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Test McFarlane's Evil Prophecy
Profil de Killy,  Jeuxvideo.com
Killy - Journaliste jeuxvideo.com

Bien que je ne connaisse Todd Mc Farlane que pour son héros le plus célèbre, le somptueux Spawn, je demeure grandement adepte de son style tirant sur un trait organique aux déchirements tremblotants. Quand en plus il se charge du design des créatures les plus emblématiques de la littérature fantastique, à savoir la créature de Frankenstein, Dracula, un représentant des torturés loups-garous entre autres, dans un soft vous plaçant dans la peau de chasseurs de monstres, il va sans dire que le menu s'avère alléchant. Mais à la découverte du scénario et surtout de l'aspect des personnages présents, un doute survient. Est-il légitime ?

McFarlane's Evil Prophecy

Il y a de cela bien longtemps, un homme découvrit un livre annonçant la fin du Monde tel qu'on le connaît. L'émergence d'une terre ravagée, en proie aux démons et aux fléaux les plus insidieux était décrite dans ses moindres détails. Pensant qu'il ne s'agissait que de légendes peu éclairées, ce brave Hans Jaeger laissa de côté ce qu'il pensait être un recueil de contes. Néanmoins dans de nombreuses contrées des faits étranges se déroulaient depuis quelques temps. Des enlèvements d'enfants à la tombée de la nuit, des cadavres sortant de terre, et autres situations peu communes, fleurissaient. Se rendant alors compte de son erreur, le docteur Jaeger, visiblement assez long à la détente, dépêcha ses valets pour avertir les divers gouvernements. Son plan était de réunir quatre héros exceptionnels, en une troupe d'élite financée par ses soins, qui seront à même de défier les seigneurs du mal afin de restaurer la paix dans le monde. Outre l'originalité débordante de la trame, et ses incohérences foisonnantes (quatre individus contre des milliers de cruels sbires du mal demeure une stratégie digne du prix Nobel), on se trouve donc devant un point de départ qui aurait pu se révéler accrocheur (un duel contre le maître de Transylvanie en un château gothique dans une salle à peine éclairée des lueurs vacillantes de dizaines de bougies, en face d'un immense vitrail demeure suffisamment attirant), mais qui chute lourdement pour de nombreuses raisons.

McFarlane's Evil Prophecy
Vous pourrez ramasser certaines armes sur le terrain, qui seront plus ou moins adaptées à certains personnages
Tout d'abord, le gameplay, s'il est simple d'accès et intuitif s'embourbe dans une monotonie inquiétante, qui ferait presque passer la conduite d'une tondeuse pour une activité passionnante. Ce n'est pas une attaque gratuite, mais bel et bien le résultat de plusieurs heures de jeu dont l'ennui n'a fait qu'empirer. Le principe, pourtant hérité de nombreux autres beat'em all n'était pas véritablement rédhibitoire sur "le papier", comme disent les sportifs, mais se heurte à une trop grande limitation pour convaincre. Vous avez en fait à votre disposition deux sortes d'attaques. Une première sans surprise (coup de pied ou coup de poing) et une seconde mettant à profit votre arme de prédilection. Seulement cette dernière ne peut être déclenchée que lorsque vous possédez suffisamment de MP, à la manière d'un RPG. La jauge correspondante, de couleur jaune, ne se remplit qu'au fil des affrontements contre les créatures des ténèbres, et comporte six étapes. Vous pouvez par conséquent utiliser une seule partie pour par exemple tirer un coup de feu, ou alors attendre d'en posséder plusieurs, afin d'augmenter votre puissance offensive.

