Certes pour certains titres, comme le Monopoly ou le Scrabble, ça passe encore, mais Jenga ? Est-ce simplement pour nous éviter de nous faire écraser les pieds lors de l'effondrement d'une lourde tour de bois, ou tout simplement dans l'espoir que, faibles et crédules que nous sommes, nous succomberons à la facilité et nous nous délesterons de nos précieux euros pour acquérir un soft dont l'existence même est discutable ?

Jenga World Tour

Si l'idée de créer un jeu vidéo basé sur un jeu de société bien connu peut, dans certains cas, s'avérer respectable, comment interpréter cette sortie de Jenga sur Wii et DS qui, même à prix réduit, revient tout de même plus cher que le véritable jeu ? Et comment ne pas frémir et s'inquiéter de voir débarquer un soft dont le principe repose sur le défi constant des lois de la physique et de la gravité ? Transposer un tel concept dans un univers totalement virtuel implique qu'il faudra tenter de recréer ces principes avec justesse pour donner un semblant de cohérence au résultat final. Une tâche souvent délicate et qui finalement, n'est pas à la portée de tout le monde. Mais qu'importe ce questionnement de bas étage, puisque c'est un fait, le jeu existe et se trouve là, à l'affût dans tous les rayons des magasins de l'hexagone, prêt à sauter sournoisement dans le chariot d'une ménagère insouciante, occupée à choisir des potirons. Ne pouvant nier son existence, il ne nous reste plus qu'à nous plonger dans le jeu, avec au coeur l'espoir fugace et insensé qu'il saura nous apporter au moins autant de bonheur et d'éboulements qu'une véritable partie de Jenga entre copains.

Jenga World Tour
Soirée disco chez Jenga World Tour.
Commençons tout de même par survoler le principe du jeu, car certains des lecteurs ici présents n'auront peut-être pas eu l'occasion de pratiquer cette honorable activité dans leurs jeunes années. Pour se lancer dans une partie de Jenga, sachez donc qu'il faudra tout d'abord monter une petite tour à l'aide d'une bonne quantité de blocs de bois de même taille. Une fois le monticule dressé dans les règles de l'art (entendez par là que chaque étage doit comprendre trois blocs), la partie commence enfin. Dès cet instant, les joueurs devront successivement extirper un bloc de la partie inférieure de la pile avant de le placer tout en haut de cette dernière. Le tout, en s'efforçant bien évidemment de ne pas faire vaciller l'édifice et encore moins de le faire tomber, au risque de perdre la partie. L'idée est donc de déshabiller progressivement le bas de la tour pour en vêtir le sommet en veillant à maintenir l'équilibre de la structure. Si la tour s'effondre, hop, c'est la fin, et le joueur dont c'était le tour devra alors partir noyer son chagrin dans l'alcool, la drogue ou l'étreinte fiévreuse d'une gourgandine. Voilà, vous savez tout. Voyons maintenant comme ce concept, simple et divertissant se retrouve transposé sur les consoles de Nintendo. Sans doute contraints par Atari, les petits gars d'Atomic Planet ont semble-t-il, fait ce qu'ils ont pu pour sauver les meubles. On se retrouve donc avec un moteur 3D potable, capable de retranscrire à-peu-près correctement de majestueux blocs colorés empilés les uns sur les autres comme des rugbymen en plein tournoi des six nations. Bon, pour les décors par contre, on repassera, et on ne peut pas dire que l'ensemble soit particulièrement sexy (mention spéciale à Belzébuth, l'épagneul breton neurasthénique qui observe la première partie avec un mépris souverain). On observe également un moteur physique pas franchement mirobolant qui s'évertue tant bien que mal à retranscrire les changements de poids et d'équilibre de votre tour de Pise personnelle. Bref, déjà, on se dit que ça commence à sentir le roussi.

Jenga World Tour
Ce n'est pas très agréable de jouer sous les tirs croisés de 4 catapultes.
Mais là où le bât blesse méchamment, c'est lorsqu'il s'agit de tâter du bloc à coups de stylet ou de Wiimote. Car quelle que soit votre crémerie, le jeu montre très rapidement ses limites et ses nombreux problèmes de jouabilité. Sur Wii, maintenir le bouton A enfoncé permet de tirer le bloc cible vers vous, tandis qu'une petite pression sur le bouton B vous permettra de le tapoter pour le pousser doucement en avant. Il s'agira ensuite d'empoigner votre Wiimote comme s'il était question du bloc en question pour l'extirper péniblement de son emplacement. Le tout est affreusement imprécis et laisse plus de place à la chance qu'à l'adresse du joueur. Et si vous êtes touché par la grâce et parvenez à extirper la briquette de son emplacement, vous ne serez pas tiré d'affaire pour autant. Eh oui, il faudra encore la placer sur le haut de la pile, en découvrant au passage que le jeu a bien du mal à procurer un véritable sens de la profondeur. Sur DS, c'est le petit bout de plastique autrement connu sous le nom de stylet qui tente tout aussi maladroitement de vous faire profiter de Jenga, pour un résultat qui là encore, manque singulièrement de précision. Il s'agira en fait de pointer votre cible (chose qui n'est d'ailleurs pas très facile...), puis de définir un angle selon lequel tirer le bloc, sans véritable possibilité de doser votre force.

