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Preview Nanostray
Profil de Killy,  Jeuxvideo.com
Killy - Journaliste jeuxvideo.com

Alors que le shoot'em up a connu son heure de gloire il n'y a pas si longtemps que ça, en réunissant une équipe déjà légendaire aux commandes de Gradius V (Treasure et Hitoshi Sakimoto, comme à l'époque faste de Radiant Silvergun), voici que son premier représentant sur console portable nouvelle génération nous fait l'immense honneur de ne pas nous tirer dessus. Préférant parlementer, c'est là l'occasion de découvrir ses premières impressions, ce que cela fait de frôler la mort à chaque seconde sans être capable de prévoir un futur proche. Fier et ombrageux, celui-ci ne nous révèle en rien ses motivations et repart dans un éclat furtif, ne laissant qu'une traînée luminescente. C'est ça la force d'un shoot'em up, l'imprévu.

Nanostray

Suivant cette règle à la lettre, Nanostray, dernier rejeton de Shin'en (responsable de Iridion 2), pousse même le vice jusqu'à porter l'étendue de la surprise sur l'ensemble de son corps pixélisé. En effet, et même après des dizaines de "shoot" égrainés sur ces derniers mois, ce titre peu médiatisé, discret et modeste, parvient à agréablement surprendre. Prenant le parti de suivre la voie tracée par son prédécesseur, le titre de Majesco réutilise un tantinet l'univers de ce dernier, tout en offrant au joueur un travail sur le design global bien plus probant et surtout plus cohérent. L'habillage emboîte d'ailleurs le pas à ce constat, donnant un véritable cachet au jeu, entre une froideur futuriste symbolisant une certaine exigence, et une simplicité graphique laissant libre cours aux couleurs. Toutefois, ce par quoi le regard se trouve immédiatement attiré à l'ébauche d'une partie, demeure bien évidemment la plastique générale du soft, profitant avec un plaisir communicatif des possibilités de la DS. Dès la moindre plongée dans l'un des huit niveaux disponibles, une petite séquence en 3D se met en route, vous présentant un aperçu rapide du type de décor dans lequel vous allez évoluer, ainsi que son nom inscrit en idéogrammes idéalement placés. Un petit palier très stylisé, donnant l'envie irrévocable de se laisser entraîner dans ce qui va devenir une sorte d'enfer chamarré. Un tour sur vous-même, une légère accélération et des boules colorées commencent déjà à envahir l'écran, ne vous laissant que peu de place, d'une part pour manoeuvrer, et d'autre part pour admirer le rendu des paysages s'étendant sous vos ailes. Aux commandes d'un vaisseau, dont l'aspect rappelle fortement celui de R-Type, modélisé qui plus est avec soin, votre mission est en résumé d'échapper aux tirs adverses pour des raisons plutôt obscures, aboutissant au déchaînement qui s'étend tout autour de vous. Autorisant l'affichage de dizaines et de dizaines de projectiles simultanément, le titre de Shin'en est une ode à la complexité cataclysmique. Vous évoluez en fait dans une sorte d'arc-en-ciel géant, où la moindre parcelle est synonyme de destruction rapide. Un déluge tentaculaire qui conduit à une excitation notable, soutenu par la qualité plastique ne faillissant que dans de rares occasions. De plus, il est toujours agréable de traverser des vallons et des rivières idéalement représentées, intégrant des essences bucoliques dans cette brutalité de tous les instants.

Nanostray
- Ah désolé, je ne vous avais pas vu. - Y'a pas de mal...
Comme le vénérable et tétanisant Gradius V, Nanostray place la barre relativement haut au niveau de la difficulté, l'empêchant définitivement de s'attirer les faveurs du grand public. Tout de même plus accessible que l'incarnation infernale de Treasure, la production qui nous intéresse aujourd'hui reste tout de même un modèle d'enchaînements de situations inextricables. Slalomant désespérément dans une zone d'un centimètre carré afin d'éviter cinq ou six lasers différents, il n'est pas rare que vous deviez également diriger votre monture en tenant compte des agressions de quelques ennemis gravitant autour de votre cockpit. Pouvant chambouler les émotions d'une personne stable, ces phases sont heureusement soutenues par une maniabilité plus que fiable, laissant libre cours à vos changements de cap les plus impromptus. Car la possession de réflexes rôdés à grands renforts de Shikigami No Shiro et d'Ikaruga ne sont qu'une des données nécessaires à votre survie. Si la jouabilité reste en retrait, la frustration fait bien vite son entrée : une maxime qui n'a donc pas lieu d'être dans Nanostray, malgré une certaine défaillance dans le fond du gameplay. Effectivement, s'il est intéressant d'avoir la possibilité de choisir son type de tir grâce à l'écran tactile, jouant un rôle plus que certain dans l'accomplissement des diverses épreuves, on regrette amèrement l'absence d'évolution de ses armes assignées par défaut. De fait, on avance, où plutôt essaye d'avancer, au gré des planètes thématisées, sans avoir ne serait-ce qu'une petite raison pour justifier ces prises de risques inconsidérées. Les configurations de combat, même si les situations changent très souvent dans un souci de renouvellement fort louable, restent soumises à cette loi de la non-évolution. Plus précisément, aucune variation n'est apportée quant à la façon d'appréhender un affrontement, laissant observer une redondance dans la traversée des niveaux. Malgré tout, les éléments "scéniques", comme l'arrivée de vaisseaux gigantesques d'un côté ou de l'autre de l'écran, les encerclements vifs de l'ennemi, ou encore les tirs croisés lors d'associations d'engins, insèrent l'étonnement manquant dans les autres aspects du soft. Nanostray se veut donc brut, peut-être un peu trop, parvenant tout de même à accrocher durablement le joueur grâce à une atmosphère originale et privilégiant les étendues sauvages.

Nanostray
Les écrans de présentation des niveaux sont vraiment bien pensés
Puissant et retord, il dévoile sa véritable intransigeance lors des rendez-vous avec les impressionnants boss du jeu, nécessitant tous une technique particulière en deux ou trois phases. Ultime test pour les rares survivants, ces créatures ou ces machines terrifiantes nécessitent une grande prudence et surtout de ne pas avoir perdu plus de deux vies sur les cinq allouées en début de partie. Un véritable challenge évoquant les pugilats épiques menés contre de simples demi-boss dans Gradius V. Dans l'état des choses, Nanostray est une bonne surprise, mêlant avec brio une maniabilité sans faille et une réalisation faisant honneur à une DS pour l'instant peu expansive dans ce domaine précis. Dynamique, prenant, doté d'une bande-son réussie, mais un tantinet inaccessible, le titre de Shin'en apparaît comme l'un des titres à attendre dans les mois qui suivent. Néanmoins, son manque de variété offensive, et sa relative vacuité générale ne réussiront peut-être pas à convaincre les amateurs un tantinet frileux de se laisser tenter. En tout cas, il est évident que pour le tout premier "vrai" shoot'em up de la portable de Nintendo dans nos froides contrées, l'entrée en matière s'avère plutôt positive. Laissons-nous donc le temps d'attendre comme dirait l'autre, et espérons que les propulseurs ne tombent pas en panne aux abords d'un trou noir.

DS Shin'en Majesco Shoot'em Up
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