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Test Lost Odyssey

Lost Odyssey : Racolage

20 890 vues
Profil de Logan,  Jeuxvideo.com
Logan - Journaliste jeuxvideo.com

Chapeauté par Mistwalker, Lost Odyssey se pose en ce début d'année 2008 comme un des RPG "blockbusteresques" de la Xbox 360. Pourtant, malgré le buzz réalisé autour de lui, l'ambition du projet tenant sur 4 DVD et l'espoir du fan endurci voulant y croire, force est de constater que le soft tient finalement très peu de ses promesses, voire aucune. Chronique d'une cruelle désillusion...

Lost Odyssey

Pour ceux qui auraient manqué des épisodes, signalons que Mistwalker, la boîte de papa Hironobu "Laissez-moi tranquille avec Final Fantasy" Sakaguchi, ne s'est point chargé du développement de Lost Odyssey, préférant laisser cette tâche au studio feelplus composé de personnes ayant déjà oeuvré sur l'excellente série des Shadow Hearts. Cependant, si le gros du travail a été laissé à la boîte susnommée, on y retrouve malgré tout Nobuo Uematsu, compositeur attitré des dix premiers Final Fantasy et accessoirement pilier du studio fondé par Sakaguchi. De plus, si on rajoute le talent d'un des meilleurs mangakas sévissant actuellement au Japon, Takehiko Inoue, Lost Odyssey avait de sérieux atouts en main pour se dresser de toute sa splendeur parmi le peu de jeux de rôle disponibles sur la machine de Microsoft. Toutefois, après une quinzaine d'heures de jeu, l'excitation liée à la surprise de la découverte cède successivement sa place à l'étonnement, l'énervement et la lassitude.

Lost Odyssey
La visite du manoir de la sorcière vous permettra de recruter un nouveau membre.
Pourtant, le début du jeu se veut gorgé de promesses scénaristiques. Comme vous avez sans doute pu le voir dans des trailers, l'introduction de Lost Odyssey se fait dans la douleur, sur un immense champ de bataille peuplé de milliers de soldats. Tout à coup, un homme apparaît puis se met à courir. Par le biais d'une transition soignée, la cinématique laisse la place au jeu et nous permet d'incarner le dénommé Kaïm Argonar, talentueux épéiste qui, en quelques passes d'armes, vient à bout de plusieurs adversaires ainsi que d'une machine de guerre fabriquée chez Ikea. La cinématique reprend alors ses droits pour nous faire assister depuis les premières loges à l'arrivée d'une gigantesque météorite s'écrasant avec force et fracas sur la surface de combat. Nombre de rescapés : un seul, nous. On apprendra alors un peu plus tard que Kaïm a pu survivre à la catastrophe grâce à son don d'immortalité offert par un certain Gongora, conseiller de la république d'Uhra.

Lost Odyssey
Kaïm n'étant pas un magicien converti, optez plutôt pour les compétences liées aux attaques physiques.
Qu'on se le dise, le scénario de Lost Odyssey multiplie les histoires et bien que le pitch de départ ait des faux airs de Final Fantasy VI en se basant sur un univers industriel profondément modifié par la découverte d'une nouvelle énergie magique, le synopsis se concentre par la suite sur Kaïm, ses amis et les tumultes politiques sévissant à l'intérieur des contrées d'Uhra, Numara et Gohtza. Cependant, la fin du premier DVD marque une étape charnière dans le sens où Kaïm, jusqu'à lors confronté à une sévère amnésie, retrouve une bonne partie de ses souvenirs synonyme d'une vérité difficile à accepter. En parallèle, tout ce qui tourne autour du plan fomenté dans l'ombre par un personnage prenant de plus en plus d'ampleur, préfigure une histoire préférant se concentrer sur un aspect "fantasycopolitique" au détriment de celui plus intimiste lié au passé du héros. Néanmoins, il vous sera possible d'en découvrir un peu plus sur Kaïm et les autres immortels en récupérant des souvenirs sous forme de rêves après avoir parlé à certaines personnes ou lors d'événements particuliers. Malheureusement, ces fameux rêves sont tout simplement indigestes car constitués de pavés de textes peu passionnants à lire et très bourratifs à défaut d'être interactifs.

