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Test Dragon Ball Z : Supersonic Warriors

Dragon Ball Z : Supersonic Warriors : Fight and flight

11 309 vues
Profil de Killy,  Jeuxvideo.com
Killy - Journaliste jeuxvideo.com

Après sa tentative pitoyable nommée Taiketsu, Atari s'est visiblement dit qu'il fallait cette fois-ci essayer d'éditer un produit de qualité en tentant, si faire se peut, de respecter les acheteurs, forcément voués corps et âmes aux guerriers blonds ornant la jaquette de ce DBZ Supersonic Warriors. Mais dans l'empressement général autour de ce titre, un aspect a été sacrifié sur l'autel du profit rapide, le titre. Les guerriers supersoniques... et pourquoi les aventuriers de "mach 2" tant qu'on y est. Il est vrai que laisser un titre en japonais est un sacrilège. Contre quoi, personne ne sait, mais tout le monde s'en trouve bien. Tout ça pour annoncer le premier jeu estampillé Dragon Ball vraiment valable sur GBA. Enfin.

Dragon Ball Z : Supersonic Warriors

Encore traumatisé par les hurlements d'Ariane chantant péniblement le générique de la série éponyme du soft qui nous intéresse aujourd'hui, observant des flash évoquant de cruelles images se dessinant sur les visages de vos parents affligés, vous avez décidé, en une sorte de thérapie personnelle de transférer cette souffrance sur les dérivés vidéoludiques de votre saga fétiche. Mais devant votre morne peine vous ne trouvâtes que débris de concepts éculés et mal localisés. Le jour tant espéré au cours duquel vous allez pouvoir vous libérer de vos démons est enfin arrivé. Véritable psychanalyste sous blister, se tient à vos côtés la fin de vos souffrances, du moins en partie. Étudions ensemble cette nouvelle méthode de traitement d'un point de vue analytique. La première chose à mettre en lumière est bien entendu le fait salvateur que la grande amie de Dorothée ne fait pas partie du casting. En effet, dès l'ouverture du soft vous êtes accueilli chaleureusement par la musique originale de la série animée, afin d'enchaîner sur un menu composé de boules de cristal, un peu à la Budokai. On se sent donc immédiatement dans un élément composé pour nous, répondant à toute l'architecture artistique du dessin animé. Un bon signe qui pousse d'ores et déjà à penser que le contenu sera sûrement modelé par des fans ou du moins des connaisseurs pour d'autres amoureux transis. Et cette impression augmente au fur et à mesure de la pénétration au sein d'un concentré de l'univers propre à DBZ. Mais progressons avec tact et délicatesse. Tout d'abord, il est à noter la présence de nombreux modes de jeu dont certains sont clairement plus intéressants que d'autres surtout dans un point de vue de l'identité. En bref, mis à part les modes histoire, et combat Z, on remarque rapidement une absence de relief de ceux restant.

Dragon Ball Z : Supersonic Warriors
Trunks est toujours aussi charismatique avec sa grande épée. On l'appelle Monsieur Trunks d'ailleurs quand il marche avec dans la rue
En fait, l'écueil vient du fait que la différence entre combat libre, défi et même dans une moindre mesure combat Z ne tient presque que dans l'appellation. L'explication tient en quelques mots. Le but du défi est d'annihiler un nombre défini d'équipes préétablies suivant les affinités du dessin animé, soumis à la ligne perverse d'une difficulté progressive, quand celui du défi vous donne la possibilité, à la manière d'un championnat en somme, d'affronter également une certaine quantité d'opposants que ce soit seul ou en équipe. Vous jugerez vous même qu'il est un tant soit peu dispensable d'effectuer une scission entre deux principes quasiment jumeaux. La principale différence avec le combat libre demeure donc l'absence d'obtention de crédits dans ce dernier. Fort heureusement le choix relatif au scénario s'avère suffisamment intéressant, prenant et immersif pour occulter un tantinet le côté diversité superficiellement mis en valeur. Bénéficiant d'une construction exemplaire, il vous octroie le pouvoir de vous remémorer les destins personnels des différents intervenants ayant bercé vos doux rêves de jeune garçon et d'adolescent. Néanmoins la mise en forme est bien plus profonde qu'elle n'y paraît. Si vous pouvez effectivement retracer les chemins empruntés par les 13 individus charismatiques peuplant le jeu de façon classique, l'opportunité fascinante qui se trouve adjointe à cela suffit à faire tomber à la renverse sur un parquet bien ciré n'importe quel fan de DBZ.