Jenga World Tour
Un magistral replay...
Alors que vous passerez parfois plusieurs minutes à déloger une brique récalcitrante, l'IA, elle, ne mettra jamais plus de 5 secondes pour parvenir à ses fins. A moins qu'elle ne peine à placer correctement son bloc au sommet de la tour, comme cela arrive régulièrement (avec un record personnel de 5 minutes d'attente...). Bref, les "joueurs" virtuels que vous affronterez seront selon le cas aussi inflexibles qu'un Terminator ou aussi empotés qu'un koala manchot. Un constat qui malheureusement, contribue à exposer plus avant les faiblesses du soft. Pour tenter d'apporter un peu de folie à l'ensemble, certaines parties seront régies par des conditions particulières, en accord avec l'environnement du moment. On devra donc se coltiner des briques en plein coeur d'une jungle habitée par des dinosaures. Dinos qui feront régulièrement trembler l'édifice de leurs pas pesants, lourds de menaces. Dans un château anglais, il faudra supporter les tirs incessants de catapultes déchaînées. Dans l'espace, des soucoupes volantes viendront régulièrement affaiblir la pile en blastant des briques. A proximité d'un volcan, les tragiques rectangles de pierre sont si chauds que vous ne pourrez les tenir que pendant quelques secondes. Si la plupart de ces changements n'ont finalement que peu d'influence sur le gameplay, d'autres rendent tout simplement le jeu encore plus injouable qu'il ne l'est en temps normal. Injouable, et complètement aléatoire d'ailleurs. Puisqu'il ne sera pas rare de voir votre bel édifice s'effondrer pitoyablement à cause d'une secousse indépendante de votre volonté. Voilà qui devrait vous apprendre le sens du mot frustration.

Jenga World Tour
Bref, vous l'avez compris, Jenga World Tour n'en vaut clairement pas la chandelle. Au-delà de ses nombreuses et prévisibles lacunes techniques, le jeu, quel que soit le support, n'est tout simplement pas suffisamment jouable et abouti pour convaincre. Et même si Atomic Planet semble avoir cherché à cacher la misère en offrant aux joueurs une bonne petite sélection de modes de jeu ainsi que quelques fonctionnalités multi (2 joueurs sur DS et 4 sur Wii), on comprendra bien vite la nature fondamentalement déséquilibrée du titre. Du coup, on se contentera de filer vers le magasin de jouets le plus proche pour dégoter la version classique du jeu, bien moins chère, et nettement plus distrayante, même si on devra consciencieusement remonter la tour après chaque partie.

Les notes
  • Graphismes4/20

    On ne s'attendait pas à une pluie d'effets spéciaux en s'attaquant à Jenga World Tour. On passera donc rapidement sur la platitude graphique de l'ensemble pour plonger la fourchette dans la pustule : le principal souci du jeu vient de son incapacité à générer un véritable sentiment de profondeur. Malgré une caméra qui permet de tourner autour du pot à-peu-près convenablement, le titre reste difficilement lisible et ne permet pas d'évaluer avec précision la position d'une brique par rapport à ses congénères.

  • Jouabilité5/20

    Les problèmes de lisibilité décrits dans le pavé précédent impliquent évidemment que le jeu ne sera guère facile à jouer. En outre, Atomic Planet, conscient de l'inévitable répétitivité de son produit, a manifestement cherché à injecter un peu de variété à l'ensemble en proposant des "arènes" différentes aux conditions changeantes. Manque de bol, ces ajouts ne sont pas très heureux et tendent à renforcer la dimension aléatoire d'un gameplay qui n'en avait pas besoin.

  • Durée de vie8/20

    Difficile de s'acharner très longtemps sur Jenga World Tour, et ce malgré ses nombreux modes et ses petits bonus à débloquer. Même le multijoueur, praticable à 2 sur DS et à 4 sur Wii ne vous sera pas d'un grand secours.

  • Bande son6/20

    Des musiques génériques, sans âme, et parfois même agaçantes.

  • Scénario/

Rendre Jenga viable sur une console de jeu, quelle qu'elle soit, semblait tout de même bien utopique. Atomic Planet a manifestement fait de son mieux mais n'a pas réussi à rendre le soft suffisamment jouable pour convaincre. Physique douteuse, lisibilité médiocre, jouabilité déséquilibrée, plastique modeste et concept qui n'a clairement pas sa place sur une machine de jeu s'associent pour plomber le projet. L'idéal est encore de foncer dans un magasin de jouets pour embarquer le jeu de société original ou l'une de ses multiples déclinaisons.

Note de la rédaction

5
7.3

L'avis des lecteurs (3)

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