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Test Bad Day L.A.

Bad Day L.A. : Trailer

4 376 vues
Profil de aiste,  Jeuxvideo.com
aiste - Journaliste jeuxvideo.com

Je relis l'interview de American McGee sur Bad Day LA que nous avons mené en juillet dernier. Au détour d'une question sur les besognes présentes du monsieur, ce dernier fait le point sur sa position d'artiste indépendant et sa présence aux rencontres internationales comme la Game Developers Conference. Une déclaration perce alors la relative consensualité de l'entretien : "C'est en partie parce que je trouve que le jeu vidéo est tellement immature qu'il n'y a pas grand-chose à apprendre en allant à ce genre de réunion". American Mac Gee présente la provoc. Permettez-nous donc, cher ancien zorro du level design, de faire preuve du peu de maturité que nous possédons pour vous dire ce que votre Bad Day L.A. nous a inspiré.

Bad Day L.A.

New York a eu sa dose en 2001, au tour des anges du Pacifique de saigner. Il n'y a pas d'intrigue dans le titre de Enlight, juste le "ratatinage" de la cité star de Californie. Merci aux abrutissements ineptes d'Emmerich, Schumacher, ou désormais Oliver Stone avec son impayable World Trade Center, d'alimenter régulièrement et inconsciemment la verve des parodistes américains politiquement incorrects. McGee n'a eu qu'à se baisser pour amasser ça et là les énormités dont il avait besoin : attaques terroristes et bactériologiques, zombies, tremblements de terre, météorites, raz de marée, bref catastrophes à tous les étages. Bad Day L.A. nous présente l'intérieur d'une fourmilière que l'on écrase, enfume et noie sans jamais lui laisser le temps de se retourner. Les derniers seront alors les premiers. Le looser qu'on vous alloue s'appelle Anthony. Ce n'est pas un simple clochard noir un peu paumé, mais une sorte de Chris Rock version beaucoup plus crevard. Ce personnage ainsi que la majorité des autres PNJ, du genre mexicano ronchon ou GI abruti, sont rapidement embarrassants à force de caricatures faciles et déjà vues mille fois auparavant. Rapidement domine l'impression d'un character design très très léger, qui ne sert qu'à rendre le jeu cool et parodique. Sous le masque de ces personnages "impropres", le jeu ne montre jamais becs et ongles. Anthony est un bien étrange samaritain. Après tout ce que L.A. a pu lui faire subir, il vous implique dans des perpétuelles missions de rescousse de ses concitoyens quand il ne sert pas, dans des objectifs annexes, la défense morale, avec tabassage de pilleurs et élimination de terroristes à l'appui. Et de nous sortir sitôt une de ses petites répliques insupportables de prétention et de vulgarité simpliste pas drôles pour un sou. C'est très fort de café, surtout quand une bonne partie de la populace continue à vous cracher dessus, même après d'innombrables sauvetages.

Bad Day L.A.
A quoi sert la grosse flèche jaune en fin de compte ?
Ne cherchez pas l'alternative, elle n'existe pas, la faute à un système très mal équilibré de retour de bâton si vous commencez à abattre à tout va n'importe quel grognard qui n'est pas terroriste. En gros, un nombre croissant de fous furieux vous lapidera alors de pavés jusqu'à vous rendre fou ou mort. Un peu de bonnes actions, comme éteindre les feux ou exterminer les virus qui dévorent ces californiens à l'aide d'un extincteur (un des rares traits d'humour réussi du jeu) suffisent alors à les calmer. Cette balance minimaliste et bancale est pourtant la seule variation ludique que vous rencontrerez sur le fil d'Ariane de votre progression. Totalement enclavé dans un parcours dirigiste, vous vous contentez d'enchaîner des missions insipides sans jamais vous ébattre librement dans cette formidable synthèse de Sodome et Gomorrhe. J'interroge le premier PNJ qui me paraît sain d'esprit et de corps, il saura toujours où se trouve le point B de ma mission. Formidable ! Une grosse flèche jaune très laide me dit alors où me précipiter, mais bon, finalement on aurait pu trouver tout seul vu qu'il n'y a jamais mieux qu'un seul chemin praticable. La prise en main est complètement douteuse : pas d'accroupi, pas de sprint, pas moyen de s'accrocher aux rebords, un saut de batracien ankylosé, des attaques armées ou contondantes stériles, pas la moindre conduite de véhicule, rien, le néant, il est juste insultant de devoir gérer un tel manche à balai.

