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Test DRIV3R

DRIV3R : Making-of

6 229 vues
Profil de Killy,  Jeuxvideo.com
Killy - Journaliste jeuxvideo.com

Alors que l'on pensait avoir tout vu sur GBA, du jeu de plate-forme au FPS, en passant bien entendu par le RPG, et ce dans tout les degrés de réussite et d'échec possible, voici que survient une sorte de messie, l'archange purificateur de la portable de Nintendo. Arborant le nom mystique de Driv3r, cet être de lumière s'apprête à déverser son flot divin dans les méandres électroniques d'une console de jeu semblable à une terre sacrée. Car, grâce à son aura incommensurable, des notions telles que la beauté, la force et la profondeur vous paraîtront bien ternes. Un joyaux, une perle, un artefact légendaire, voilà ce qu'est le titre d'Atari. Mais peut-être pas pour les raisons les plus évidentes.

DRIV3R

Après une mise en bouche utilisant un découpage d'écrans fixes tirés des cinématiques des versions consoles et PC, le profane, que nous sommes tous, pénètre dans l'antre d'une découverte fondamentale. Là, juste devant lui, repose depuis des temps immémoriaux la quintessence d'un art de pixels. Bienvenu dans le monde magique de Driv3r, empli de contes et de légendes incroyables, de manifestations émanant des dieux eux-mêmes. Bienvenu dans un univers où la confiance en l'habitude se trouve à jamais effacée. Une nouvelle terre s'offre à vous. A ce moment, et à l'image de tout bon film à suspense qui se respecte, tout se déroule à merveille. Accompagné par une réalisation assez honnête pour une GBA, employant une 3D certes loin d'être fine, mais offrant le tour de force de proposer de grands environnements ouverts, vous vous mettez en tête de subtiliser un véhicule pour aller contempler un coucher de soleil sur les hauteurs de Little Havana. Au gré de votre voyage dans une mustang correctement modélisée, vous parcourez moult décors relativement variés, mais néanmoins soumis à un clipping intempestif d'une rare violence. Jamais des immeubles n'étaient apparus si près de votre point de vue, causant à chacune de leur entrée en scène une frayeur non négligeable. Toutefois, le plus handicapant demeure bien évidemment la contamination de cette maladie du jaillissement spontané dans le cas des murs. Effectivement, durant une course-poursuite, rien n'est plus frustrant que de se voir dramatiquement retardé par le surgissement d'un bloc de béton en plein milieu de la voie. Le réel glisse petit à petit vers le fantastique.

DRIV3R
Tanner peut aussi tirer sur ses collègues. C'est ça une belle et franche amitié
Une chute vers l'inconnu qui se montre au grand jour surtout lorsque l'on se rend compte que le bolide que l'on tente de piloter depuis quelques minutes n'a pas les roues crevées. C'est alors que l'on se questionne sur le comportement de notre voiture qui, même si elle n'est pas toute jeune, semble pourtant ne pas souffrir de problèmes particuliers. D'où vient alors cette sensation insupportable de se trouver aux commandes d'un char d'assaut qui aurait perdu une chenille pour l'occasion ? Incontrôlables, les véhicules le sont clairement. Pivotant autour d'un axe, répondant facilement une seconde après la moindre injonction de votre part et connaissant, qui plus est, des lacunes de stabilisations, les divers engins motorisés présents dans le soft semblent purement et simplement possédés. Un écueil qui n'aurait pu être que mineur si seulement une multitude de phases ne dépendait pas de l'emploi d'automobiles. D'ailleurs, c'est au volant que l'on distingue le plus aisément l'autre grand drame de Driv3r, à savoir la gestion des collisions. Pour résumer le tout, à chaque fois que vous entrez en contact avec un objet, que ce soit une voiture, un poteau, ou un banc public, cela a pour effet de vous faire reculer d'une dizaine de mètres sans pour autant vous causer de dégâts. Il va sans dire que lors d'une prise en chasse, la maniabilité effrayante associée à ce dernier problème réussissent le tour de force de dépasser la notion même d'inaccessibilité. D'autant que vos proies peuvent braquer à 180 degrés en moins d'une demi-seconde, sans pratiquement tourner, ce qui est assez cocasse, et qu'elles roulent à une vitesse de croisière proche de Mach 2. On se fait donc souvent semer à la moindre éraflure, et il est obligatoire de retenter ces épreuves une bonne quinzaine de fois avant d'en voir le bout, même avec la meilleure volonté du monde. Les phases à pieds, quant à elles, si elles restent bien plus jouables, souffrent d'une animation digne d'un Lego en petite forme. Heureusement pour elles, le système de tir possède la qualité d'être intuitif sans pour autant se priver d'un petit défaut relatif à l'aspect graphique. En effet, lorsqu'un amas de pixels blancs court devant un mur aussi pixélisé et d'une couleur semblable, il est bien peu aisé d'effectuer la moindre action.

