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Test Steambot Chronicles

Steambot Chronicles : Boss

6 715 vues
Profil de aiste,  Jeuxvideo.com
aiste - Journaliste jeuxvideo.com

Quand certains cherchent d'anciennes formules miracles, d'autres préfèrent fabriquer quelque chose de nouveau avec des matériaux très différents. Steambot Chronicles est peut-être le flambeau d'une nouvelle race d'action-RPG japonais, qui compte dans ses rangs Dark Chronicle, Contact ou Magna Carta. Dans le titre d'Irem, on s'amuse davantage à cumuler les casquettes, à pousser la chansonnette ou à casser la pipe de gros (grooooss) robots. Quant au sauvetage du monde, ça attendra...

Steambot Chronicles

Si, d'une manière ou d'une autre, l'idée d'acheter Steambot Chronicles vous démange, gardez bien cette prévention en tête : pendant les trois premières heures, le jeu va tout faire pour que vous partiez en courant. On marmonne déjà son mécontentement à la vue du canevas de départ, l'increvable ficelle du héros amnésique réveillé sur une plage par une belle inconnue. A la recherche de ses souvenirs brisés par la frégate qui gît désormais sur la grève, notre avatar, dénommé Vanille, va désormais s'appuyer sur Connie, notre "C.J." de fortune (on a les références qu'on mérite, n'est-ce pas ?). La donzelle est membre des Garland GlobeTrotters, groupe plutôt J-Pop bien connu par la population locale. Les membres de la formation musicale seront donc officieusement vos équipiers dans l'expédition qui vous attend. Le scénario de cette trame principale avance rapidement et nous amène à aider Connie et sa troupe, avant de s'opposer aux troubles causés par les Éléphants Tueurs, groupuscule mécréant. L'univers dans lequel tout ce beau monde s'agite est une habile combinaison du Paris romantique des années 20 et de grands espaces naturels assez aérés, à la Dragon Quest. La direction artistique est séduisante, même si bourrée de clichés.

Steambot Chronicles
Le genre de scène que l'on a déjà vu des centaines de fois ailleurs.
Malheureusement, l'indulgence ne sera jamais de mise concernant la mise en oeuvre technique, qui nous ramène aux balbutiements de la Playstation 2. La pauvreté des décors, saupoudrés d'aliasing à outrance, est à peine plus affligeante que la modélisation grossière des personnages, "cel-découpés" à la hache. Du côté de l'animation, c'est l'horreur, la débâcle totale. Moulés dans de la cire, les protagonistes ne possèdent quasiment aucune expression faciale, glissent sur le sol et balancent pieds et jambes sans jamais paraître convaincants. On croirait presque entendre les vérins et les pistons couiner quand ils avancent. Filons la métaphore avec les Trotmobiles, éléments centraux du gameplay et qui me permettront de décrire une première fois la structure du titre. Action-RPG dans l'âme, Steambot Chronicles ne vous laisse pas d'autre choix que de combattre dans le baquet de ces méchas. Leur maniement est franchement déconcertant. Pas à cause de la prise en main, qui reprend ce qu'on peut voir dans un film comme Patlabor : deux manches à balai (ici les sticks analogiques) qui contrôlent les vérins latéraux de l'engin. Si vous ne poussez que le stick gauche, vous vous déplacerez vers la droite, et viceversa. Pour aller tout droit ou à reculons, il faut utiliser les deux sticks, et opposer leurs directions pour faire volte-face. Ces manoeuvres ne s'attrapent pas dans l'instant mais restent suffisamment logiques pour nous rentrer dans la peau après une heure de jeu. On a bien davantage de mal à se faire au manque de punch des mouvements et des autres actions (frapper, sauter, choper, lancer, tirer). En prime, les angles de caméras souvent inadaptés, ainsi que le système de lock défaillant nous condamnent systématiquement à filer doux face aux premiers ennemis.

