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Test Darwinia

Darwinia : Yosh

2 148 vues
Profil de Killy,  Jeuxvideo.com
Killy - Journaliste jeuxvideo.com

Beaucoup de médias, allant même jusqu'à inclure des courants artistiques, sont aujourd'hui plongés dans un retour fringant et lumineux vers les années 80. Le jeu vidéo en général n'y est pas étranger et accumule les compilations censées rendre hommage à des titres mythiques en toute honnêteté, pleins de pixels et de nostalgie parfois mal placée. Mais là où ces produits privilégient la forme sur le fond, Darwinia place les deux sur un plan identique. Trip électrique d'un point de vue graphique et preuve d'originalité dans ses fondements ludiques, le titre d'Introversion Software charme et surprend. Ca faisait longtemps.

Darwinia

La première descente dans les tréfonds de Darwinia est une expérience à nulle autre pareille. Bardé de filets rectilignes aux lueurs aveuglantes, de formes simples intrigantes et d'une sorte de respect pour les calculs vectoriels, le monde binaire conçu par le docteur Sepulveda est tout simplement grand ouvert. A l'image des softs oeuvrant sur GameBoy au début des années 90, dont l'absence de colorisation faisait fonctionner l'imagination et nous permettait de rendre des teintes à des villes et des forêts monochromatiques, Darwinia fait appel à cette fibre créative en chacun de nous afin de nous permettre de recréer l'environnement qui nous entoure. Evoluer dans des strates simplistes, seulement composées d'empilements cubiques et de traits colorés est un premier pas. Car au bout de quelques minutes, ces formes arides font place à des vallons, des longues plages, des pics hérissés ou des sous-bois mystiques. De fait, alors que l'on pense, à raison, se perdre dans des chemins sentant bon le Tron de l'enfance, on efface au fur et à mesure cette image pour profiter naïvement d'un univers qui se forme dans notre esprit et devient vivant. Une vie communiquée également par ces petits personnages informatiques, sortes d'ersatz des mythiques "pampas" de la série Final Fantasy, qui vont et viennent bêtement. Nommés Darwiniens, ces êtres s'avèrent totalement idiots mais provoquent un attachement immédiat par de petites apparitions subtiles d'une "conscience". En effet, parfois réfractaires à un ordre donné, possédant la capacité de diriger des machines, répondant à certains stimuli et surtout agissant dans une espèce d'état continuellement paisible, ils paraissent bien plus humains que nombre de bots de FPS n'en possédant que l'apparence. D'autant qu'ils demeurent tout de même le centre du gameplay et du scénario.

Darwinia
Ces espèces de longues traînées de flèches rouges sont vos pires ennemis.
Car oui, Darwinia possède bel et bien une histoire liant tous ces néons multicolores ensembles. Dans les faits, ce titre nous raconte l'histoire du pauvre docteur Sepulveda, ancien concepteur de machines de jeu et récent professeur en faillite. Suite aux ventes catastrophiques de son invention, ce brave homme commença à entreprendre des recherches pour améliorer sa création et découvrit par chance les possibilités insoupçonnées de cette dernière. Lui permettant de mettre au point un programme d'intelligence artificielle elle fut à la base de la naissance du monde qui nous intéresse aujourd'hui. Malheureusement, suite à une infection de virus, cette terre virtuelle et ses habitants sont en danger. C'est donc bien évidemment à vous de venir en aide au barbu en blouse blanche en mettant à l'abri le maximum de Darwiniens. Une quête assez peu épique donc, mais qui pousse tout de même à s'impliquer avec délice dans le destin scellé de ces créatures électriques. Aussi peu éveillées pour ce qui est de la fuite que les fameux Lemmings, celles-ci nécessiteront de votre part une gestion précise et la mise en place d'une vraie stratégie de progression. Car la simple mission de ramener vivant des milliers d'habitants ne peut être envisageable qu'après un nettoyage des méfaits des virus. C'est par le bais de pures phases de STR, mâtinées de passages d'action relativement agressifs, que votre plan de reconquête se mettra en place. Le ciment de tout ce sauvetage numérique se nomme d'ailleurs l'ingénieur et vous permet, à l'instar des constructeurs de l'excellent manga Blame, de fabriquer en quelque sorte votre monde en toute autonomie. Plus que des fabricants, ces robots sont indiscutablement les bases irremplaçables de ce monde virtuel.