DRIV3R
A moi New-York !
Mais ce n'est là qu'un faible éventail des montagnes à franchir pour admirer l'étendue de dégâts irréversibles. Rarement un jeu n'a été aussi mal pensé jusqu'au bout. La moindre petite once d'intérêt est immédiatement submergée par des flots de concepts bâclés et de trouvailles inintéressantes au possible. Par exemple, il vous est possible de nager si par malheur vous chutez dans les ondes bleues. Une bonne chose, c'est indiscutable, qui tourne pourtant rapidement au vinaigre, lorsque l'on s'aperçoit qu'on ne peut rejoindre le bord que sur une seule et unique plage. On passe donc son temps à errer en mer en priant pour qu'un bug nous avale ou que les développeurs aient eu l'idée d'intégrer des étoiles de mer mangeuses d'homme, ce qui ne serait pas plus choquant que ça. De même si dans une mission en intérieure, dont l'objectif est d'éliminer tous les ennemis présents, vous tombez à court de munitions, et bien... vous serez à court de munitions. Une logique implacable, mais qui vous forcera cependant à rallumer votre GBA la rage au ventre. Encore plus fort, si vous écrasez des piétons, tamponnez des voitures et roulez n'importe comment devant des policiers, ils ne réagiront jamais. Vous pouvez même les braquer sans craindre leur courroux. Evidemment, Tanner est de la police, mais cela n'excuse rien. Vous imaginez les hommes de loi discuter dans leur voiture : "Ah tiens, c'est Tanner. T'as vu, il nous menace avec un flingue ! - Quel déconneur ce Tanner ! - Ouais t'as raison. Salut Tanner, ça va bien ? On te garde une place à la cafét' ? C'est le jour du taboulé". Pas très crédible tout ça. Et je passe bien évidemment sur les voitures qui explosent lorsqu'elles chutent dans l'eau, sur les conducteurs qui s'arrêtent sans aucune raison en plein milieu d'une ligne droite, ou sur les murs qui s'enfoncent dès que l'on se colle à eux, dans un effet "Fish Eye". Le seul point positif que l'on peut retirer de tout cela est le modeste plaisir que l'on peut ressentir dans la liberté qui nous est gracieusement confiée au sein d'une ville étonnamment étendue au vu des capacités de la GBA. Il est louable de vouloir pousser la petite dans ses derniers retranchements, mais pas en mettant de côté toutes les autres caractéristiques qui façonnent l'essence même d'un jeu vidéo. Driv3r est l'archétype du soft que l'on oublie aussi vite que la liste des courses. Une production ne se basant que sur une licence juteuse, sans âme ni substance. Galère ! Comme dirait Tanner.

Les notes
  • Graphismes9/20

    Relevant le challenge de proposer une ville entièrement en 3D sur portable, dans laquelle la liberté est de mise, Driv3r fait bien mieux que son prédécesseur sur ce point précis. Néanmoins, cela ne suffit toujours pas à convaincre, loin de là. Les ralentissements s'avèrent trop nombreux, et le fait que les murs s'enfoncent à notre passage ne rassure pas sur une qualité globale déjà fortement dépréciée. Reste que les voitures s'avèrent assez correctes.

  • Jouabilité4/20

    Une véritable catastrophe. Autant Tanner se montre doux et assez réceptif, autant les véhicules se révèlent totalement incontrôlables. Pivotant sur un axe, instables et surtout subissant le joug d'une gestion des collisions totalement fantaisiste, les engins motorisés enterrent définitivement l'un des plaisirs qu'aurait pu provoquer le jeu. Dans la même veine, le système de visée lors des fusillades ne s'avère pas vraiment au point.

  • Durée de vie9/20

    Demandant quelques petites heures d'acharnement afin d'apercevoir la conclusion de la trame, Driv3r pèche surtout au niveau de sa construction clairement frustrante et de son chaos général. Etre obligé de retenter 15 fois une même séquence uniquement à cause de la jouabilité et d'une gestion des collisions mal pensée énerve très rapidement et ne donne pas envie d'aller plus en avant. Vous pourrez toujours effectuer des mini-épreuves peu passionnantes si vous en avez assez de la trame générale.

  • Bande son3/20

    Entre les musiques on ne peut plus redondantes, restant identiques que ce soit dans les menus ou dans le jeu lui-même, et les bruitages risibles concernant les explosions, il est facile de conclure sur une vaste déception. Rien ne permet d'accrocher le joueur ou de provoquer l'immersion, et les seules compositions d'action ne collent pas aux situations rencontrées.

  • Scénario/

    -

Pour son retour à la lumière après des épisodes sur consoles de salon particulièrement décevants, Driv3r nous fait l'honneur d'une performance encore plus décevante. Levant sa couverture peut-être un peu trop tôt, le titre laisse filer toutes les composantes qu'il avait mis si longtemps à observer. Adieu la jouabilité, l'intérêt et la beauté. Tout juste lui reste-t-il la force d'avoir essayé. Il est vraiment navrant de subir une nouvelle fois l'exploitation bâclée d'une licence au départ prometteuse. La 3D n'est, une fois pour toute, pas pour la GBA, mis à part quelques titres d'exception. Pourquoi continuer sur cette voie piègeuse alors qu'un petit jeu d'action classique aurait pu être bien plus agréable ? Les voies du Tanner sont impénétrables.

Note de la rédaction

4
12

L'avis des lecteurs (21)

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GBA Atari Course Action Jouable en solo
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