Dire que Panzer Dragoon Orta est attendu tient du doux euphémisme. Qu'il s'agisse des fans de la première heure ou des Xboxfans en général, le titre de Sega fait parler de lui depuis pas mal de temps maintenant. Alors, c'est beau, c'est fun, c'est un hit ? Du calme, ce n'est qu'une preview.
Et voilà, Panzer Dragoon resurgit du passé, il était l'un des seuls cartons de la Saturn, et Sega ne l'a pas oublié. Nous voici donc de nouveau aux prises avec des dragons pour un shoot aux allures bucoliques et plein d'écailles. Aujourd'hui, notre héroïne se nomme Orta, jeune guerrière à l'histoire et au destin trouble qui a passé toute sa vie emprisonnée, mais qui semble décidée à s'enfuir. Je ne vais pas vous révéler les clés de l'intrigue dès à présent, mais je ne peux résister à l'envie de vous parler de l'univers du jeu. Un univers incroyablement développé et riche (pour un shooter, c'est surprenant) qui oscille entre la fantaisy, la féerie, et le franchement bizarre. Ce sont de bien étranges créatures que l'on rencontre dans ce jeu, et petit à petit on se laisse happer par un monde curieux dans lequel la jeune Orta semble occuper une place plus importante qu'elle ne le pense elle-même.
Mais il n'est pas encore lieu de parler de tout cela. Parlons plutôt gameplay. Pour ceux qui l'ignorent, Panzer Dragoon Orta est un shooter, à dos de dragon plus précisément. En gros, l'action est simple, tirer, toujours tirer. Pour cela vous avez le choix entre un laser simple ou des missiles à têtes chercheuses avc lesquels vous pourrez ciblez plusieurs ennemis à la fois, le tout étant illimité. Premier petit truc qui vient pimenter l'action, la possibilité (héritage des premiers volets) de changer d'axe de tir, ainsi il vous est possible de tirer vers l'arrière aussi bien que sur les côtés. Mais en revanche, le scrolling est à l'ancienne, automatique. Vous êtes donc posé sur des rails. Mais il y a d'autres subtilités, parmi elles le choix permanent entre 3 transformations du dragon, offrant chacune un gameplay légèrement différent et adapté à un type de situation. L'un est rapide mais faible, l'autre fort mais lent et le dernier équilibré. On ajoute la touche finale, l'accélération ou le « coup de patin » qui seront notamment mis à contribution contre les boss d'une manière fort efficace (mais ça on le garde pour le test ;).
Mais ce qui pousse à jouer encore et encore à Panzer Dragoon Orta, c'est aussi son univers étrange. On se bat contre des créatures curieuses, mi animales mi mécaniques et le design est plus que particulier, il est unique. De plus, l'action est sans relâche sans pour autant être toujours violente. Mais il n'y a pas un temps mort, que l'on évolue dans le niveau ou que l'on approche d'un boss. Il est étonnant de constater comment, avec un gameplay simplissime, le jeu parvient à nous scotcher au pad, sans même laisser ressentir une quelconque récurrence de l'action. Et le mot de la fin de cette preview sera pour confirmer que ce jeu est beau, très beau comme on nous l'avait laissé entrevoir. Design fabuleux et réalisation impeccable et fignolée (en dépit de quelques niveaux moins réussis) font honneur à la Xbox. La grande classe. Seule la bande-son m'a, personnellement tout du moins, laissé dubitatif. Mais nous verrons tout cela plus en avant lors du test officiel un jour prochain. De même que les nombreux bonus tels que la présence du jeu original...