Darwinia
La montée des Darwiniens vers une sécurité retrouvée est un grand moment.
En effet, avant chaque évacuation il vous faudra tout d'abord recourir à la mise en place de diverses unités. Les plus utiles lors des premiers pas restent définitivement ces mêmes ingénieurs. Ils sont les seuls à posséder d'une part le pouvoir de réparer les tours de contrôles prises par l'ennemi et d'autre part celui de collecter les âmes des Darwiniens, emprisonnées dans les virus et libérées à la mort de ces deniers. Une fois cette opération de ramassage spirituel effectuée, vous devrez ramener ces âmes tourmentées vers un incubateur qui redonnera vie aux habitants de Darwinia. Une étape indispensable qui rentre en compte dans les impératifs de chaque mission, par l'intermédiaire d'un nombre bien défini d'êtres à sauver. Mais comme vos adversaires ne choisissent pas délibérément de mourir, vous aurez dans le même temps l'obligation de créer des escouades de "soldats", destinées à bouter le virus hors des frontières luminescentes du royaume. Ces phases de combat rapproché restent de loin les plus violentes, reposant uniquement sur des assauts massifs à grands renforts de laser et d'une arme secondaire variable. Si le fait de presser continuellement l'un des boutons de la souris pour faire feu de manière constante laisse un peu de côté l'intérêt profond du gameplay, il vous faudra pourtant rester sans cesse concentré, pour viser d'une part et pour vous retirer quand les choses tournent mal. Petits oasis de férocité, ces passages offrent un défoulement salvateur dans un soft qui se veut intelligemment lent et contemplatif.

Darwinia
Parfois, des adversaires bien plus résistants se joignent à leurs compatriotes.
Un constat que l'on perçoit rapidement, suite à l'apparition d'une nouvelle unité nommée "officier". Celle-ci est en résumé une sorte de chef de troupes qui indique aux divers Darwiniens une direction précise à suivre. Une fonction très utile, notamment lorsqu'il faut amener les petits hommes verts à un point précis, afin de les libérer du joug du virus. Rappelant Sheep ou Lemmings dans une moindre mesure, ces instants posés et radieux mettent une touche de bonheur simple dans les tâches simultanées que vous passez votre temps à surveiller. Semblables à des bergers aux pixels proéminents, les officiers envoient donc diverses données à leur "cheptel", que celui-ci comprend plus ou moins bien selon les situations. Vous devrez donc souvent remettre de l'ordre dans ces vagues de rébellion inconscientes en disposant plusieurs de ces unités autour du troupeau. Une idée très bien intégrée au concept de base, qui souffre malgré tout d'un pathfinding terrifiant. Les petites créatures, les robots, et les autres habitants de ces terres passent leur temps coincés dans des murs, bloqués par des obstacles parfois minimes et surtout se jetteront tête baissée dans le danger, sans vraiment réagir. A ce propos les escouades tendent très souvent à ne quasiment pas riposter lorsqu'elles sont prises sous les attaques répétées des créatures ennemies, ce qui pose de réels cas de conscience lorsqu'on est forcé de les laisser seules pour régler un léger problème à quelques mètres de là. Des écueils certes assez gênants, mais qui n'empiètent paradoxalement que peu sur l'immense plaisir que l'on ressent devant ce croisement de gameplay fascinant. Un schéma ludique qui évolue d'ailleurs plus tardivement avec l'apparition de blindés, autorisant au choix à transporter des Darwiniens ou à servir d'arme lourde. Une double utilité, une double identité qui, à l'image du jeu, offre une alternative à un déroulement classique.

