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Test Lost Planet : Extreme Condition

Lost Planet : Extreme Condition : Mission 4

40 620 vues
Profil de hiro,  Jeuxvideo.com
hiro - Journaliste jeuxvideo.com

Après avoir fait le bonheur de plus d'un million de possesseurs de Xbox 360, Lost Planet tente aujourd'hui de rallier les joueurs PC à sa cause. Et si les lignes qui suivent, issues en grande partie du cerveau fécond de messire Aiste, s'attachent encore à nous décrire un jeu d'action époustouflant, elles seront également l'occasion de s'insurger contre la désinvolture criminelle avec laquelle Capcom semble avoir traité cette adaptation. Chronique d'un assassinat vidéoludique.

Lost Planet : Extreme Condition

Dans un monde idéal, Capcom aurait su convertir son bébé pour qu'il puisse s'ébrouer sans entrave ni youpala sur votre magnifique PC rutilant. Malheureusement, en l'état, Lost Planet sur PC n'apparaît que comme un portage mal dégrossi. A croire que la société japonaise ne tirera jamais aucune leçon de ses erreurs. Ainsi, après avoir créé un compte Steam (une plate-forme de téléchargement et d'utilisation de softwares indispensable pour faire fonctionner Lost Planet) et subi une mise à jour interminable, vous serez sans doute obligé de mascagner ferme pour configurer la bête. Lost Planet est censé avoir été optimisé pour DirectX 10, sauf que si vous choisissez de faire tourner le jeu en usant de cette technologie, le jeu ne s'affichera alors qu'en 16/9, sans que vous ayez la moindre possibilité de modifier quoi que ce soit. On lui préférera donc DirectX 9 qui rendra le jeu légèrement plus malléable et conciliant. Mais quel que soit votre choix ainsi que les capacités de votre machine, sachez que Lost Planet sur PC se montrera globalement moins fluide que sur Xbox 360. Au-delà ces considérations techniques, Lost Planet porte encore les stigmates d'un passé de consoleux. C'est ainsi que vous découvrirez des menus identiques à ceux de la version 360 et qui se révèlent donc mal adaptés à votre souris et votre clavier. Quoi de plus intuitif en effet de faire un clic droit pour revenir au menu précédent ? Mais ne nous arrêtons pas en si mauvais chemin et parlons enfin de toutes ces petites fenêtres d'aide qui s'affichent en cours de jeu et qui font toutes référence aux boutons du pad 360. Bref, beaucoup de petits problèmes s'accumulent et finissent par enlever de sa force à l'expérience Lost Planet. Rassurez-vous cependant, si vous parvenez à surmonter les petits problèmes initiaux, Lost Planet risque tout de même de vous faire passer quelques heures pleines de hargne, de sang et de morceaux de chitine.

Lost Planet : Extreme Condition
Wayne adopte souvent des airs de Batman.
L'humanité est à la dérive mais malgré son nom barbare, la planète E.D.N. III pourrait bien être sa nouvelle oasis. Qu'importe ses plaines arctiques et ses reliefs volcaniques, il y a de la vie et de l'énergie là-dessus, donc, biologiquement, il y a de l'espoir. Non moins barbare, l'appellation Akrid désigne les locaux en question, lointains cousins de nos insectes, dans une version plus volumineuse, plus décharnée et cent fois plus violente. Ils représentent à la fois la mort, après avoir fait capoter une première tentative de colonisation, et la vie, puisqu'ils contiennent en eux un suc énergétique d'une puissance nouvelle, qui attise évidemment l'appétit des colons. Malgré la déroute initiale, les hommes ont légèrement repris le dessus avec l'introduction des Vital Suits (VS), des mechas parfaitement adaptés au combat en condition extrême. Mais tous les Akrids ne sont pas encore sortis de terre, et l'homme, manifestement pas unifié sous une seule bannière, devra aussi régler ses propres problèmes. Wayne, notre héros, aussi un des soldats de l'armée régulière, va en faire l'expérience. Séparé de son corps militaire après avoir vu son père mourir pendant l'attaque d'un colosse Akrid, le Green Eye, il s'apprête désormais à le venger. Voilà le lancement d'une campagne solo de 11 stages servie par un scénario qui, malheureusement, est loin de répondre aux légitimes attentes inspirées par ce point de départ excitant. S'il y avait la possibilité d'en tirer de la SF qui vous prend au corps, percutante à la Alien ou biblique à la Dune, Capcom s'est contenté d'une trame très classique et platement mise en scène à l'aide de cut-scenes assez statiques et de dialogues très limités.