Steambot Chronicles
Waterloo, morne plaine. Pourquoi es-tu aussi aliasée ?
Dans les villes, on croit rêver quand le jeu nous ôte le contrôle de ces méchas pour le relayer avec un système de taxi automatique : vous indiquez où vous désirez vous rendre et l'engin vous y amène directement. Et quand je dis taxi, c'est vraiment ça : le Trotmobile respecte scrupuleusement le moindre feu rouge et ne dépasse jamais les véhicules qui le précèdent. Quelle souffrance. Bien sûr vous pouvez sortir de la machine et continuer à pied (uniquement en ville, j'insiste). A vrai dire, c'est à se demander si ce n'est pas plus rapide de cette manière, un comble. Les agglomérations sont par ailleurs découpées par quartiers. Ce qui signifie que là où Dragon Quest VIII réussit à caser une foule de détails dans une seule zone urbaine, Steambot Chronicles nous impose des chargements incessants pour un résultat, on le rappelle, assez médiocre. Le cadre dans lequel s'affiche la carte est également très réduit et vous oblige à utiliser celle de l'interface, cette dernière étant aussi sujette à des chargements. Dernier gros problème : la localisation du titre est tout simplement catastrophique. Il n'y a pas d'autre mot, quand un dialogue sur trois inclut des fautes d'orthographe, un texte qui dépasse du cadre ou des caractères extraterrestres, on peut décemment parler de ratage total. Et là, forcément, vous devez vous demander : mais qu'est-ce que c'est que ce truc ?

Steambot Chronicles
Des gros problèmes de localisation sur les textes.
Si vous tenez vraiment à le savoir, attendez au moins de sortir une première fois de Nefroburg. Là commenceront à se manifester les premières vertus de Steambot Chronicles. Avec l'invasion des Eléphants Tueurs, la quête principale se divise en plusieurs branches. Ce sont vos choix pendant les dialogues qui déterminent la tournure des événements. Evidemment, les variations ne sont pas ahurissantes : une quête en moins, un objet en plus, une réputation différente auprès de la population. Au même moment, le nombre sensationnel d'activités et de quêtes annexes nous saute à la figure, sans prévenir. Le moindre PNJ est susceptible d'être l'amorce d'un "supplément" : reconstruire un bâtiment incendié, trouver comment faire décoller les Trotmobile, aider un des membres du groupe à créer son propre son... Grâce à un album qui stocke l'histoire de chaque personnage rencontré, on peut aisément faire le récapitulatif de ces missions secondaires. La curiosité est le prérequis indispensable pour embrasser la richesse de ce monde. A l'amnésie du héros s'ajoute volontairement le refus de livrer le nom de cette terre, qui est tout aussi inconnue pour Vanille que pour vous. Ce n'est pas un choix anodin, notre aventure se déroule en terra incognita, signe d'une ou plusieurs nouvelles vies qui s'offrent à vous. Si vous montez un plateau sur votre Trotmobile vous pourrez prétendre à l'archéologie et à la revente de pierres précieuses. Parlez au dirigeant d'un cinéma et il vous instituera, le temps d'une expédition, archiviste globe-trotteur à la recherche de précieuses bobines. Plus simplement, de nombreuses occasions de vous transformer en "trot-routier" se présenteront, pour le transport de personnes comme de marchandises.

Steambot Chronicles
Les solos au piano sont les plus compliqués. Restez bien concentrés !
Une quinzaine de casquettes différentes sont ainsi disséminées dans cet univers, pourtant assez restreint si on le compare aux étendues monstrueuses de Dragon Quest VIII ou Zelda TP. Entre deux jobs, la simple distraction est autorisée grâce à un billard étonnement bien fichu ou du shopping dans les villes pour améliorer votre look. A ce propos, sachez que les seules statistiques dont vous aurez à vous préoccuper concernent votre Trotmobile. En réalité, il n'y a ni points d'expérience, ni level-up, tout passe par l'amélioration ou le changement de chaque pièce de l'engin. Celui-ci se révèle également comme une agréable surprise après quelques heures de jeu. A partir du moment où l'on se fait à son comportement poussif et que l'on accepte quelques caméras vraiment pénibles, on se surprend à gérer avec grand plaisir des combats de plus en plus complexes. Les boss sont vraiment marquants et ne peuvent être démontés qu'en plusieurs étapes. En ce sens, la customisation de son mécha est vitale pour accroître sa résistance, son impulsion, sa force de frappe, ses possibilités offensives, bref optimiser le moindre boulon de ses rouages.