McFarlane's Evil Prophecy
L'introduction donne vraiment envie, jusqu'à ce que l'on tente de terminer la première partie du premier niveau...
A ce moment précis, un autre choix s'offre à vous. En effet, vous avez également la possibilité de vous servir de vos capacités magiques grâce à cette même barre de MP. L'utilisation de votre capacité spéciale (guérison, protection, coups violents, etc), ne nécessite qu'une seule "case" sur les six présentes, tandis que la possibilité de déclencher une sorte de furie avec la collaboration d'un de vos coéquipiers en demande trois minimum. A vous donc de gérer au mieux votre capital, sachant que vous devrez vous battre vaillamment pour récupérer des points de magie. A ce propos, étant dans un groupe, vous devrez apprendre à garder de bonnes relations avec vos compagnons pour ainsi augmenter la puissance des assauts donnés avec eux. Mais il n'y a pas que les forces paranormales dans la vie, il reste aussi la prise en compte du facteur physique. Effectivement, il vous est donné le pouvoir de réaliser des combos si vous parvenez à acquérir le bon timing et à gérer les distances vous séparant de votre cible en la martelant de coups. Et avec un peu d'astuce et d'entraînement, vous réussirez même à placer une super attaque en conclusion d'un enchaînement dévastateur.

McFarlane's Evil Prophecy
Notre amie Delphine s'apprête à lancer son pouvoir spécial. Et non, nous ne sommes pas dans Killer Instinct
Et comme si ça ne suffisait pas, vous acquerrez de nouvelles attaques au fil de votre montée en niveau (RPG quand tu nous tiens), ainsi qu'une évolution de la force de vos assauts. Tout cela semble idyllique, mais c'est sans compter avec la répétition écoeurante des divers coups qui sans être semblables se ressemblent tellement que l'on arrive plus à faire la différence. L'impression d'effectuer sempiternellement le même chose est tenace, bien trop soporifique. De plus, les effets accompagnant ces "morceaux de bravoure" ne sont vraiment pas impressionnants, et l'on se contente de regarder sans joie Logan lancer des grenades, et la belle Delphine ajuster ses coups de feu. Seules les furies tranchent un tantinet, mais sont toujours mises en scène de manière analogue. En outre, on a tendance à se servir tout le temps des meilleures attaques, ce qui mine un gameplay déjà avare en sensations. Cerise sur le mort-vivant, le tout est on ne peut plus confus, et vous connaîtrez la terreur de la perte de vos héros dans un flot de monstres putréfiés, alors qu'ils sont tout de même au nombre de quatre. Soft de la surenchère, Evil Prophecy ne s'arrête pas là, et s'offre le luxe de choisir des angles de vue handicapants, qu'il faut sans cesse remanier, grâce à un heureux recentrage. Dynasty Warriors et dans une moindre mesure Drag-on Dragoon, connaissent dans des taux beaucoup moins élevés ces problèmes, mais ont pour eux une originalité constante, des systèmes de progressions intéressants, et surtout un apport scénaristique solide (surtout Drakengard, et ses psychopathes). Le soft de Konami s'apparente plus à une ballade dans un hall de gare un jour de pluie. Déprimant et rapidement ennuyeux.

McFarlane's Evil Prophecy
Formé chez Maurice Béjart, Logan et sa jambe de bois restent souples envers et contre tous
Dans le même ordre d'idées, s'il a pour lui une ambiance immersive de par ses aspects glauques et en parfaite adéquation avec le monde inquiétant et pesant des récits les plus horrifiques voyageant au gré des cultures, Evil Prophecy sombre encore et toujours. Cette fois-ci, les lacunes se placent dans le domaine graphique. Les créations de Mc Farlane ne sont pas du tout au centre du débat, loin de là, conservant les stries, les déchirures, les apparences malsaines, adaptées à l'atmosphère, mais leurs intégrations dans le titre. Affichant des polygones saillants et une modélisation déformant complètement les crayonnés originaux, les intervenants du côté du "bien" sont réellement risibles. Aucun d'eux n'est charismatique, et l'on se prend d'affection ni pour Sundano, ni pour Hans. Qui plus est l'animation des individus (monstres et héros) se révèle peu travaillée et apparaît raide, mal décomposée, bref indigne d'une PS2. Soit les environnements ne sont pas aliasés, il n'y a pas de trace d'un clipping fourbe, le tout est même plutôt léché, mais en s'approchant un peu, on aperçoit des textures collées grossièrement, laissant entrevoir les "coutures" entre les diverses strates. C'est lisse, mais peu ou pas détaillé. Seule petite chose intéressante, l'effet de la pluie juxtaposé à celui du brouillard met en place un sentiment de crainte très réaliste. Par contre la fluidité demeure sans faille, et l'on observe aucun ralentissement, même lorsque des dizaines de créatures immortelles (elle réapparaissent sans cesse, merci les développeurs) foncent sur vous.

