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Test Pro Evolution Soccer 2008

Pro Evolution Soccer 2008 : PES Hymne international

58 169 vues
Profil de Rivaol,  Jeuxvideo.com
Rivaol - Journaliste jeuxvideo.com

S'il connaît des débuts délicats sur consoles nouvelle génération, PES demeure une référence sur PS2 et Konami ne s'avoue pas prêt à lâcher les développements sur ce support. Les équipes de Shingo "Seabass" Takatsuka se sont donc repenchées sur la franchise qui ne devrait plus connaître que de simples mises à jour jusqu'à ce que la machine tire sa révérence. Et au vu du profil du marché et de la qualité du jeu en question, il est difficile de s'en offusquer.

Pro Evolution Soccer 2008

Il n'est pas trop compliqué de voir à travers la stratégie présente et future de Konami quant à sa licence qui s'est écoulée à plusieurs millions d'exemplaires dans notre beau pays de spécialistes du ballon rond. La majeure partie de ses efforts, pas encore vraiment récompensés, sont et vont être concentrés sur les supports Xbox 360 et PS3, afin d'opérer du mieux possible la transition entre deux générations de machines. La conséquence directe est le surplace évident opéré par cette version PS2, tant au niveau du gameplay que du contenu, à quelques timides exceptions près. Si la progression de la série n'a pas forcément été vertigineuse au cours des années précédentes, elle est encore moins marquée avec Pro Evolution Soccer 2008. Ainsi, les possesseurs du grand frère n'auront d'intérêt à investir dans cette nouvelle mouture que pour profiter des deux modes de jeu qui lui sont exclusifs, des quelques licences obtenues ou d'une actualisation assez partielle du marché des transferts. Et parallèlement, le joueur qui n'a pas encore eu le plaisir de fouler les pelouses du jeu de Konami pourra remédier à ce manque sans trop se poser de questions. La qualité est là.

Pro Evolution Soccer 2008
PES commence à viellir sérieusement sur PS2
Il n'aurait pas été impossible de résumer un paragraphe de gameplay en avançant que c'est un banal copier-coller de l'opus précédent. Pour faire simple, on a clairement l'impression de jouer au même jeu et l'absence totale d'évolution graphique tend à accentuer ce sentiment. Conservateur, Konami l'est au moment de nous proposer un énième PES sur PS2. Ou tout simplement, les développeurs n'ont eu ni le temps, ni les moyens de faire progresser leur bébé, l'essentiel des attentions s'étant tourné vers des supports d'avenir. On retrouve donc ce qui a fait la réputation du jeu. Son rythme posé, sa puissance tactique, ses frappes aléatoires, son réalisme. On note simplement quelques corrections sur le comportement de l'IA, principalement alliée, quant à ses interventions défensives. Les réactions surprises des joueurs, déçus de voir de vulgaires erreurs s'accumuler dans les 30 derniers mètres ont semble-t-il été entendues. Non pas que l'on soit opposé à des murs humains mais force est de constater que les défenses se sont légèrement solidifiées. Mais dans le même temps et pour conserver un certain équilibre, les frappes de balle ont gagné en précision, encore une fois, et suivent la courbe exponentielle entamée depuis deux saisons. Comprenez qu'il est plus simple de cadrer et que les tirs ont moins tendance à finir sur le bec d'un malheureux pigeon.

Pro Evolution Soccer 2008
Les frappes ont gagné en précision et se cadrent plus simplement.
Deux modes de jeu font leur apparition, pour combler ce manque de fraîcheur technico-tactique. Le premier, le "Tour du Monde" est un dérivé du mode Défis que l'on retrouve dans FIFA. Après avoir choisi un club ou une sélection nationale, vous voilà lancé dans une succession de missions dans chacune des confédérations du monde. Les objectifs varieront d'une rencontre à l'autre. Leurs paramètres aussi. Par exemple, il pourra vous être demandé de remporter un match de 90 minutes par deux buts d'écart ou de réussir à marquer dans les dernières minutes d'une rencontre déjà entamée. Classique. Le second est le mode Communauté. C'est une sorte de mode réservé au multijoueur Offline. Vous pouvez, à votre guise, créer des coupes et compétitions en inscrivant jusqu'à 16 joueurs et leur pseudo pour enchaîner des confrontations dans une logique de classements avec tout un tas de stats sympa à consulter. Notez que ces oppositions peuvent aussi se traduire par des coups francs ou encore des séances de tirs au but. Une vraie avancée pour les adeptes du multi ne bénéficiant pas d'une connexion en ligne PS2. Enfin, précisons que le mode Match de Sélection a été légèrement modifié. Désormais, en plus de choisir la localisation des joueurs ou les équipes concernées, l'utilisateur peut carrément composer l'équipe, membre par membre.

