Dans la série "je sors des grosses daubes pour pas cher en espérant me faire un max de blé", Midas récidive aujourd'hui avec Rascal Racers sur Playstation. La compagnie semble s'être vraiment spécialisée dans ce genre de jeu au développement particulièrement craignos. Analyse détaillée d'un titre minable...
Développé par Miracle Designs (ils portent bien leur nom ceux là !), Rascal Racers est un énième clone de Mario Kart. A bord de votre petit bolide, vous allez devoir terminer premier de la course en utilisant toute une flopée de bonus bien pratiques. Ces objets vous aideront à parvenir à vos fins sans trop de mal. On retrouve les classiques missiles à tête chercheuse ainsi que d'autres armes dévastatrices. Vous pourrez également récupérer de quoi vous protéger des attaques adverses. En tout cas ne vous attendez pas à quelque chose de très original. Le soft n'est qu'un repompage très mauvais d'un concept maintes et maintes fois exploité. Trois modes de jeu sont disponibles. Dans le premier vous devrez battre cinq autres concurrents dans un tournoi. En remportant les différentes courses, vous pourrez débloquer de nouveaux circuits. La deuxième option de jeu proposée est un mode arcade. Rien de nouveau ici non plus car il ne s'agit que d'une course unique. Après avoir choisi votre personnage parmi les huit proposés, vous parcourez une des pistes disponible. Le troisième et dernier mode est une course contre la montre. Seul face au chronomètre vous tenterez d'améliorer vos temps.
Malheureusement, la réalisation du titre est bien trop bâclée. Les graphismes sont d'une pauvreté impressionnante. Sérieusement, on a l'impression que l'esthétique du jeu a été confiée à un enfant de cinq ans. C'est monstrueusement laid. Le moteur 3D n'est pas non plus au top. Sans être aussi bâclé que les graphismes, il ne donne pas au joueur l'impression de se trouver dans un environnement tridimensionnel. Les animations auraient également pu être un peu plus rapides. Les parties sont effectivement trop lentes pour un jeu de courses. Musicalement ne vous attendez pas non plus à quelque chose de réussi. Les thèmes midi sont répétitifs et loin d'être intéressants. Les bruitages quant à eux deviennent vite lourds. En ce qui concerne la jouabilité, on constate dès les premières minutes de jeu de gros problèmes de précision dans les déplacements. Les virages ne sont pas simples à négocier. On regrette franchement que le stick analogique n'ait pas été assez bien exploité. Quelle que soit l'inclinaison donnée au stick, la direction de votre personnage restera sensiblement la même. Il est bien difficile dans de pareilles conditions de terminer un circuit sans être rentré ne serait-ce qu'une fois dans un mur.
La durée de vie de Rascal Racers est évidemment très courte. C'est vrai qu'il est possible de débloquer deux nouveaux tournois ainsi que deux nouveaux personnages, mais je doute fort que beaucoup de joueurs en prennent la peine. Le jeu ne comporte pas non plus de possibilités multijoueurs. Vraiment, vous risquez de très vite laisser tomber ce titre et le mettre bien au fond d'un placard. Vous l'aurez compris, la course des rascals sur PSX est une calamité à oublier très rapidement.
- Graphismes7/20
Graphiquement on est loin de ce dont est capable la PSX. Les personnages sont grossiers et les animations souffrent de quelques problèmes de clipping notamment.
- Jouabilité5/20
La maniabilité des véhicules est clairement à revoir. Les déplacements ne sont pas du tout précis et parvenir à ses fins sans problème relève plus de la chance qu'autre chose.
- Durée de vie6/20
Pas de mode multijoueur, très peu de circuits jouables. Rascal Racers risque de terminer dans votre poubelle au bout de quelques minutes...
- Bande son8/20
Les bruitages ne sont pas du tout convaincants. Les musiques sont à peu près correctes mais vous lasseront bien vite.
- Scénario/
Rascal Racers accumule les fautes de mauvais goût. On ne passe pas une seconde à s'amuser et l'esthétique du soft ne donne vraiment pas envie de s'y attarder. La PSX regorge d'excellents titres de ce genre et il serait dommage de s'en priver, mais évitez celui-ci !