Dragon Ball Z : Supersonic Warriors
Une image sublime qui souligne exactement le côté implacable de Vegeta
En effet, grâce aux "missions" spécifiques nommées "If stories", vous aurez l'opportunité d'admirer le devenir d'un combattant de votre choix sous certaines conditions inédites. Par exemple, que ce serait-il passé si Freezer avait tué Sangoku sur Namek, ou si Végéta était devenu un Super Sayan avant son rival de toujours ? Vous découvrirez ces réponses que vous vous êtes sûrement posées lors de la conclusion d'un épisode, tranquillement assis sur votre canapé, une tartine de pâte à tartiner (justement) dans la main. Banpresto répond donc à nos rêves et nos scénarios improvisés les plus fous avec une certaine inventivité, il faut l'avouer. Vous aurez même le privilège, pour ceux qui connaissent, de participer à la légendaire histoire de Trunks, d'une manière analogue à ce que l'on pouvait apercevoir dans l'O.A.V du même nom, et par extension dans des épisodes spéciaux de la série. Une démarche louable et une flèche expédiée directement, sans arrières-pensées, dans le coeur palpitant des délaissés du jeu de combat dédié à Dragon Ball depuis Hyper Dimension sur Super Nintendo. Mais une question reste en suspens, comment acquérir ces scénarios alternatifs ? Tout simplement en les achetant à l'aide des crédits que vous accumulez dès que vous parvenez à mener à son terme l'aventure d'un intervenant, à remporter un défi, ou encore lorsque vous aurez éliminé l'ensemble des participants du combat Z. Obtenant des gains variables suivant le type d'épreuve, il vous faudra souvent économiser, car vous n'aurez pas seulement des éléments scénaristiques à payer, mais également des modes de difficulté, et surtout des personnages, ainsi que leur déclinaison en niveau. Ainsi vous pourrez acquérir Vegeta au niveau 1 par exemple (bien que ce ne soit pas le cas), ce qui demeure digne d'intérêt mais qui sera toujours moins fascinant que de posséder ce même être au niveau 2, possédant la transformation en super sayan.

Dragon Ball Z : Supersonic Warriors
Je crois que Freezer ne va plus avoir l'occasion de regarder la lune de Namek
Une richesse conséquente comme vous le voyez, qui toutefois ne s'en tient pas à si peu. Dès que vous déclenchez un pugilat par équipe, il vous faut décider qui vous suivra dans votre équipée sauvage. Le nombre de places disponibles est limité et se trouve être de trois. Cependant cela marche dans le cas ou les trois hommes que vous avez désignés sont de faible niveau (1 ou 2), car si ceux-ci s'avèrent dépositaires d'un plus haut degré de compétences, vous serez obligé de restreindre les entrées. Par exemple, un Sangoku de niveau 3 ne pourra être accompagné que d'un Gohan de niveau 2, ou de deux autres comiques de niveau 1. Vous devrez par conséquent définir une stratégie, et bien entrevoir les possibilités que vous fournissent vos avatars. D'autant que durant les combats, un nombre restreint peut s'avérer source de déséquilibre. Ces derniers d'ailleurs pourraient se définir par une sublimation du dynamisme. Contrairement aux épisodes oeuvrant sur les consoles de salon nouvelle génération, vous ne foulerez la terre que rarement, demeurant le plus souvent au creux des cieux, flirtant avec la brise et surtout les attaques énergétiques. Quatre types d'agressions à base de projections d'énergie sont en fait disponibles.

Dragon Ball Z : Supersonic Warriors
Un combat entre les deux aspects d'une même personnalité
Un premier niveau s'apparentant à une "boule de feu" simple et peu coûteuse en barre de ki (réserve de puissance nécessaire à la réalisation des attaques citées en amont), un second incluant des impulsions plus imposantes, un troisième comprenant les kaméhaméhas classiques et autres "Big-Bang Attack", pour finir sur un ultime pallier, dispensant les plus dévastatrices explosions, si tant est que votre jauge de ki atteigne les 100 pour cent. Bien entendu vous pouvez recharger cette dernière en vous concentrant, ou en exécutant des coups touchant au but. A ce propos, je trouve la difficulté vraiment mal équilibrée. Vous vous déferez facilement d'une dizaine d'opposants, pour tomber soudain sur un adversaire à la force démesurée, qui contrera tous vos assauts, en en profitant pour vous asséner lui-même des frappes titanesques. Le système de contres, par conséquent, même si une fois maîtrise énerve un peu mois, reste perfectible et franchement handicapant quelques fois. Dans le même ordre d'idée, on remarque une carence dans la diversité de combinaisons offensives basées sur les poings et les pieds (corps à corps). Quatre ou cinq actions définissent la palette de heurts d'un individu, et à part les cyborgs, on ne ressent pas une véritable différenciation entre les protagonistes. On se prend à jouer pratiquement de façon semblable aux commandes de Cell ou de Trunks. Un aspect dommageable, qui même s'il n'entache que peu ce plaisir de virevolter, d'éviter aux millimètres des vagues d'énergie, de passer rapidement dans le dos d'un opposant pendant que celui-ci pense vous avoir annihilé, en bref de ressentir une implication addictive et dynamique, s'impose comme un poids à l'amusement sur le long terme.

