Peter Parker tisse déjà sa toile sur la PSP chez nos voisins américains, tous adorateurs de ce tisseur à la répartie aussi cinglante que sa toile est collante. Si le sieur Spider-Man a déjà fait ses preuves avec plus ou moins de succès sur les consoles de salon, il lui faut encore montrer ce qu'il sait faire sur portable. Premier coup d'oeil sur les galipettes portatives de l'homme araignée.
Spider-Man 2 sur PSP ne va pas chercher 12h à 14h pour composer son gameplay puisqu'en matière de prise en main, on est face à quelque chose de très similaire à ce qu'on a pu voir sur les consoles de salon. On trouve plus ou moins les mêmes combos et le même système de combat ou d'acquisition de nouveaux mouvements. On pourra ficeler nos ennemis, les projeter en l'air, les suspendre, leur balancer moult sortes de patates et de coups de tatanes, sans oublier les boules de toile qui font toujours leur petit effet. Quant à l'inimitable mode de déplacement de Spidey, lui aussi il nous arrive tel qu'on a pu le connaître sur PS2 et évoluer de toile en toile dans les rues de New York ne posera donc guère de problème aux habitués. Ainsi, sur le papier, notre tisseur miniaturisé semble-t-il disposer d'une quantité de mouvements et d'une aisance qui n'ont rien à envier à sa dernière aventure en date. Seulement, quelques hic viennent s'inviter et causer quelques couacs dans cette mélodie du bonheur jouée sur toile tendue.
En premier lieu, il existe une différence fondamentale entre cette édition PSP et sa cousine de salon : on ne peut absolument pas se promener librement dans la ville à la manière d'un GTA afin de porter secours à de pauvres passants ou tout bêtement, pour le plaisir de sauter de gratte-ciel en gratte-ciel. Or, tout un chacun conviendra que cet élément était l'une des clés, si ce n'est La clé du charme de Spider-Man 2. Un charme qui aurait un peu tendance à s'envoler ici, dans la mesure où le jeu consiste maintenant à s'enquiller une suite de missions relativement décousues, pour ne pas dire qu'elles n'ont aucun rapport les unes avec les autres. C'est plutôt frustrant. L'autre déconvenue qui saute aux yeux à l'issue de cette première incursion dans le jeu concerne la maniabilité. Trop raide et souffrant d'un temps de latence dans sa réponse, cette dernière pourrait jouer quelques tours pendables au jeu. Bien sûr, pour cette preview, le temps de jeu n'a pas permis de voir si l'on peut ou non s'habituer à la chose et faire avec, mais à première vue, ce manque de souplesse pourrait s'avérer dommageable. Et tout ça commence à faire beaucoup de choses regrettables pour un seul jeu.