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Test Rumble Roses XX

Rumble Roses XX : Les bombes sont au rendez-vous

3 419 vues
Profil de Killy,  Jeuxvideo.com
Killy - Journaliste jeuxvideo.com

Malgré un premier opus loin d'avoir connu un succès faramineux, que ce soit au niveau critique ou au niveau des joueurs eux-mêmes, Rumbles Roses nous fait le grand honneur de revenir nous mettre son tas d'énormes poitrines sous le nez, sans honte aucune. Et comme ils sont malins chez Konami, ils ont camouflé tout ce petit monde sous le couvert d'un jeu de catch. Au moins, de ce point de vue là, DOA Xtreme Beach Volleyball assumait son statut et n'essayait pas de brouiller les pistes. Mais bon, comme certains titres ont tendance à se bonifier avec l'âge, gardons espoir. Un soft avec une sadomasochiste déguisée en Catwoman ne peut pas être totalement mauvais.

Rumble Roses XX

Dès les premières secondes, Rumble Roses XX donne le ton. Vous serez donc assailli de jeunes demoiselles peu vêtues, folâtrant sur des rings illuminés et poussant des cris de rage d'une voix fluette. Une entrée en matière surprenante et qui pousserait peut être à rire si seulement toute cette farandole n'était pas du premier degré qui tache. Néanmoins, guidé par ces femmes sculpturales tout de polygones vêtues, vous pénétrerez sans mal dans le corps du jeu, attiré par le fait de pouvoir vous-même créer votre héroïne rêvée, afin de la faire participer à des rixes relativement violentes. Outre le fait d'avoir l'occasion dérangeante de donner corps à vos fantasmes de manière assez clinique (détermination de la largeur des hanches, tour de poitrine, épaisseur des cuisses et des jambes, etc.), cette phase de préparation s'avère toutefois très précise et vous permettra véritablement de "modeler" un personnage suffisamment original. Une fois un nom donné à votre guerrière et un costume, de mauvais goût, choisi, à vous les joies de la prise du sommeil chère à Undertaker. Néanmoins, sachez que vous pourrez très bien opter pour l'une des catcheuses déjà existantes, dont la plupart sont issues du premier opus. Vous retrouverez donc avec plaisir l'infirmière de choc et sa petite blouse serrée ainsi que la demoiselle arborant une tenue de diablotin en cuir. Bref du grand spectacle ouvertement provocant, qui semble empiéter quelque peu sur le fond réel du soft.

Rumble Roses XX
Oh ben alors ! Qu'est-ce que tu fais à l'envers toi ? Décidément les jeunes...
En effet si on ne peut décemment se lever, morale au poing, dans le but de crier au scandale étant donné que le titre trouvera toujours son public qui n'est pas à blâmer, il est tout de même plus embêtant de se rendre compte que son seul atout profond reste ce côté sulfureux. Car lorsque l'on se plonge vraiment dans les strates du gameplay et des principes ludiques, il est aisé de rester sur sa faim. Vous noterez évidemment une amélioration de l'interface par rapport au précédent opus, rendant le tout mieux finalisé, plus attirant, mais aucune leçon n'a été clairement tirée. Rumble Roses, à l'époque, manquait cruellement de modes de jeu et ne parvenait pas à s'élever du marasme ambiant. Malheureusement, on retombe dans une problématique similaire avec cette suite un tantinet risquée. Si l'on se base sur le nombre de destinations accessibles sur la carte servant de menu principal, il semble que la profusion soit de rigueur. Mais ce n'est qu'une façade. Dans un premier temps, vous trouverez les principaux lieux axés sur les affrontements, comme le ring de Red Valley, la zone de combat haute perchée de l'environnement Gratte-Ciel, la "scène" de l'Arène, le macadam inhérent à la Rue ou pour finir, les plages de la Station des Iles. Cinq destinations assez peu exotiques, correspondant dans la majeure partie des cas à un gameplay spécifique. Si on excepte ceux de l'immeuble, de la vallée et de l'arène, laissant voir des pugilats classiques, les environnements urbains et maritimes apportent leur lot de nouveauté.

Rumble Roses XX
La nouvelle idole des rings de la Lozère !
Sachez donc que le combat de rue ne tient pas du tout compte de la gestion de la soumission ou du décompte successif à une prise particulière. Non, dans ce cas présent, vous aurez bien plus à faire à un soft de combat classique, avec la présence d'une barre de vie tout ce qu'il y a de plus habituelle. Le but est alors de frapper votre opposant afin de vider sa jauge de santé en essayant de remporter deux rounds sur les trois proposés. Un principe assez basique mais qui peut valoir pour son aspect immédiat et relativement fun à court terme. Ne plus être soumis aux blocages de membres divers est une bouffée d'air frais qui ne se refuse pas. Même si la jouabilité n'est pas vraiment adaptée à ce mode, car trop imprécise. L'autre versant, sur l'île, se nomme Partie de la Reine. Ici, si le système de base (le catch) n'évolue pas, c'est plutôt la conclusion des rencontres qui varie. Effectivement, vous pourrez, avec le début du match, configurer ce que devra faire la perdante. Une somme de petits défis débiles mais assez rigolos, allant de la danse de la samba au plongeon dans la piscine en passant par les "poses mimi" permettant aux jeunes filles de susciter une admiration enfantine. Très léger, ce mode fait preuve d'un second degré davantage mis en avant, creusant pratiquement une rupture avec le reste du jeu bien plus sérieux dans le côté voyeurisme soft. D'autant qu'en avançant dans les divers duels proposés vous pourrez débloquer de nombreuses petites choses inutiles mais bien évidemment indispensables, comme 17 tenues supplémentaires, 20 maillots de bains, 30 artworks visibles dans le musée, ou encore 31 poses de victoires et ustensiles.