Lost Odyssey
Les rêves sont l'occasion d'en découvrir un peu plus sur le passé des immortels mais dieu que c'est bourratif.
On reprochera aussi au réalisateur une mise en scène complètement loupée qui fait de Lost Odyssey un des RPG les plus maladroits jamais vus de ce point de vue-là. Ainsi, l'utilisation du split screen est utilisé à tort et à travers, tout comme l'effet "caméra à l'épaule" induisant un tremblement de l'écran pour offrir à la scène un aspect documentaire. Bien, sauf qu'ici ledit effet est parfois utilisé lors de conversations et semble alors totalement superflu. Bref, la réalisation de Lost Odyssey est brouillonne et maladroite. Le problème vient aussi des personnages manquant singulièrement de charisme. Etonnant d'autant qu'Inoue n'a plus rien à prouver. Malgré tout, si on fait preuve d'objectivité, avouons que la transposition du papier à l'écran se révèle désastreuse. Kaïm a une tête de drogué, Satie Balmore (autre immortelle rejoignant très vite nos rangs) aurait mieux fait de régler son sèche-cheveux sur "faible", le magicien Jansen Friedh est l'archétype même de l'insupportable bouffon et les gamins Cooke et Mack sont si effacés qu'on aurait pu les remplacer par une paire de suricates. A ceci, rajoutons des costumes risibles à souhait, des armures disgracieuses et des tenues sado-maso fort appréciées par la reine Ming. Tout est une question de goût, bien entendu, mais ici, difficile d'adhérer au character design fleurant le zéro absolu.

Lost Odyssey
Analysez bien les faiblesses de vos ennemis pour pouvoir démanteler rapidement la première ligne de défense.
Sans plus tarder, venons-en au gameplay qui recelé lui aussi une kyrielle de défauts divers et variés. De prime abord, le jeu n'a pourtant pas grand-chose contre lui exception faite d'un certain classicisme. Néanmoins, citons d'entrée de jeu des temps de chargements omniprésents et relativement longs. Désespérant surtout lorsqu'on sait que la Xbox 360 est capable de prouesses concernant les loadings. Vient ensuite le système de level-up bridé par les développeurs. En effet, ces derniers ont opté pour une montée de niveau réglementée par les affrontements contre les boss. En gros, s'il est prévu d'en battre un avec un niveau 15, une fois que vous l'aurez atteint, vous aurez beau combattre des monstres plus faibles, vous ne gagnerez quasiment plus d'EXP. L'idée est étrange et semble surtout là pour booster la durée de vie du jeu. Par contre, on saluera tout de même, à l'instar de Blue Dragon, l'utilisation de checkpoints évitant de tout se retaper avant d'arriver au boss. Et dieu seul sait que vous en aurez parfois besoin tant certains sont coriaces.

Lost Odyssey
Kathanos : clone de Heihachi et ancien cow-boy portant le pantalon en spandex. Les amateurs de design se régalent.
A ce sujet, on citera quelques absurdités dont une des plus fameuses est sans doute visible lors du combat contre le boss clôturant le premier DVD. Ainsi, lors d'un affrontement rappelant quelque peu celui contre Adel dans Final Fantasy VIII, nous devons battre un monstre retenant prisonnier le petit Mack. Arrivé à la moitié du duel, Mack, possédé par un esprit maléfique, se poste devant nous attendant que nous l'attaquions. Malheureusement, à moins de se douter de quelque chose, on a tôt fait de lancer toutes nos troupes contre lui, ce qui nous vaudra alors un cruel Game Over vu qu'après la première attaque, une cinématique nous annonce qu'il ne faut surtout pas le toucher. Dommage qu'on ne puise revenir en arrière pour annuler ce qu'on vient de faire. Bref, à nous de nous retaper cet affrontement, heureusement peu difficile. Dans la même veine, on pourra se demander aussi pourquoi il arrive parfois que certains membres paralysés puissent bouger, ceci étant idéal pour élaborer des stratégies ! Bref, ceci dénote bien d'un manque de sérieux dans le développement du jeu.

Lost Odyssey
L'anneau cogneur permet d'augmenter légèrement la puissance de nos attaques.
Restons, voulez-vous, dans les combats. Tout d'abord, si ceux-ci sont peu originaux (tour par tour, choix entre l'attaque, la magie, les compétences, l'utilisation d'objets, la fuite...), ils incluent deux ou trois petites subtilités. La première est l'utilisation d'anneaux d'amélioration. Ceux-ci ne s'achètent pas mais se créent grâce à des fibres spéciales que vous trouverez un peu partout. Une fois en possession des matériaux requis, vous pourrez alors choisir celui qui vous intéresse le plus dans le sens où chaque anneau apporte des améliorations d'attaque, de défense, etc. Un de ces artefacts, l'anneau viseur, vous permettra d'ailleurs, en appuyant sur la touche RT, d'aligner deux anneaux pour tenter de frapper plus fort un ennemi. Un petit jeu de réflexe (les appréciations allant de Mauvais à Parfait) qui reste cependant anecdotique tant les résultats sont rapprochés entre une attaque moyenne et parfaite. L'autre chose importante concerne les compétences. Les immortels ne pouvant apprendre de magies, ils devront définir des liens avec les mortels du groupe pour apprendre des magies. Au bout d'un certain temps, il sera alors possible à Kaïm ou Satie d'user de magies blanches, noires, mentales...