Darwinia
C'est tellement beau un Darwinien heureux.
Autre point digne de la plus grande attention, la construction d'unités est entièrement gratuite. Pas de minerai à récupérer, pas de pseudo quête pour trouver le bon coin qui nous permettra de dépasser les réserves de l'armée adverse dans une course à l'armement trop habituelle et surfaite. La seule limite à cette liberté de création est le nombre de machines ou de personnes sous vos ordres. Vous débuterez par l'obligation de ne former qu'un duo pour atteindre ensuite trois puis quatre intervenants simultanés. D'autant qu'au sein des escouades se déroule une évolution similaire, vos petits soldats passant de deux à quatre professionnels du laser qui fait bip. Tout ça ne vous coûtera bien entendu rien du tout, les modifications que vous désirez étant simplement adressées au Dr. Sepulveda via une relation humaine et directe avec le savant grâce à une interface d'une clarté absolue. Les moindres de vos mouvements s'effectuent d'ailleurs par le biais de cette même interface, venant en renforts du système original, basé sur un gameplay proche de celui de la série Black and White. Vous pouvez donc, si cela vous chante, dessiner les symboles des différents individus et les animer ensuite avec des ordres intuitifs. Une volonté évidente d'accessibilité se diffuse de ce parti pris, évitant au joueur de se perdre dans des raccourcis et des réflexions qui iraient totalement à rebours de l'expérience immédiate et ingénue qu'est Darwinia. Bien que soumis à une certaine répétitivité et à quelques défauts de conception, le titre d'Introversion Software est une découverte d'une terre nouvelle, aride, un peu sèche, mais qui ne demande qu'à être cultivée.

Les notes
  • Graphismes16/20

    Alors oui, ce ne sont que des traits de couleurs et des formes on ne peut plus basiques. Si l'on se contente d'une description simple de cet univers, c'est évidemment la conclusion à laquelle on peut aboutir. Néanmoins, Darwinia est plus que ça. C'est un monde neuf, très bien construit et d'une inventivité rare. Il reprend l'esthétique fluide et rêche des années 80 dans une sorte de mise en abîme très intéressante et permet un réel appel à l'imaginaire. Comme a pu le faire Rez il y a quelques années de cela.

  • Jouabilité15/20

    Malgré quelques problèmes de pathfinding et un petit manque de renouvellement après quelques heures passées dans ce monde prenant, Darwinia propose un gameplay terriblement original, mélangeant diverses inspirations dans un cocktail étourdissant et goûteux. Réinventant ce que peut aussi être un STR, le titre d'Introversion Software montre que ce genre n'est pas seulement cantonné à des affrontements guerriers pour l'obtention d'une terre.

  • Durée de vie14/20

    Visiblement pas vraiment très long, Darwinia se déguste de toute façon par de petites bribes intenses. Un peu trop entêtant sur le long terme, la meilleure manière de s'y essayer est d'effectuer les missions par palier en se laissant le temps de reprendre pied dans une réalité sans fils de fer. Il est dommage en revanche de ne pas bénéficier d'un mode multi en coopération qui aurait pu se révéler intéressant.

  • Bande son15/20

    Possédant des compositions musicales collant parfaitement avec son ambiance, le jeu se voit également pourvu d'un travail sur le son très probant. Les petits cris des Darwiniens, les légers crissements entendus ça et là, ces lasers aux échos tout droit sortis des shoot'em up des années 90 fondent un environnement sonore intrigant et immersif.

  • Scénario14/20

    Ponctué de petites touches donnant une vie à l'ensemble, le scénario fait souvent intervenir le Dr. Sepulveda qui devient alors une sorte de partenaire quasi réel, faisant évoluer de l'extérieur des modules qui vous serviront de l'intérieur. Une excellent idée qui permet de se sentir vraiment ancré dans cet univers. De plus, le fait d'être la seule lueur d'espoir pour un peuple de petits crétins verts ressemblant à des pampas est une expérience incomparable.

Après une longue route au travers des méandres du net et de la grande distribution, Darwinia arrive enfin chez nous et quelle heureuse surprise. Déjà intéressant dans sa toute première version, la titre a considérablement bien évolué pour devenir une nouvelle référence que l'on pourrait appeler le STR light. Souffrant juste de problèmes de pathfinding et d'un manque de rythme au bout d'un certain temps, le soft surprend au gré des parties, étonne devant son parti pris et arrive facilement à convaincre devant tant d'inventivité. Plus qu'un trip électroluminescent, Darwinia est un jeu, un vrai jeu, et un très bon jeu.

Note de la rédaction

16
16.5

L'avis des lecteurs (15)

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PC SdLL Introversion Software Stratégie
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