Steambot Chronicles
On prend enfin son pied en combat à partir d'un certain moment. Certains boss méritent le détour.
Autre visage inattendue du jeu, sa grande musicalité. Si vous pouvez faire sonner quelques instruments en solo pour gagner un peu d'argent, cet aspect devient réellement charmant sitôt Vanille intégré à la troupe des Garland GlobeTrotters, après quatre ou cinq heures de jeu. Entre répétitions et concerts, ces phases de rythm-game assez tendues vous exhortent à être attentif et réactif. Le titre casse également les routines du RPG avec une gestion de son alimentation en lieu et place des habituels PV, un mécanisme que l'on rencontre déjà dans Contact. Pour vous soigner, il faudra donc faire un tour à la boulangerie ou au restaurant. Des cartes à collectionner jusqu'aux combats de Trotmobile dans une arène en passant par du trading en bourse, la machinerie de ce bateau à vapeur ludique gonfle de minute en minute. Funambule, Steambot Chronicles est au jeu vidéo ce que le film choral est au cinéma : un brouet très repoussant de prime abord, qui finit par s'harmoniser et à nous donner sacrément envie. Un jeu en deux temps, mais qui mettra plus de trois mouvements pour vous convaincre.

Les notes
  • Graphismes8/20

    Steambot Chronicles a au moins 6 bonnes années de retard dans tous les domaines visuels : modélisation, animations, effets spéciaux, gestion des collisions... La direction artistique a beau réussir son pari romantique, le moindre semblant de beauté est anéanti par le manque total de prestance technique. Même Suikoden avait ses animations faciales pour convaincre. Steambot Chronicles n'a malheureusement pas grand-chose.

  • Jouabilité15/20

    Il faut patienter avant que le gameplay du titre ne se développe réellement. Pendant un petit moment, on lutte pour ne pas mettre un terme à ses souffrances. Ca se traine partout à cause de chargements incessants, les combats sont brouillons et couillons, l'aventure semble des plus dirigistes. Et puis une métamorphose s'opère, entraînant le joueur sur 1000 pistes et possibilités différentes : mini-jeux, quêtes annexes, rôleplay exotique. Les combats deviennent également très chouettes, et la présence de rythm-games musicaux donne une touche très vivante à l'univers.

  • Durée de vie17/20

    Vous vous doutez bien que c'est assez gargantuesque. Pour donner un ordre de mesure, certaines quêtes annexes demandent une demi-dizaine d'heures pour être accomplies. Sans être aussi vaste que l'Hyrule du Zelda TP, le monde de Steambot ne laisse pas un seul coin inutilisé. On peut rentrer dans toutes les demeures, parler à tous les PNJ, avec à la clé, une fois sur deux, l'amorce d'une possibilité annexe. Géant.

  • Bande son12/20

    Comme pour créer un contraste avec les phases de rythm-game, le fond sonore est vraiment très discret. A bien tendre l'oreille, on se rend compte qu'il ne commet aucune faute de goût même si on espère toujours un peu plus d'audace de la part d'un action-RPG. Quant aux compositions des Garland GlobeTrotters, qui vont forcément vous rester en tête, ca varie entre la bluette un peu indigente et de la j-pop excitée. Là aussi, ça manque peut-être de folie.

  • Scénario11/20

    Le fil conducteur principal démarre très péniblement mais s'enrichit tout de même par la suite. Cela dit, si c'est l'histoire qui vous semble être le ciment de tout action-RPG, passez votre chemin car Steambot Chronicles l'utilise comme un simple prétexte et, à l'image de Contact, ruine la moindre tension dramatique par un second degré omniprésent et bien volontaire.

Cet édifice brinquebalant est éminemment sympathique et c'est un crève-coeur d'insister sur ses gros défauts : un rendu vilain, des combats poussifs en apparence et occasionnellement illisibles, une localisation affreuse... En ce sens, Steambot Chronicles s'expose logiquement au rejet pur et dur de la majorité. Mais passé une phase d'appréhension douloureuse, le joueur sera cent fois récompensé pour sa persévérance. Il découvrira finalement un action-RPG à tiroirs captivant. Il y a mille et une choses à faire et plusieurs vies à prendre là-dedans. Les combats se révèlent excellents, l'aspect musical est rafraîchissant. Si la comparaison avec des RPG actuels beaucoup plus équilibrés est inévitable, Steambot Chronicles a ce je-ne-sais-quoi qui le rend précieux et indispensable pour les plus curieux d'entre vous.

Note de la rédaction

14
16.9

L'avis des lecteurs (22)

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