Lost Odyssey
Lost Odyssey nous offre parfois de somptueuses ambiances.
Enfin, une des dernières données à prendre en compte lorsque vous combattez est le mur défensif. Cet élément est en fait la première ligne de votre formation et accessoirement celle de vos ennemis. A mesure que vous prendrez des coups, l'indicateur de condition de garde (CG), égal au total des PV des membres de la première ligne, baissera et laissera alors vos personnages plus vulnérables. Rien de bien original mais ceci permet de rendre les combats un brin plus intéressants. A signaler que leur fréquence est parfaitement équilibrée, ce qui n'est pas un mal compte tenu de l'introduction des rixes trop longue et vraiment gavante au bout d'un moment. En dehors de ça, Lost Odyssey propose parfois quelques phases plus originales mais tombant elles aussi à plat. Entre une cueillette de fleurs inutile, un allumage de flambeaux superflu (pourtant censé, j'imagine, renforcer l'immersion lors d'une scène qu'on souhaite poignante), un passage en prison défiant toutes les lois du plaisir vidéoludique ou d'autres séquences du même acabit, on a vite fait de bailler aux corneilles. On citera aussi une chasse aux trésors permettant de dénicher des objets rares un peu partout dans le monde. Idéal pour prolonger le plaisir même si ça reste assez saoulant et peu passionnant. Pour rester dans les reproches, mentionnons également des cinématiques pompeuses, durant parfois entre 15 et 20 minutes, qui plombent une avancée déjà guère aidée par des longueurs scripturales. Finalement très linéaire, peu original (old-school diront les plus cléments), perclus de tares qui en font un vilain petit canard loin d'être à la hauteur de ses ambitions, Lost Odyssey loupe le coche et s'impose comme un produit très moyen, n'en déplaise à ceux qui veulent, coûte que coûte, voir en lui le RPG de ce début d'année sur Xbox 360.

Les notes
  • Graphismes15/20

    Takehiko Inoue a beaucoup de talent, aucun doute là-dessus, mais on ne peut pas vraiment dire qu'il nous ait livré là son meilleur travail. Le look de Kaïm est particulier (pour rester poli) tout comme celui des autres personnages. Les costumes et armures sont tout simplement hideux et à part plusieurs décors vraiment jolis, le graphisme et le design de Lost Odyssey ont du mal à convaincre malgré quelques superbes environnements.

  • Jouabilité12/20

    Misant sur un certain conformisme, la jouabilité de Lost Odyssey distille quelques idées intéressantes pour rendre les combats plus dynamiques. Toutefois, cela reste peu original même si la création d'anneaux est plus ou moins intéressante. Maintenant, entre un système de level-up aux limitations imposées, des loadings omniprésents et plusieurs ralentissements, on a beaucoup de mal à croire que feelplus ait eu le temps de peaufiner son bébé.

  • Durée de vie16/20

    Tenant sur quatre DVD, l'aventure s'annonce longue et plutôt complexe. La difficulté reste néanmoins progressive et ne devrait pas vous poser trop de problèmes si tant est que vous mettiez à profit les compétences de chacun de vos membres. En gros, si le premier DVD peut se terminer en huit heures, comptez sur une cinquantaine de plus pour faire le tour complet du jeu.

  • Bande son14/20

    Uematsu fait du Uematsu et si on a parfois l'impression de réentendre des compositions de quelques Final Fantasy, le moustachu nous gratifie d'une bande-son très agréable. Niveau doublages, vous aurez le choix entre l'allemand (marrant), l'italien (moins marrant), l'anglais (honnête), le français (d'un niveau honorable lui aussi) et le japonais qui, sans être fabuleux, s'avère un choix judicieux.

  • Scénario14/20

    Si on excepte la mise en scène foireuse du début à la fin (l'utilisation du split screen doit avant tout apporter quelque chose et pas seulement être un effet de mode !), le scénario est loin d'être inintéressant, mélangeant conflit politique et intrigue tournant autour de Kaïm.

Encore un bel exemple de soufflet médiatique qui se dégonfle quand on y goûte. Lost Odyssey a tout du RPG moyen sorti trop tôt ou témoignant d'un énorme laxisme de la part des développeurs. Plombé par une mise en scène ringarde, un design disgracieux, un système de jeu bancal, des temps de chargements à rendre fou un Amstrad CPC 464, cette production Mistwalker se laisse néanmoins suivre de loin sans pour autant faire preuve de suffisamment de qualités pour qu'on crie au génie.

Note de la rédaction

11
17.1

L'avis des lecteurs (535)

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