Bad Day L.A.
Ouais, mec, je suis un fornicateur, Isaac Hayes, tout ça, mec. Ouais, c'est super.
Très logiquement, avec un panel si limité de mouvements et de possibilités, les activités proposées ont beau être honnêtes dans la forme (éloigner des animaux devenus sauvages, décoincer des personnes prises au piège par une ville en ruine, etc...), leur exécution est juste pénible. Par moments, des séquences qui devraient supposément être jouissives, comme la défense d'une ambulance en pleine bourre ou du mitraillage à la chaine type beat'em all, nous font légèrement décoller notre joue de la paume où elle s'était posée, mais c'est sans grande conviction. Gag : Enlight a confondu les versions PC et Xbox. Hein ? Ah non, apparemment ils ont juste complètement bâclé la première. Mais dans quel pays de Cocagne ces développeurs vivent-ils donc ? Je veux le connaître, moi, ce lointain merveilleux où le joueur PC ne désire pas changer la résolution d'affichage ni la disposition des touches. Où il pouffe quand son ordi plante gravement après avoir quitté un jeu. Où il patiente, hilare, devant de copieux temps de chargement. Transportez-moi donc finalement dans cet espace-temps farfelu où, peu importe l'exécution, peu importe la boursouflure de la prétention du discours, un projet soi-disant aphorique est foncièrement positif. Téléportez-moi dans le monde formidable, mais néanmoins vide d'intérêt, d'American McGee.

Les notes
  • Graphismes5/20

    Tristes clowns, aux expressions faciales désastreuses, dans un Los Angeles vaguement redessiné à la main. On tient là une nouvelle exploitation miteuse du Cel Shading. Et qu'Enlight ne vienne pas nous sortir qu'on a rien compris, qu'il s'agit d'un hommage aux tracés minimalistes et inquiétants de Daniel Clowe ou Charles Burns parce que moi j'ai très bien compris, hein, c'est juste moche.

  • Jouabilité3/20

    La fusion promise de Die Hard dans les plus "hénaurmes" scénarios catastrophes au sein même de la ville qui accueille Hollywood reste à l'ordre du fantasme. Qu'est-ce qu'on s'ennuie dans Bad Day L.A. quand même, c'est fou. Le personnage principal est moins capable et maniable que la Lara de 1996, et les missions de cette structure syncopée et linéaire n'arrivent pas à la cheville de la moindre quête annexe de San Andreas. Reste le maigre plaisir de voir les effets apocalyptiques s'additionner mais même ce nouveau Sodome et Gomorrhe n'est jamais bien mis en valeur.

  • Durée de vie10/20

    Dans la moyenne de ce genre de jeu, il faut à peu près une dizaine d'heures pour achever sa course catastrophe. La rejouabilité est nulle, cela va sans dire.

  • Bande son6/20

    Le thème principal, en boucle "bluesy" et souriante pendant l'écran titre, est chouette. C'est le miroir aux alouettes qui synthétise ce qu'aurait pu effectivement être un Bad Day L.A. rigolo, malin et décalé. Sitôt la cinématique d'introduction, le plus infect punk rock californien, style sous-Offspring dans la cave de mon voisin, ne cessera d'hanter les pauses de votre progression. Mention poubelle aux bruitages. Le doublage, certes très professionnel, n'en reste pas moins la parodie d'une parodie.

  • Scénario2/20

    Il y en aura bien quelques-uns pour vous affirmer que c'est virulent, méchant, à mort la société, tu vois. Je cherche encore. Cette population aux abois qui devient peu affable et animale est croqué sans aucune originalité. Et même le pire des Beavis And Butthead est plus drôle et bien moins faux-cul : ici, un clodo haï de tous se transforme en saint Paul, maintient l'ordre public, botte les fesses des terroristes et embrasse la colère du peuple avec des répliques black-attitude que même Peter dans les Griffins, il oserait pas, mon frère. Rapidement consternant.

Un bien détestable nanar, voilà ce que nous a pondu McGee. Même pas irrévérencieux, hola non, surtout pas. Dans Bad Day L.A. vous aidez de sombres ahuris à s'en sortir, vous interceptez les pillards et luttez contre la pègre terroriste, interrompue par des fuses d'humour minables, que l'on nettoiera vite fait avec n'importe quel South Park. Le rythme est morne, la liberté nulle, la prise en main vétuste. L'ensemble, buggé et techniquement régressif, tient du bricolage vite fait mal fait. Si c'est Enlight qui doit apporter maturité et vitriol dans la culture vidéoludique, pitié, laissez-moi au moins ma Super Nes.

Note de la rédaction

4
8.2

L'avis des lecteurs (14)

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