Après la série Armored Core, From Software poursuit dans la voie des Méchas. Avec Murakumo, c'est une sorte de Robotech : Battlecry qui arrive sur Xbox. Le fun en moins...
Pas évident de se plonger dans l'univers de Murakumo. Complexe et mal amené, le background du jeu ferait état d'un futur plus ou moins proche dans lequel de gros robots surarmés, les ARKs, seraient devenus complètement fous. Faisant parti de la section spéciale Murakumo, vous devez découvrir la cause de cette rebellion robotique tout en neutralisant les fauteurs de troubles.
Dans la pratique, le scénario se traduit par une succession de missions qu'il faudra remplir (dixit le site officiel). Aux commandes d'un ARK vous aussi (oui, seuls les ARKs peuvent détruire leurs semblables) vous devez poursuivre une cible en la canardant de missiles et de lasers. Les niveaux ne sont donc que des poursuites en temps limité avec la contrainte de détruire l'ennemi avant qu'il n'arrive à un certain point du niveau sinon c'est terminé pour vous et il n'y a plus qu'à tenter votre chance encore une fois. Ce gameplay très sommaire ferait presque penser au très vieux Chase HQ. Avant chaque zone, on peut choisir son robot parmi tous ceux qu'on aura au préalable débloqués. Chacun est pourvu d'armes différentes qui lui donneront l'avantage dans des situations bien précises. L'un des ARKs est par exemple plus efficace au corps à corps tandis qu'un autre brillera dans les tirs à distance. A noter qu'il est impossible de customiser les robots et qu'il faut se cantonner à leur configuration d'origine. C'est bien dommage...
Même pour une preview, les impressions ne sont pas très bonnes et il difficile d'être très optimiste quant au futur de ce titre. Si la cinématique d'intro nous en met plein la vue avec une qualité d'image assez impressionnante et une mise en scène spectaculaire, le reste est bien décevant. Graphiquement, les environnements manquent de vie et les textures de profondeur. Le design des robots n'est pas génial non plus et ne vaut pas celui de Battlecry. A croire que toute l'attention s'est portée sur les cinématiques au risque de délaisser complètement la suite du jeu. Un bon point pour le son par contre qui s'écoute en 5.1 et qui nous remplit les oreilles d'explosions de tous les côtés. Voilà, il ne nous reste plus qu'à attendre le mois de mai pour savoir ce qu'il en sera réellement de Murakumo.