Lost Planet : Extreme Condition
Les VS se montrent vite indispensables à la survie.
On attendait moins L.P. pour son intrigue que pour ses sensations ludiques. Et là, pas de déception ou presque. Tous les éléments de gameplay qui furent appréciés sur la grosse console blanche de Microsoft continuent à procurer un plaisir immédiat et viscéral. Lost Planet retourne vers les valeurs bourrines et décomplexées du jeu d'action. Tout est conçu dans cette intention. D'abord par la prise en main qui privilégie le mouvement. Wayne a la faculté de se tourner à 90° d'une volte immédiate. Son grappin lui permet de s'accrocher à une surface verticale proche et de s'y propulser. Cela concerne aussi bien le décor comme la bonne moitié des ennemis. En se laissant tomber le long d'un parapet, l'homme se fixe automatiquement en rappel au rebord. Bien sûr, il garde en toutes circonstances une main libre pour continuer à tirer. Un point important quand il se propulse vers une surface : il ne fait qu'y prendre appui pour effectuer un saut. Le mouvement, toujours, sans trêve possible. Un précepte fortifié par le lien qui unit énergie thermique et santé du héros. Par -300° à l'ombre, même les anoraks en poils de léopard qui recouvrent les colons d'E.D.N. III ne suffisent pas à maintenir leurs organismes suffisamment au chaud. Heureusement, Wayne possède de son côté un "harmoniser", capteur d'énergie thermique (th-én), qui permet aussi, au besoin, de remonter sa santé. L'appareil n'est cependant pas capable de retenir un niveau d'énergie constant, et celui-ci baisse donc inexorablement. Pour le maintenir à un volume conséquent, il faut récupérer du T-én sur les Akrids tués, certains réservoirs naturels artificiels, et activer des bornes thermiques disséminées çà et là. Ce procédé régit un peu toute l'exagération dont peut faire preuve le gameplay puisqu'il offre à Wayne une résistance hors du commun tant que la barre de th-én n'est pas trop entamée, en même temps qu'il incite à une brutalité permanente.

Lost Planet : Extreme Condition
Vous aimez les explosions ? Alors vous allez adorer Lost Planet.
Et celle-ci ne pourrait être aussi jouissive sans l'armement mis à disposition. On a rarement profité d'une puissance de feu aussi furieuse. L'arsenal part de la simple mitraillette jusqu'à un canon à laser multilock en passant par du lance-roquettes et de la gatling. La moitié des armes est tellement lourde et volumineuse que Wayne les porte avec ses deux bras, non sans quelques pertes de vélocité. Ces gros cracheurs de feu ne peuvent d'ailleurs être rechargés qu'à l'arrêt mais sont les seuls à contrer efficacement les mechas ennemis et les Akrids les plus mastocs. Sauf si vous disposez vous-même d'un VS. Inutile de blablater des heures sur ces Labors : ils sont tout bonnement formidables. Alors que des Armored Core ou des Gundam cherchent encore la formule miracle, Lost Planet pourrait presque n'être "que" le meilleur jeu de mecha arcade au monde. Proche de la dizaine, les différents types de VS peuvent, selon leurs capacités, flotter un court instant, strafer agilement, se propulser en altitude, ou se transformer, au choix, en moto des neiges, excavateur de mines ou pod aérien. Autre idée brillante : la possibilité, lorsque l'on est à pied, de prendre directement sur l'engin les armes logées dans les deux compartiments latéraux. Bien sûr, l'inverse est aussi réalisable et on s'assurera de bien installer la combinaison la plus bourrine à disposition avant de prendre la route. Cette perméabilité s'étend même jusqu'à pouvoir prendre directement les armes au sol. Totalement surréaliste, certes, mais on en est plus à ça près. La prise en main d'un VS est aussi dynamique que le reste, et seule la récupération d'une arme au sol, justement, peut poser quelques soucis. Il s'agit de positionner son engin par rapport à l'item de manière à choisir quel panneau latéral équiper, ce qui implique parfois plus de souffrances qu'il n'y paraît.

Lost Planet : Extreme Condition
Les duels contre les boss sont tout simplement titanesques.
Avec de tels outils, vous comprenez que Lost Planet a des arguments plus militaires que le moindre shoot 3D. Et en effet, c'est la guerre là-dedans, une guerre soutenue par d'extraordinaires SFX, des animations percutantes (bien que moins fluides que dans l'original) et un environnement imposant, qui pompe certes pas mal sur Stars Wars. On s'en prend littéralement plein la tronche, les deux tiers du jeu n'étant qu'une succession de climax traumatisants de violence. Le reste, ce sont les séquences face aux différentes factions humaines. L'IA de ces ennemis est une calamité. Capcom s'est rabattu sur l'abondance, ce qui contraint de toute manière à se la jouer gros bras, mais le frisson de plaisir n'est pas là. Le contraste avec les VS ennemis et plus particulièrement les Akrids est énorme. Il n'y a pourtant pas la moindre trace d'intelligence dans ces bestioles dont vous devez repérer et percer violemment la poche de th-én pour les abattre. Mais de leur sauvagerie, de leur comportement de chasse en groupe, de leurs gestuelles cinglantes et frénétiques, naît bien souvent chez le joueur un sentiment d'impuissance désarmant. Un sentiment que se chargent d'hisser vers des sommets insoupçonnés les boss Akrids, disposés de manière assez irrégulière sur le parcours du joueur. Entre parenthèse, cette structure assez anarchique est d'ailleurs très heureuse tant le level design s'avère bourré de répétitions et de facilités. Mais c'est surtout dans ces séquences que le titre atteint la limite du spectacle guerrier dantesque. Mémorables, ces feux d'artifices épiques atteignent aussi fréquemment le grand n'importe quoi. Bourlingué par 20 souffles explosifs et 10 tremblements de terre à la minute, constamment agressé par les multiples sbires du boss, noyé sous un flot constant de fumée et d'éclats lumineux aveuglants, le joueur subit davantage les évènements qu'autre chose. Et le jeu de devenir alors véritablement hardcore et douloureux au-delà du raisonnable. Il y a, à certains moments, une trop grande part d'aléatoire et d'illisibilité. Tout l'art du dosage... Malgré tout, le mode solo Lost Planet possède sur ses huit heures de jeu intenses tant d'instants de grâce parfaitement jouables pour que l'on n'incline pas au moins un genou devant le travail accompli. Ne restera plus qu'à vous essayer au mode multi. Mais malheureusement les serveurs sont encore déserts à l'heure où nous écrivons ces lignes.