Au final donc, alors que je croyais avoir à faire à un beat'em all de la grandeur d'un Baldur's gate Dark Alliance, avec une gestion de groupe stratégique, je me retrouve avec un soft mal réalisé, peu prenant, limité, et sans idées novatrices. Une grande désillusion donc, d'autant que l'on pouvait s'attendre à nettement mieux de la part de Konami, mais surtout de la part d'une participation de Mc Farlane. Pourquoi Evil Prophecy, et pas Suikoden 3 en Europe ? Je vous le demande.

Les notes
  • Graphismes8/20

    Si l'on ne peut pas reprocher une chose au soft, c'est bien son absence totale de décors chaotiques et de défauts d'affichage, mais le problème c'est que c'est bien la seule chose. En effet, que ce soit au niveau des personnages, des effets spéciaux ou encore des textures, Evil Prophecy accumule les lacunes et ne parvient pas à rendre hommage à l'ambiance de Mc Farlane. On aurait tant aimé déambuler dans un monde malsain et terrifiant.

  • Jouabilité13/20

    Si le tout se manie sans aucun problème, on ne peut pas passer à côté de l'inclinaison trop peu évolutive du gameplay. On se retrouve à effectuer les mêmes actions encore et encore, et même si l'on observe des idées intéressantes dans le fond, on ne peut retenir un souffle d'abrutissement devant des flots d'ennemis que l'on massacre sans plaisir. Tout est trop prévisible, trop surfait, et bien que l'on accomplisse des actions défiant l'imagination (en termes de quantité), on ne trouve pas le "truc" qui nous donne envie de nous pencher sur la jouabilité. A noter les sauts ridicules.

  • Durée de vie10/20

    Devant le peu d'intérêt que l'on a à parcourir des niveaux gigantesques durant des heures et des heures sans véritables motivations, massacrant des troupes immortelles sans apercevoir le bout du tunnel, on a un peu du mal à entrevoir la possibilité d'une prochaine partie. Et ce n'est pas la présence, pourtant notable, de modes multijoueurs insipides qui vous délecteront.

  • Bande son10/20

    Certaines compositions à base de choeurs et d'orgues sont vraiment agréables à l'écoute, mais les thèmes distillés dans le jeu sont trop rares pour se faire un avis objectifs dessus. Les bruitages quant à eux s'avèrent trop peu travaillés pour vraiment plonger le joueur dans l'ambiance. Les hurlements des loups sont tous les mêmes, et on a vraiment l'impression d'entendre 15 fois de semblables sons indéfinissables.

  • Scénario6/20

    Une trame au classicisme affiché, qui ne se prend même pas au second degré. On dirait presque un mauvais épisode de Buffy, qui elle connaît la manière de ne pas se prendre au sérieux. L'histoire se suit avec passivité, mais à le mérite de proposer un but aux tueries. Et encore...

Evil Prophecy est l'archétype du jeu qui s'annonce plaisant, qui démarre en plaçant un certain espoir dans le coeur du joueur, et qui s'écroule au final, pour ne laisser qu'un goût amer dans la bouche de l'acheteur. On a vraiment l'impression d'être passé à côté de quelque chose. Un soft mieux réalisé, avec un scénario tenant la route et un gameplay plus diversifié aurait pu nous contenter, en conservant la touche de Mc Farlane. Un autre titre en fait. Konami signe là un beau jeu de série Z qui ne restera pas longtemps dans les esprits.

Note de la rédaction

8
--

L'avis des lecteurs (1)

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