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Test LocoRoco

LocoRoco : Lemmings bidibulesques

6 452 vues
Profil de Logan,  Jeuxvideo.com
Logan - Journaliste jeuxvideo.com

Originalité quand tu nous tiens. Si cette formule a fait, et fera encore, les beaux jours de la Nintendo DS, la PSP commence peu à peu à connaître le sens de cette phrase. Frais, vivant, décalé et pop art dans l'âme, LocoRoco est un peu de tout ça et bien plus encore. Entretenant autant de rapports avec les ombres chinoises que la famille des Barbapapa, cette production Sony se nourrit d'elle même au fil des niveaux afin de faire évoluer un concept qui se résume au départ à faire rouler une boule un rien enrobée.

LocoRoco

Au jeu du mot pour définir une chose, le terme "addictif" siérait à merveille au bien nommé LocoRoco. Bien qu'on utilise souvent ce terme pour essayer de symboliser le jeu de réflexion lambda, force est de constater que je ne vois pas meilleur adjectif pour le titre qui nous intéresse aujourd'hui. Malgré tout, dépeindre le ressenti du joueur essayant cet ovni s'avère difficile tant il convient d'être devant sa console pour comprendre à quel point ce jeu dépasse les règles fixées par un genre privilégiant très souvent le fond sur la forme. D'ailleurs, c'est sans doute le premier point sur lequel il est bon de s'attarder. Ainsi, le soft s'amuse à déformer, détendre, distordre ses décors afin de rendre malléable un univers en perpétuelle évolution graphique. LocoRoco est un jeu somptueux, faisant la part belle à des aplats de couleurs, des formes menaçantes caractérisées par des jeux d'ombres angoissants ou au contraire des projections de peintures bariolées. Hommage aux dessins grossiers de notre enfance, le rendu n'en reste pas moins incroyablement précis pour qui prendra le temps d'analyser en profondeur chaque détail constituant un des quarante stages du mode principal. Mais comme telle n'est pas notre vocation, nous laisserons à votre bon soin le choix de profiter comme il se doit d'un graphisme ayant trouvé le juste équilibre entre raffinement, art primaire et graffiti.

LocoRoco
Qu'on ne vienne pas me dire que Barbapapa n'a pas été une source d'inspiration pour les développeurs.
Mais alors, LocoRoco ne serait qu'un prétexte pour nous offrir un délire graphique complètement barré, histoire de rentrer dans la mouvance "hype" dont la PSP se fait l'égérie ? Certes non mes bons amis, car derrière cette façade se trouve un excellent jeu de réflexion qui ne repose pourtant que sur deux boutons pour faire pencher l'écran. Eh oui, car non content de diriger une boule pouvant arborer plusieurs coloris très seyants, le gameplay se permet de n'utiliser que le minimum syndical de touches afin de faire avancer une espèce de blob jaunâtre qui a également la possibilité de se scinder en plusieurs petites entités. C'est donc en utilisant ces facultés que vous devrez atteindre votre but qui se résumera à terminer chaque stage en récoltant un maximum de Locos cachés dans des fleurs disséminées un peu partout. D'ailleurs, cette simplicité est peut-être un des principaux défauts du jeu qui se termine relativement vite malgré une difficulté progressive. En effet, rien ne vous obligera à rechercher tous vos petits compagnons (même si cela reste tout de même le principal défi) ce qui fait que vous pourrez enchaîner les niveaux rapidement. Néanmoins, les développeurs ont tout de même pensé à quelques astuces pour rallonger la durée de vie.

LocoRoco
En récoltant des objets dans les niveaux, vous pourrez construire votre propre maison.
Ainsi, le fait d'avoir récupéré un minimum de Locos sera parfois indispensable pour réussir certaines énigmes demandant une résolution immédiate afin de pouvoir continuer. En parallèle, vous trouverez souvent sur votre chemin d'étranges créatures qui réclameront de votre part un petit récital afin de vous offrir des bonus bien mérités. A ce moment-là, si vous disposez du nombre requis de Locos, vous aurez la joie de les voir se mettre en rang pour commencer à chantonner : irrésistible, drôle et craquant. J'en profite pour préciser que ses fameux bonus vous serviront à construire votre propre maison faisant également office d'attraction digne de Luna Park, ou de jeu de construction, dans lequel vous pourrez ensuite disposer des Locos, histoire de profiter de votre création. En somme, le tout n'a pas grand intérêt si ce n'est de concevoir des petits parcours pour le plaisir des yeux. D'ailleurs, c'est un peu le même "problème" avec les mini-jeux débloquables, peu nombreux et au final moyennement amusants. A ce sujet, on préférera encore prendre des photos de ses petits protégés durant le mode Solo pour les échanger avec des amis par le biais du Wi-Fi. Voici une habile transition pour revenir quelques instants audit mode.