Pro Evolution Soccer 2008
Le mode Tour du Monde, composé de nombreux défis en tout genres.
Difficile de parler de PES sans faire un point sur l'authenticité de la base de données du jeu de Konami, constamment en proie à des soucis de licences et d'actualisation de transferts. Cet opus ne déroge pas à la règle et souffre des mêmes maux que ses aînés. Cette saison malheureusement, les progrès sont mineurs, le jeu régresse même pour certains championnats puisque Konami a dû par exemple troquer les licences d'Arsenal et Chelsea contre celles de Tottenham et Newcastle pour la Premiere League, soit deux clubs de niveau européen et qui jouent les premières places de leur championnat contre deux équipes qui occupent davantage un fauteuil d'outsider. Preuve de la fébrilité de l'éditeur, le compte-gouttes opéré avec l'ajout de clubs de seconde zone comme Anderlecht, le Dinamo Zagreb, le FC Bâle, Fenerbahce, Göteborg, Helsinki, le Panatinaïkos ou le Spartak Moscou. Et pour prouver, si besoin est, du manque de profondeur de la base de données, on peste contre l'absence totale de la Bundesliga, exception faite du Bayern, sans parler de l'actualisation très partielle des transferts intervenus au cours de l'intersaison 2007. Vos pouces vont devoir faire le reste dans le mode Modifier dont on parle juste en dessous. Les joueurs doivent alors se contenter de quatre petits championnats sous licences : la Ligue 1, la Serie A, l'Eredivisie et La Liga. Côté sélections (on en compte une cinquantaine), le Brésil, l'Ecosse, la Grèce, l'Irlande et le Portugal viennent se joindre à la poignée d'autres équipes nationales licenciées.

Pro Evolution Soccer 2008
Certaines rencontres se jouent toujours sur un terrain gelé ou partiellement enneigé.
Le reste du contenu du jeu reprend fidèlement les mêmes modes de jeu que l'édition précédente. Matches amicaux, Ligue des Masters, Ligues (Internationale, Eredivisie, Liga, Ligue 1, Serie A et "Ligue anglaise), Coupes (Internationale, Européenne, Africaine, Américaine, Asie-Océanie et Konami), Entraînement et Galerie, où sont débloquables équipes et joueurs, en plus d'une mine de statistiques sur l'état de vos parties. La Ligue des Masters n'a, comme chaque année, fait l'objet que de minimes retouches, principalement en terme d'immersion avec une implication plus prononcée des médias ou des joueurs qui s'expriment à la presse. Des détails cependant qui nous font regretter l'absence d'une refonte totale du système de cette "carrière". Au niveau du multi, sept joueurs peuvent prendre part au même match en liaison multiconsole alors que le mode Online se contente de un-contre-un dans des matches classiques et que la personnalisation des parties s'avère réduite à leur plus simple expression, en partie avec classement ou matchmaking d'amis. Les 2 vs 2 ou 4 vs 4 espérés ne sont donc pas pour cette année, ce qui est dommageable car à plusieurs, PES reste, malgré tous ses défauts, une véritable référence. En revanche, on note que les différences de gameplay entre le Online et le Offline ont été en grande partie gommées. Ce qui est déjà ça en attendant mieux l'année prochaine...

Les notes
  • Graphismes13/20

    La machine vieillit, le moteur fait de même. Pas la moindre évolution technique à l'horizon. Depuis PES 4, les progrès sont infimes et la PS2 ne fera clairement pas mieux. Que ce soit en termes de réalisme ou d'animation, les limites sont atteintes et la plastique du jeu commence à décliner...

  • Jouabilité17/20

    Une partie du déséquilibre entre l'attaque et la défense a été corrigée puisque les stoppeurs ont moins tendance à commettre des erreurs de placement et à laisser l'axe de la défense sans marquage. De leur côté, les attaquants continuent de trouver le cadre plus souvent, mais dans une limite raisonnable. Le reste du gameplay est identique à PES 6.

  • Durée de vie16/20

    C'est en partie le multijoueur Offline qui profite du jeu de chaises musicales au niveau des modes de jeu, grâce au mode Communauté. Le reste est conforme à la longévité de tout bon PES qui se respecte. Quelques licences ajoutées, le mode Challenge International substitué par son homologue Tour du Monde... De quoi profiter encore une fois d'une jouabilité aux petits oignons.

  • Bande son13/20

    L'ambiance des stades a franchi un nouveau palier mais possède toujours un train de retard sur les chants de supporters officiels d'un certain FIFA. Quant au duo de commentateurs, Christian Jeanpierre et Laurent Paganelli... Une fois encore, leurs interventions manquent de punch, de liens et de spontanéité.

  • Scénario/

Alors qu'Electronic Arts a définitivement jeté toutes ses forces sur les supports nouvelle génération, Konami n'a pas perdu de vue que la PS2 n'était pas morte et que nombre de joueurs n'ont toujours pas investi dans une PS3 ou une Xbox 360. Du coup, et même sans fournir de gros efforts, le développeur leur assure de jouir d'une simulation toujours aussi plaisante. Et ce, même si ses rides commencent à piquer nos yeux de passionnés.

Note de la rédaction

17
14.4

L'avis des lecteurs (163)

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