Dans l'incapacité de prendre nos propres images, les screens qui ornent cette page nous sont fournis par l'éditeur.

Les notes
  • Graphismes17/20

    Nouvelle perf de Capcom : de fastueux monstres d'une dizaine de mètres de haut, parfois plusieurs en même temps, sur fond d'environnements vastes et de SFX saisissants. Un PC de combat saura vous donner des frissons puisqu'il vous offrira un rendu de grande qualité, qui surclasse même la 360, tout en étant moins fluide. E.D.N. III manque un peu de variété et beaucoup de lisibilité quand les boss s'en mêlent. En contrepartie, le spectacle offert est très souvent du jamais-vu, serti dans une direction artistique qui emprunte à tous les grands classiques de la SF.

  • Jouabilité16/20

    La prise en main est très propre et permet de se mouvoir en permanence avec aisance. Dommage que l'accroupi et l'esquive soient difficiles à manipuler. Si les résidents de cette planète, humains comme Akrids, font preuve d'une rare bêtise, c'est beaucoup plus embarrassant pour les premiers, d'une trop faible adversité. Dès que la moindre bébête fait son entrée, Lost Planet dégage alors méchamment, jusqu'à se montrer trop chaotique lors des boss, inutilement hardcores.

  • Durée de vie14/20

    Dix heures bien concentrées pour un jeu d'action, c'est en train de devenir un standard. Ce qui ne le sera jamais, c'est de reproduire des enchaînements similaires d'un niveau à un autre. Exemple dans Lost Planet avec un gouffre à Akrids répété trois fois. Le mode multi est un peu léger pour le moment, d'autant qu'il conserve la structure de la version 360 : recherche automatisée des parties pour une attente interminable. Les modes ne sont pas originaux pour un sou, mais c'est le gameplay même du titre qui donne toute sa valeur au multijoueur.

  • Bande son15/20

    Il faut connaître son métier pour arriver à une production sonore capable de moduler avec un environnement extérieur tantôt sec, silencieux et glacial, tantôt bouillant et bruyant, et des intérieurs désertiques. Les bruiteurs de Capcom s'exécutent avec brio, le meilleur restant les cris Akrids, qui trahissent magnifiquement la folie meurtrière des bestioles. La musique, rageuse mais pas impérissable, s'offre quelques plages plus calmes et très sombres. Surprenant et plaisant.

  • Scénario11/20

    Malgré un pitch de départ réjouissant, les scénaristes sabordent pas mal leur boulot à force de transitions assez fades et mal raccordées aux missions. Capcom a aussi un gros problème avec les dialogues, ce n'est pas nouveau. L'histoire en soi n'est pas honteuse, mais ce n'est clairement pas de la grande SF.

La note est assassine comparée à la version 360, puisque le jeu en lui-même mérite clairement mieux. Mais on justifiera cette saignée par un coup de gueule unanime de la rédaction envers Capcom, qui persiste à nous servir des portages PC faits à la truelle, sans véritable respect pour le travail originel, et encore moins pour les joueurs. Pourtant, Lost Planet reste un titre d'exception, malgré ses mauvais côté en solo, une tendance à devenir inutilement illisible et hardcore, et ses vilaines lacunes formelles : manque de travail sur le level design, IA défaillante, pas de liant scénaristique. Cette oeuvre étrange se contente de distribuer des sensations et du spectacle à l'état brut. Sa prise en main exemplaire, (une fois qu'on aura appris à gérer les reliquats ergonomiques de la 360), sa probante démonstration technique et la sauvagerie inouïe des Akrids lui permettent d'enchaîner à tour de bras des scènes inoubliables. Néanmoins, si vous possédez la version Xbox 360, un nouvel achat n'aura que bien peu d'intérêt, d'autant que Capcom ne le mérite sans doute pas...

Note de la rédaction

12
15.8

L'avis des lecteurs (52)

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