Dragon Ball Z : Supersonic Warriors
Un clin d'oeil à la série avec l'apparition du Commando Ginue
Pour finir et contrebalancer ces aspects négatifs, il est de bon ton de signaler la réalisation graphique du titre, qui se révèle plus que correcte. Les artworks représentant les visages des protagonistes sont on ne peut plus fidèles aux modèles en mouvement dans la série, d'une finesse fort convaincante, et les sprites de nos héros favoris, bien qu'un peu trop petits, bénéficient d'une animation convenable et surtout d'un charisme indéniable que la 2D n'altère en rien, bien au contraire. On retrouve aisément les traits caractéristiques que l'on sait gravés dans nos mémoires, et si les détails physiques font un tant soit peu défaut, on ne peut en revanche faire l'impasse sur la volonté des développeurs de donner une véritable personnalité à ces petits amas de pixels à travers des attitudes et surtout des postures reflétant leur statut. D'innombrables clin d'oeil, dispersés légèrement dans des environnements, qui bien que dépouillés et pas vraiment travaillés, donnent lieu à des rotations et des changements d'angles impressionnants. Si je devais finir sur une réflexion purement personnelle, je dirais que j'ai pu enfin ressentir de manière assez proche ce que pouvait être la fureur des combats d'une série qui a baigné mon enfance. Une réussite spécialisée, qui ne s'imposera tout de même pas de manière purement subjective face à ses concurrents directs que sont Street Fighter Alpha et les KOF présents sur GBA. Peut-être le prochain.

Les notes
  • Graphismes15/20

    Respectueux de la série de manière notable, Dragon Ball Z Supersonic Warriors s'emploie à proposer des graphismes en adéquation avec ce que les joueurs attendent d'une adaptation de cette dernière. En résulte donc des personnages, certes un peu petit, mais diablement bien retranscrits, et possédant cette touche de style caractéristique qui les différencie. Les décors par contre sont tout de même un peu vides, et l'on regrettera également la pixélisation abusive de ces derniers. Néanmoins on n'observe aucun ralentissement et le défilement de l'écran se fait à toute vitesse et sans heurts. Chapeau bas.

  • Jouabilité14/20

    Si l'on découvre une liberté d'action inédite dans un jeu de combat, alliée à des attaques toujours plus impressionnantes, de par leur mise en scène et leur afflux de couleurs vives, on se pose quelques questions concernant le manque de diversité des coups à disposition. Il est dommage de ne s'axer que sur trois ou quatre combinaison. De même, aucun personnage ne se détache vraiment du lot, pugilistiquement parlant. Mais à côté de ça, le dynamisme des affrontements, la prise en main immédiate, le "tag" battle, et le côté "jouissif" (même si je n'aime pas ce mot) du tout rééquilibrent l'ensemble un tant soit peu.

  • Durée de vie15/20

    Si vous ne vous lassez pas de la carence de possibilités d'agressions vous passerez de très bons moments à parcourir le long mode histoire qui vous donnera parfois du fil à retordre. Les autres modes sont quant à eux plus anecdotiques, mais la collecte de crédits vous poussera dans cette aventure belliqueuse. La possibilité de jouer à plusieurs relance également une durée de vie honorable pour un jeu de combat.

  • Bande son13/20

    Les cris nerveux dispensés lors d'attaques puissantes, le bruit de ces dernières déchirant l'air, et les explosions qui en résultent plongent immédiatement au coeur des combats. Les compositions musicales sont en revanche relativement quelconques mis à part une ou deux, mais collent toutefois bien à la vitesse des affrontements.

  • Scénario14/20

    Je ne note pas l'originalité où la mise en scène catastrophique du scénario, mais l'idée de génie de Banpresto de proposer des histoires alternatives s'avèrent jouer une grande partie dans l'implication générale. Pour peu que l'on connaisse la série, la fascination est complète.

Le désespoir commençait à envahir nos chaumières à idée que l'on appelle plus communément cerveaux, à la vue de la prestance plus que moyenne de l'ensemble des softs oeuvrant sur GBA, basés sur les aventures rocambolesques de Sangoku et ses compatriotes. L'arrivée du dernier soft de Banpresto est donc en soit une petit bénédiction, qui permet enfin de participer à des combats empreints de l'essence de la série, au lieu de se contenter de les admirer. Relativement limité, et graphiquement n'exploitant pas la portable de Nintendo complètement, DBZ Supersonic Warriors demeure pourtant accrocheur,et surtout véritablement prenant. En un mot, attachant. Une friandise dont se délecteront les férus des grands blonds électrisants.

Note de la rédaction

15
16.8

L'avis des lecteurs (69)

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