LocoRoco
Si ca ne sert pas à grand chose, vous pourrez changer de forme en vous faisant machouiller par un vieil hibou.
Bien que l'essentiel de votre mission vous demande de cogiter un peu pour résoudre des énigmes ou de faire preuve de dextérité afin d'avancer sans trop de peine, vous devrez néanmoins faire face à quelques ennemis qui n'auront qu'une envie : vous croquer. Sorte de boules de suie voraces, vos adversaires ne perdront jamais une occasion de foncer sur vous pour avaler tout cru les Locos composant votre personnage. Dans ce cas, une seule solution : appuyer simultanément sur les boutons L et R pour sauter comme un beau diable afin d'écraser vos poursuivants. D'ailleurs, le saut sera aussi très utile pour détruire des pans de décor recélant bien souvent des zones cachées. En parlant de ça, signalons l'incroyable diversité des stages qui profitent tous d'une architecture élaborée mise en valeur par des teintes très différentes renvoyant à des contes pour enfants ou au contraire, à des univers plus "Burtonesques". Eclectisme est donc bel et bien le maître mot de cette production qui n'oublie aucun point essentiel à l'image de sa bande-son par exemple.

LocoRoco
Un bon coup de tête vous débarassera de ce genre d'ennemis.
Sorte de mixe entre les Choristes et les Pikmin, les thèmes de LocoRoco nous font dire au premier abord qu'ils ont été composés n'importe comment. Il va de soit qu'on aime ou qu'on déteste, mais dans tous les cas force est de constater que la variété sonore du titre est à nulle autre pareil. Les musiques, étranges mais totalement en accord avec l'univers chamarré du jeu, apportent la touche final en apposant une sorte de sceau musical pour valider le produit fini. Le tout est tellement peaufiné que nous avons même droit à des voix différentes à chaque fois que nous dirigerons une espèce différente de Loco. Etonnant, très étonnant même puisque chaque chansonnette fredonnée a donc été reprise pour être en accord avec la personnalité de chaque Loco. Comment dès lors de ne pas succomber à l'envie d'en voir plus, d'en entendre plus ? Impossible en effet de décrocher une fois qu'on a commencé une partie. "Allez, encore un niveau et j'arrête" : voici bien le genre de choses que vous vous direz une fois allumée la console. Trois heures plus tard, vous n'aurez même pas vu le temps passé. La marque d'un grand, très grand jeu ? Assurément, et si vous n'êtes pas hermétique à l'originalité, nul doute que LocoRoco vous fera vibrer de plaisir au rythme de sa bonne humeur communicative. Indispensable pour qui broie du noir, pour qui souhaite s'amuser sur PSP, pour qui a une once de bon goût.

Les notes
  • Graphismes17/20

    Certains ne manqueront pas de critiquer le côté rudimentaire des graphismes mais ce serait une erreur. Le parti pris de LocoRoco, qui est de créer un univers visuel accrocheur à base de simples formes géométriques, est trop rare pour ne pas être salué. Coloré, animé et quoi qu'on en dise, raffiné, le jeu de Sony reste avant toute chose un hymne à l'art abstrait et aux animés d'Hanna-Barbera. Techniquement bluffant, visuellement débridé, chaque tableau du jeu est un régal pour l'oeil.

  • Jouabilité17/20

    Quasi parfaite, la jouabilité ne requière que trois doigts et autant de boutons. Les touches L et R servent à incliner l'écran à droite et à gauche alors que le rond vous permettra de multiplier votre Loco ou au contraire de tous les regrouper pour n'en former qu'un seul. Bien qu'on puisse diriger plusieurs types de Locos, qui peuvent prendre des formes différentes, on regrettera tout de même qu'ils n'aient pas de capacités spécifiques, ce qui est bien le seul bémol pouvant aller à l'encontre du gameplay.

  • Durée de vie13/20

    Une quarantaine de niveaux pour un mode Solo trop simple, trois mini-jeux sans grand intérêt, une maison à construire et la possibilité de prendre des photos en pleine partie. La durée de vie de LocoRoco peut paraître réduite mais nous avons tout de même affaire à un jeu sur lequel on reviendra souvent, ne serait-ce que pour essayer de terminer chaque niveau en récupérant tous les Locos. Manque également un mode deux joueurs qui aurait pu booster la longévité de façon exponentielle.

  • Bande son15/20

    Oui les musiques de LocoRoco sont étranges, bizarres, ou tout ce que vous voulez, mais le principal est qu'elles sont très diversifiées, charmantes et en osmose totale avec l'univers du jeu. On appréciera également les chants, irrésistibles, des petits Locos et il y a fort à parier que le thème principal trottera dans votre tête pendant très longtemps après avoir éteint la console.

  • Scénario/

Définir LocoRoco revient à vous parler d'une peinture, d'une photo ou d'une oeuvre d'art. Tout est une question de sensibilité et alors que certains détesteront, d'autres le porteront à bout de bras en lui offrant un soutien indéfectible. Faisant partie de ces derniers, je vous inciterai donc à vous procurer cet ovni vidéoludique, graphiquement superbe, jouable, drôle, expressif et addictif du début à la fin. Vous vouliez de l'originalité ? Vous en aurez. Vous vouliez un peu de fraîcheur pour supporter les chaleurs de la période estivale ? Il ne vous reste plus qu'à verser ce cocktail de couleurs et d'ingéniosité naïve dans un verre et à le déguster lentement.

Note de la rédaction

17
16.8

L'avis des lecteurs (137)

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