CONNEXION
  • RetourJeux
    • Tests
    • Soluces
    • Previews
    • Sorties
    • Hit Parade
    • Les + attendus
    • Tous les Jeux
  • RetourActu
    • Culture Geek
    • Astuces
    • Réalité Virtuelle
    • Rétrogaming
    • Toutes les actus
  • RetourHigh-Tech
    • Actus JVTECH
    • Bons plans
    • Tutoriels
    • Tests produits High-Tech
    • Guides d'achat High-Tech
    • JVTECH
  • RetourVidéos
    • A la une
    • Gaming Live
    • Vidéos Tests
    • Vidéos Previews
    • Gameplay
    • Trailers
    • Chroniques
    • Replay Web TV
    • Toutes les vidéos
  • RetourForums
    • Hardware PC
    • PS5
    • Switch
    • Xbox Series
    • Overwatch 2
    • FUT 23
    • League of Legends
    • Genshin Impact
    • Tous les Forums
  • PC
  • PS5
  • Xbox Series
  • PS4
  • One
  • Switch
  • Wii U
  • iOS
  • Android
  • MMO
  • RPG
  • FPS
En ce moment Genshin Impact Valhalla Breath of the wild Animal Crossing GTA 5 Red dead 2
Créer un contenu
Tests
  • Accueil
  • Actus
  • Tests
  • Vidéos
  • Images
  • Soluces
  • Forum
Preview Blue Dragon
Profil de aiste,  Jeuxvideo.com
aiste - Journaliste jeuxvideo.com

L'arrivée en Europe de Blue Dragon, courant septembre, sera peut-être semblable au lancement japonais, ressenti comme une libération pour tous les otakus possesseurs de Xbox 360. En guise de preview, Microsoft nous a fait gré du premier des 4 DVD de la version finale en PAL. Un contenu largement suffisant pour mettre par écrit des premières impressions, souvent enthousiastes, des fois réservées, sur ce beau RPG, si fortement imprégné par la touche Toriyama et l'expérience évidente de Mistwalker.

Blue Dragon

L'histoire oppose un vieux démon appelé Nene (le physique du personnage est aussi ridicule que son nom) au reste du monde. Tous les ans, cités et villages appréhendent l'arrivée de grands nuages violacés, oripeaux de la terreur, qui annoncent le passage traditionnel et désagréable du vilain. Des monstres s'installent alors autour des habitats, des villageois meurent ou sont empoisonnés, la terre devient mauvaise, bref, c'est pas la joie. Shu, le héros intrépide type, est un jeune orphelin de Talta, petit bourg durement frappé par ces malheurs. Malgré l'inquiétude de son grand-père, il s'apprête à rendre la monnaie de sa pièce au bouffon et entraîne dans cette revanche sa meilleure amie, Kluke, elle aussi injustement séparée de ses parents à cause de la mortelle vague violette. Heureusement, la raison prend aussi place à bord du groupe grâce à Jiro, un autre ami de Shu, plus calme et réfléchi que ce dernier. Notre trio ne met pas bien longtemps à atteindre Nene. Comme prévu, le groupe d'aventuriers est bien trop faible pour inquiéter de quelconque manière le démon, qui continue d'ailleurs à cacher ses réelles intentions. Dans la foulée de cette rencontre, la providence amène Shu et ses amis à acquérir le soutien des Ombres. Ces grandes incarnations bestiales et bleutées vont être les muscles et les armes de nos héros : un dragon pour Shu, un condor pour Jiro et un taureau pour Kluke. Un peu plus tard, le dernier membre de votre équipée prend part à l'aventure. Il s'apelle Marumaro, ressemble à une taupe bipède coiffée d'un casque cornu, et s'est fait royalement berné par Nene. Désireux de vengeance lui aussi, il rejoint le groupe avec le support de son Ombre, un beau Sabre aux dents longues.

Blue Dragon
Shu : grosse tignasse hérissée, yeux émerveillés, on lui donnerai le bon dieu en confession. C'est donc le héros.
De ces premiers remous du scénario, soit l'entrée en scène de tous les personnages principaux, on retiendra que Blue Dragon veut ratisser un large public. L'univers et l'aventure risquent d'être appréciés très différemment selon les personnes. Déjà, à moins de ne pas connaître Toriyama ou d'être accro à son oeuvre au point de tout lui pardonner, on se réservera le droit de trouver la patte du bonhomme un peu trop écrasante et usée. Difficile de dénicher le moindre soupçon d'originalité dans le character design, comme si rien n'avait changé depuis 20 ans et les premiers Dragon Ball. Plus important : la trame est manichéenne au possible, les dialogues simplistes, et la tension dramatique inexistante. A l'instar de Dragon Quest, le simple plaisir de partir à l'aventure prédomine sur l'aspect narratif. Ce n'est pas un défaut, mais ceux qui attendent un souffle épique ou un affect particulier vis-à-vis des personnages risquent d'être déçus. Mais je suis sûr que les plus jeunes d'entre vous prendront un plaisir fou à suivre ces rebondissements légers et ces héros aux motivations simples. Quant aux autres, me direz-vous, il leur suffira de retomber en enfance et de ne pas se poser trop de questions. L'essentiel est de donner du plaisir à jouer, et en cela, le titre de Mistwalker assure comme une bête.