Rumble Roses XX
Une belle manoeuvre dans ce combat incluant forcément une écolière japonaise fort... gentille
Il faudra toutefois pour cela dépasser les nombreuses conditions relatives au différents modes listés ci-dessus. En effet, chaque combat se verra assujetti à une condition aléatoire et particulière, comme par exemple vous obliger à affronter deux adversaires en étant seul, ou bien participer à une rixe à quatre guerrières se battant chacune pour sa survie. Des variations que vous pourrez toutes retrouver bien évidemment dans le mode Exhibition qui n'a jamais porté aussi bien son nom. Le dépit commence à poindre dès ce moment où l'on se rend compte avec frayeur que la seule présence d'une pseudo évolution se résume à l'envie de débloquer de nouvelles combattantes pour les admirer en pleine séance de prises plus ou moins orientées. Un manque de profondeur qui pourrait s'excuser si seulement le jeu était réussi dans tous les autres domaines, ce qui n'est pas le cas. Autant le système de prises reste très accessible et intuitif, laissant libre cours à un dynamisme étonnant, autant le principe de contres demeure perfectible de par sa trop grande précision. Il vous faudra d'innombrables combats pour penser maîtriser cette technique qui réserve jusqu'au bout des surprises assez désagréables. En revanche, la gestion de la "fatigue" au gré des coups reçus, ou encore le travail en binôme avec sa coéquipière s'avèrent bien mis en place et laisse suffisamment de liberté pour s'amuser sans heurts. Une veine de "fun" qui devient plus nette avec l'arrivée d'attaques spéciales de diverses sortes, pouvant uniquement se déclencher lorsque votre barre de force est à son maximum et d'une possibilité d'humiliation assez perverse mais joviale. Quelques accès sympathiques qui ne font pourtant pas oublier la carence de prises différentes et les errances de la prise en main, notamment lors des phases basées sur la distribution de coups directs. Comme dans le cas du premier opus, Rumble Roses XX aurait pu aisément être un jeu réussi, mais il manque bien trop de consistance pour s'imposer. Sincèrement amusant quelques heures mais vite lassant et surfant facilement sur son côté racoleur, le titre de Konami s'arrête dans les cordes. Pour mieux repartir ? Rien n'est moins sûr.

Les notes
  • Graphismes14/20

    Comme au temps de son prédécesseur, Rumble Roses XX, s'il est loin d'être bâclé graphiquement, ne profite pas vraiment des capacités de la Xbox 360. Proposant une animation de qualité et une modélisation très convaincante, il pèche quant à sa finesse générale et à des lieux d'un DOA 4 sortis sur la même machine. A noter également des problèmes de caméra assez gênant qui nuisent à une bonne vision d'ensemble.

  • Jouabilité12/20

    S'il est facile de prendre un vrai plaisir durant quelques heures de jeu, grâce à un gameplay à la fois souple et intuitif, il est bien plus difficile de conserver ce sentiment sur le long terme. En effet, le manque de coups différents et le peu de profondeur du système de jeu empêchent de s'investir et provoquent une certaine lassitude assez rapidement. Toutefois si vous ne jouez que quelques courtes parties par jour, vous pourrez peut-être supporter cette relative vacuité.

  • Durée de vie14/20

    Basé sur le principe de la collection, le soft se révélera suffisamment long si vous rentrez dans cet état d'esprit précis, au vu du nombre assez effarant de babioles et costumes à collecter. De plus si l'on prend en compte le système de création de personnages, le fait de découvrir de nouvelles catcheuses au fur et à mesure de la progression et la présence d'un mode online permettant des matches en coopération, vous n'êtes pas prêt de voir le bout du tunnel.

  • Bande son11/20

    Proposant des mélodies assez sympathiques mais passant complètement inaperçues sans une écoute attentive, Rumble Roses XX n'est pas vraiment une référence en la matière. Orienté rock assez léger, le titre prend parfois le taureau par les cornes et prouve, notamment dans les combats de rue, qu'il peut intégrer une certaine variété et des morceaux agréables. Dommage que ce ne soit pas la logique de l'ensemble de la bande-son. Les voix collent quant à elle parfaitement aux catcheuses, tirant même sur la parodie avec le timbre sensuelle d'une sorte d'infirmière dominatrice. Troublant...

  • Scénario/

    -

Réutilisant la vieille ruse des jolies jeunes filles pour faire du chiffre de ventes, Rumbles Roses XX n'est pourtant pas un mauvais jeu. Assez sympathique sur le court terme, dynamique et parfois vraiment amusant, il pèche simplement sur son manque de consistance et sur ses errances de gameplay. En tablant un peu moins sur la poitrine et plus sur le côté ludique, cette série pourrait à terme devenir agréable. Mais pour le moment ce n'est pas encore le cas.

Note de la rédaction

12
12.1

L'avis des lecteurs (28)

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