Blue Dragon
Oui, Marumaro, pourquoi es-tu si pénible ?
Dans ce premier quart, l'aventure est assez linéaire et classique. Vous avez une seule route à suivre et un emploi du temps partagé entre quelques dialogues dans les villages, la traversée des régions sur l'overworld (une vue symbolique des régions du monde) et l'exploration des donjons. Une séquence de type jeu de ryhtme nous a également été proposée, ce qui semble indiquer d'autres surprises à venir, afin de rompre l'enchaînement susdit. La présence de téléporteurs sur le fil de votre progression permet également de revenir sur les zones déjà visitées auparavant, pour faire du level-up ou fouiller les environnements à la recherche d'items intéressants. A ce propos, tous les réceptacles possibles sont pris en compte, et il est vivement conseillé de passer du temps à examiner au peigne fin les environnements. Sur l'overworld et dans les donjons, les ennemis sont parfaitement visibles. Le combat n'est donc pas obligatoire. Pour en déclencher un, mieux vaut faire le premier pas. Si vous laissez un monstre venir à vous et porter une attaque, il sera prioritaire lors de la phase de combat. Heureusement, votre héros peut en faire de même et prendre ainsi l'avantage. S'il arrive à attaquer son adversaire dans le dos, il disposera même de tours supplémentaires. La méthode de prédilection pour lancer un combat reste cependant l'utilisation du cercle d'affrontement. Il s'agit d'un tracé que vous pouvez disposer autour de votre personnage à n'importe quel moment. Tous les ennemis qui se trouvent à l'intérieur peuvent alors être attaqués en une seule phase à plusieurs rounds successifs.

Blue Dragon
Capable de changer d'élément à volonté, ce boss demande beaucoup de précision si vous utilisez des coups chargés.
Avec le cercle d'affrontement apparaît également le principe du duel de monstres. Certains groupes de bestioles ne peuvent pas se sentir, et si vous arrivez à les inclure dans la même phase de combat, l'une des deux races va forcément attaquer à mort la seconde. La clé du combat résidera donc dans l'attaque du groupe d'ennemis dominant. Toujours dans l'idée de vous faciliter la tâche avant de défier un ennemi, il faut évoquer les compétences de champ. Utilisables uniquement sur l'overworld ou dans les donjons, elles permettent, par exemple, de lancer une bombe paralysante, le genre d'option idéal contre les parasites inintéressants pour leveller mais qui sont bien gênants à éviter. Pour acquérir ces possibilités, il vous faudra justement faire de l'expérience. Développer ses personnages dans Blue Dragon ressemble au système de Dragon Quest : choisir une classe puis la pratiquer quelque temps pour monter en rang et obtenir des compétences de plus en plus puissantes. Un moine de rang 10 sera autorisé à se régénérer entièrement, un magicien noir au rang 1 pourra déjà lancer des attaques de feu, de vent ou d'eau... le nombre de compétences disponibles est évidemment énorme. Plongé dans les phases de combat, celui qui a déjà joué à Final Fantasy ou Dragon Quest retrouvera immédiatement ses marques : attaque, défense, compétences spéciales, objets et fuite. Sans surprise, on retrouve également la possibilité de placer ses personnages sur deux fronts différents afin de constituer des lignes de défense et d'attaque. En dernière subtilité, on il faut absolument évoquer les attaques et compétences qui nécessitent une charge. Vous devez alors placer le coup sur une barre qui représente la passe de tous les tours, ceux de vos alliés comme de vos ennemis. Bien sûr, une charge importante sera dévastatrice... Mais risque également d'être située après les attaques ennemis. Les boss et les ennemis costauds impliquent souvent une utilisation précise de ce principe, ce qui donne une tournure semi-temps réel assez plaisante aux combats.

Blue Dragon
Le village de Lago est une source de plaisir pour les mirettes.
Sans être un enchantement de tous les instants, Blue Dragon possède un cachet visuel épatant. Les développeurs ont utilisé la puissance de la 360 pour étendre chaque environnement : tout semble gigantesque, presque démesuré. Le jeu permanent sur la focale, avec des zones proches et lointaines légèrement floutées, est également convaincant et donne de très jolis résultats en combats ou sur des panoramas bien aérés. Quelques intérieurs sont franchement bofs mais d'autres environnements rattrapent bien le coup et demeurent parmi les plus belles choses vues sur next-gen. Quant aux personnages, le style totalement épuré de Toriyama ne les empêche pas d'avoir des expressions vivantes et presque sophistiquées. Puisqu'on en est au jeu d'acteur, cette version était évidemment l'occasion de jauger le doublage français, qui, malheureusement, prête plutôt à sourire. Ce n'est pas tant le choix des voix qui choque que leur absence de conviction et de fluidité à chaque dialogue. Romendil me faisait remarquer la difficulté pour les doubleurs français de respecter la longueur imposée par les tirades japonaises, et, consécutivement, le problème récurrent du manque de rythme dans les versions françaises. Tout indique que la localisation de Blue Dragon en VF a bien souffert de ce souci. Étrangement, si les doublages japonais et américains côtoient la langue de Molière dans le choix de la langue au lancement d'une nouvelle partie, il est impossible de changer par la suite. Je me réserverai bien, pour finir, de décrire la partie musicale sous peine de noyer le texte dans d'imbuvables superlatifs. La grâce est décidément du côté de Uematsu, ce que notre test de manquera pas de détailler. Rendez-vous d'ailleurs à cette occasion pour savoir si le jeu confirme d'une part tous les jolis atouts entrevus dans cette preview et réussit d'autre part à développer une grande et belle aventure moins linéaire et plus épique !

360 Mistwalker Microsoft RPG Jouable en solo
Commentaires
Tous les commentaires (0)
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.
Derniers tests
14
TestSand Land
PC PS5 Xbox Series
17
TestStellar BladeSur PS5
16
TestManor LordsSur PC
Les jeux attendus
1
Grand Theft Auto VI
2025
2
Stellar Blade
26 avr. 2024
3
Star Wars Outlaws
30 août 2024
La vidéo du moment